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mercredi 30 septembre 2009

Génériques et allergie

Des cas de réactions allergiques à des médicaments génériques, qui se sont avérées être dues à un dérivé du soja utilisé comme excipient, sont rapportés par des médecins espagnols qui alertent sur ce risque potentiel lié aux génériques. Antonio Duenas-Laita de l'hôpital Rio Hortega de Valladolid en Espagne et ses collègues décrivent les cas de deux femmes qui ont présenté des signes d'anaphylaxie quelques minutes après avoir pris un comprimé d'oméprazole générique. "Lorsque les composants actifs sont clairement identifiés dans les informations accompagnant les médicaments génériques, les excipients et additifs sont souvent définis par excip. qsp", déplorent les auteurs. Ils estiment "qu'un diagnostic d'allergie au soja ne devrait pas être négligé en cas d'allergie à un médicament" et suggèrent de "tester pour le soja tous les patients présentant des réactions d'hypersensibilité à tout médicament qui pourrait en contenir".


APM – 24/09/09


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mardi 29 septembre 2009

Cancer et excès de poids

Au moins 124 000 nouveaux cas de cancer en 2004 en Europe auraient été causés par l'excès de masse corporelle, d'après un travail de modélisation présenté au congrès de l'European Cancer Organisation et de l'European Society for Medical Oncology. "Alors que de plus en plus de personnes arrêtent de fumer et que moins de femmes prennent un Traitement Hormonal Substitutif, l'obésité pourrait devenir le plus gros facteur contributeur de cancer chez les femmes durant la prochaine décennie", a estimé le Dr. Andrew Renehan de l'Université de Manchester (Royaume-Uni). L'excès de poids du fait de l'adiposité augmente le risque de cancer, à partir d'un IMC supérieur à 25 kg/m2. Les chercheurs ont établi que l'excès de poids comptait pour 3,2% des cancers chez les hommes et 8,6% pour les femmes, ce qui les a amenés à estimer le nombre de cas absolu : 37 689 nouveaux cas chez l'homme et 86 369 chez la femme. En 2002, ils avaient estimé que le surpoids était responsable de plus de 70 000 cas sur près de 2,2 millions de nouveaux cas de cancer dans trente pays européens. "Et ce sont des estimations plutôt basses", a souligné le Dr. Renehan.


APM - 24/09/09

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lundi 28 septembre 2009

Solvants - risque de malformations congénitales

Le risque de malformations congénitales chez l'enfant après l'exposition professionnelle régulière de sa mère à des solvants est multiplié par 2,5 par rapport à des enfants nés de femmes non exposées. C'est ce que viennent de montrer des chercheurs de l'Inserm. Leurs travaux, qui apportent de nouveaux éléments suggérant la nocivité des solvants pour les femmes enceintes et leur enfant à naître, sont publiés dans la revue Occupational and Environnemental Medicine. Il est essentiel, selon eux, d'identifier les caractéristiques des solvants mis en cause dans ces anomalies du développement intra-utérin et les autres expositions potentielles dans les métiers concernés.

"Les solvants sont des liquides qui ont la propriété de dissoudre, de diluer ou d'extraire d'autres substances sans provoquer de modification chimique de ces substances et sans eux-mêmes se modifier", précisent les chercheurs. Leurs propriétés chimiques expliquent leur utilisation dans de nombreux secteurs d'activité professionnelle : les peintures, les vernis, les produits d'entretien, et aussi les produits cosmétiques. Principalement absorbés par les voies respiratoires ou la peau, les solvants passent la barrière placentaire et peuvent donc nuire au foetus.

Des travaux ont déjà suggéré que l'exposition aux solvants était dangereuse chez la femme enceinte et pouvait être responsable de malformations congénitales ainsi que de fausses couches, mais cette étude est l'une des premières menées de manière prospective, car elle mesure l'exposition aux solvants au début de la grossesse avant la survenue éventuelle de malformations. Dans le cadre de la cohorte Pélagie (étude sur les anomalies de la grossesse, l'infertilité et l'enfance), 3.421 femmes, dont 3.005 ayant une activité professionnelle, ont été suivies dès le premier trimestre de grossesse par des gynécologues et des échographistes pour évaluer les conséquences des expositions aux solvants. Lors de l'entrée dans l'étude, 30 % ont déclaré avoir une exposition régulière à au moins un produit contenant des solvants sur leur lieu de travail. Les résultats montrent une relation dose-dépendante entre la fréquence de l'exposition professionnelle aux solvants au début de la grossesse et l'apparition de malformations majeures. Ces dernières concernent 2 à 3 % des nouveau-nés. Ce sont principalement des becs-de-lièvre, des malformations du rein et des voies urinaires et des malformations génitales du garçon.

Lepoint.fr 16/09/2009

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dimanche 27 septembre 2009

Cancer - Création de l'Académie européenne des sciences du cancer

Un organisme européen a été créé pour informer les décideurs mondiaux sur les besoins de la Communauté en oncologie. Le lancement de l'Académie européenne des sciences du cancer a été annoncé lundi à Berlin. Leprofesseur Alexander Eggermont, président de l'Organisation européenne contre le cancer (ECCO), a déclaré que la nouvelle Académie contribuerait à maintenir l'intérêt des patients atteints d'un cancer à l'avant-garde de l'ordre du jour de la politique et à éviter les décisions politiques ayant un impact négatif sur la pratique de la médecine en oncologie.

APM - 21/09/09

samedi 26 septembre 2009

Plus de 65 ans : faut-il se faire vacciner contre le H1N1 ?

D'après une étude publiée dans "The Lancet", 30% à 50% des décès en excès survenant lors des épidémies de grippe saisonnière sont dus à des infarctus. Le virus grippal favoriserait la décompensation d'une pathologie préexistante ou aggraverait un état de fragilité générale des patients. Les auteurs de l'étude suggèrent que la vaccination, en particulier des plus de 65 ans, permettrait de réduire le risque de décès d'origine cardiovasculaire lors des épidémies grippales. L'épidémiologiste Antoine Flahault, directeur de l'Ecole des Hautes Etudes en Santé Publique estime que "cette analyse apporte de nouveaux éléments" à un vieux débat. L'excès de mortalité dû à la grippe varie, selon les années, entre 1 000 et 1 800 décès. Or, ceux-ci "ne sont mesurés que statistiquement et rétrospectivement". La surmortalité liée à la grippe touche à 90% des personnes de plus de 65 ans, et à 87% des plus de 75 ans. Dans "90% des cas, le médecin n'associe pas ces décès à la grippe". D'après Antoine Flahault, la question se pose également d'une vaccination systématique des plus de 65 ans contre le H1N1. "Pour l'instant, ces personnes n'apparaissent pas prioritaires dans les recommandations des autorités de santé actuelles, sauf en cas de facteurs de risque clairement identifiés", rappelle l'épidémiologiste.

Le Figaro - 22/09/2009

vendredi 25 septembre 2009

VIH : un vaccin réduit le risque d infection !

Un vaccin expérimental, agrégat de deux vaccins antérieurs dont l'un élaboré par sanofi pasteur, réduit d'un tiers le risque d'infection par le virus VIH, ont annoncé le laboratoire français et des chercheurs américains et thaïlandais. Ce vaccin combine l'Alvac HIV de sanofi pasteur et l'Aidsvax, un vaccin mis au point par VaxGen qui s'était révélé auparavant inefficace seul. Il est maintenant la propriété de l'association à but non lucratif Global Solutions of Infectious Diseases (GSID). Ce cocktail vaccinal a réduit de 32% le risque d'infection par le VIH au terme d'un test pratiqué durant six ans sur 16 000 volontaires thaïlandais hétérosexuels qui ne présentaient pas de risque particulier d'infection par ce virus, ont précisé les chercheurs. "Bien que modeste, la réduction du risque d'infection par le VIH est statistiquement significative", a déclaré de son côté Michel DeWilde, senior vice-président R & D de sanofi pasteur. "Il s'agit de la première démonstration concrète, depuis la découverte du virus en 1983, qu'un vaccin contre le VIH peut un jour devenir une réalité", a-t-il ajouté. Sanofi pasteur a précisé que les résultats complets de l'essai de phase III seront présentés lors de la conférence internationale AIDS Vaccine 2009 qui se tiendra à Paris le 20 octobre prochain. Les résultats assez inattendus du cocktail déconcertent les chercheurs qui affirment ne pas savoir pourquoi cette combinaison de vaccins fonctionne alors que l'Aidsvax seul n'agissait pas. Le test a également permis de déterminer que le vaccin est assez efficace en matière de prévention mais ne pouvait rien une fois que le virus avait pénétré l'organisme. En effet, les personnes qui ont reçu le vaccin et qui ont néanmoins été contaminées ont eu autant de virus dans le sang et autant d'atteinte à leur système immunitaire que des malades du VIH qui n'avaient pas été vaccinés.

Reuters, AFP, APM, Dow Jones Newswires, Bloomberg – 24/09/2009

Prix du Public : Video de promotion du don de moelle osseuse

En cliquant sur le lien ci-dessous, vous découvrirez le clip vidéo de promotion du don de moelle osseuse lauréat du "Prix du Public". Il a été choisi parmi 83 spots en compétition par les internautes, invités à voter tout au long de la 4ème semaine nationale de mobilisation pour le don de moelle osseuse (14 - 20 septembre 2009).

Je vous invite à faire circuler sur la toile les 3 clips vidéos gagnants : Prix du Public, Prix du Jury et Prix de l'Agence de la biomédecine.

Vendredi 11 septembre, le compteur du site http://www.dondemoelleosseuse.fr/ affichait 5200 pré-inscriptions en ligne pour devenir donneur volontaire de moelle osseuse. Il y en a 11448 aujourd'hui à 20h00 (25/09/2009).

A partager...

Peut-on faire confiance au médicament ?

Du lundi 12 au jeudi 22 octobre 2009, se tiendra la semaine de dialogue sur le médicament. Le thème de cette 4ème édition est : « Peut-on faire confiance au médicament? ».

Le médicament est -il fiable ? L’information le concernant est-elle transparente ? Les acteurs sont-ils crédibles ? Y a t’il vraiment des innovations ?...

A l'occasion de cet événement, nous sommes tous invités à nous connecter sur le site http://www.confiancemedicament.com/ pour :

Le programme des soirées-débats :

  • Lille – lundi 12 octobre : Fiabilité du médicament
  • Strasbourg – mardi 13 octobre : Crédibilité des acteurs
  • Montpellier – mercredi 14 octobre : Responsabilité sociétale
  • Grenoble – jeudi 15 octobre : Investissement dans l’innovation
  • Angers – jeudi 15 octobre : Transparence de l’information
  • Paris – jeudi 22 octobre : Réunion de synthèse

Au cours de notre vie, nous utilisons le médicament pour nous-mêmes ou pour nos proches.
Quelques chiffres en France :
  • 200 000 médecins les prescrivent
  • 55 126 pharmaciens les dispensent
  • 100 000 personnes travaillent dans les industries qui le produisent
  • 60 millions de français y ont recours au moins une fois dans l’année

Le médicament mérite mieux qu’un simple débat « pour ou contre » !

Le patient, acteur de sa santé, s’interroge légitimement et régulièrement sur le médicament :
  • Pourquoi des médicaments qui étaient autorisés sont-ils subitement retirés du marché ?
  • Pourquoi des médicaments pourtant efficaces sont-ils déremboursés ?
  • Pourquoi les nouveaux médicaments semblent de plus en plus rares ?
  • Pourquoi la contrefaçon est-elle devenue un fléau ?
  • ...


«Le médicament est un bien essentiel. Les Français sont devenus exigeants : ils veulent savoir où mène la recherche et souhaitent que les industriels assument leurs responsabilités» explique Christian Lajoux, Président des Entreprises du Médicament. «Plus que jamais, ils ont besoin de pouvoir avoir confiance dans le médicament et dans les entreprises qui les créent et les produisent».



Je remercie "Presse & Papiers" pour ces informations... http://www.pressepapiers.fr

jeudi 24 septembre 2009

Le travail peut sauver. Il peut aussi tuer.

Pourquoi la souffrance des victimes de harcèlement est-elle si intense ?

Le travail joue un rôle central dans la construction de notre identité. Nous sommes en grande partie ce que nous faisons. La reconnaissance de notre travail, par le salaire bien sûr mais aussi à travers le regard des autres et la gratification de notre hiérarchie, est essentielle. C’est la raison pour laquelle le harcèlement est si destructeur : il fait vibrer une corde extrêmement sensible. S’attaquer au travail de quelqu’un, c’est s’attaquer à son identité ! Le travail peut sauver. Il peut aussi tuer.

Consulter l'article complet...

Propos de Marie Pezé, psychanalyste, docteur en psychologie, expert près la cour d’appel de Versailles, receillis par Luc ihaddadène pour Paris Match

mercredi 23 septembre 2009

Pour ceux qui ont un Dieu et ceux qui n'en ont pas !...

mardi 22 septembre 2009

Santé et ampoules "basse consommation" !...

Le 30 juin dernier a sonné le point de départ du bannissement de nos magasins des ampoules classiques à incandescence au profit des lampes basse consommation, en application des directives de l’Union Européenne. Ce retrait anticipé des ampoules à filament de 100 watts et plus a suscité un vent d’interrogations, notamment concernant les éventuels effets cancérogènes des rayonnements ultraviolets ou des champs électromagnétiques émis par ces ampoules. Selon le dernier rapport de l’ADEME, cette méfiance n’aurait pas lieu d’être.

"Les études les plus sérieuses menées ces dernières années permettent de conclure aujourd’hui que les lampes basse consommation, utilisées de façon normale, à savoir à plus de 30 cm d’une personne, ne sont pas dangereuses pour la santé humaine" dixit l'Agence de l'Environnement et de la Maîtrise de l'Energie. Les niveaux de rayonnement seraient en effet bien en dessous des niveaux de référence recommandés par le Conseil de l'Union européenne pour les lampes. Cependant, il n'existe actuellement aucune norme de mesure des ondes électromagnétiques à moins de 30 cm. L'Ademe, en collaboration avec l'Afsset et le Criirem, a donc lancé une grande campagne de mesure sur une centaine de modèles de lampes basse consommation. Les résultats devraient être publiés début 2010. En attendant, le Criirem conseille aux consommateurs d'éviter d'utiliser les LBC sur une lampe de bureau ou en lampe de chevet.

Site guerir.fr de David Servan-Schreiber





Avec ces nouvelles ampoules, on fait des économies et on pollue moins. Le procesus de remplacement des ampoules à incandescence est en cours et l'on apprend que les ampoules "basse consommation" sont peut-être mauvaises pour la santé !!! On lance leur fabrication, leur commercialisation, on impose leur utilisation et aujourd'hui, on ne connait pas les effets de ces ampoules sur l'organisme !!... Mais on marche sur la tête !!!

dimanche 20 septembre 2009

Illusion parfaite !



Si je vous dis que les spirales vertes et bleues sont en fait de la même couleur me croirez-vous ?


Toute la lumière sur ce phénomène : Cliquer ici...



samedi 19 septembre 2009

Grippe A : Le virus H1N1 est doté d’une grande capacité de réplication

Un article des "Echos" souligne l’exceptionnelle capacité de réplication du virus de la grippe A dans un organisme infecté. Quatre heures après l’infection initiale, 1 millier de virus circulent déjà dans le corps. Ils seront 1 milliard au bout de douze heures et 1 milliard de milliards au bout de vingt-quatre heures. "Les premiers signes cliniques, comme la fièvre, apparaissent entre un et trois jours après l’infection. Ce sont les réactions de l’organisme face à la multiplication des virus. Cela se produit très brutalement", explique Jean-Marie Cohen, coordonateur des réseaux GROG en France. Un traitement antiviral doit être commencé au maximum quarante-huit heures après l’infection présumée. Passé ce délai, seul le système immunitaire est en mesure d’arrêter la prolifération des virus, en produisant des anticorps au même rythme.

Les Echos – 16/09/2009

vendredi 18 septembre 2009

Grippe A : Encore contagieux 8 jours après l'arrêt des symptômes...

D’après deux nouvelles études, entre 19% et 30% des malades de la grippe A seraient encore contagieux huit jours après la disparition de la fièvre. Des virus vivants capables de se multiplier ont été trouvés dans les prélèvements rhinopharyngés de ces patients, alors que ceux-ci ne présentaient plus de symptômes grippaux. La durée de confinement des malades, qui varie selon les pays, est actuellement de sept jours en France.

Le Figaro – 16/09/2009

Harcèlement : du concret !!

Panorama de la jurisprudence 2009 par Maître Eric Rocheblave

Quelle situation caractérise un harcèlement moral ?

Une situation de harcèlement moral se déduit essentiellement de la constatation d'une dégradation préjudiciable des conditions de travail du salarié consécutive à des agissements répétés de l'employeur révélateurs d'un exercice anormal et abusif par celui-ci de ses pouvoirs d'autorité, de direction, de contrôle et de sanction.

Le salarié doit-il prouver le harcèlement moral qu'il invoque ?

Le salarié doit-il prouver les effets du harcèlement sur sa santé ?

Que doit faire un employeur accusé de harcèlement moral ?

Des reproches répétés constituent-ils un harcèlement moral ?

L'envoi à un salarié, en arrêt maladie prolongé, de courriers injustifiés évocateurs d'une rupture du contrat de travail caractérise-t-il un harcèlement moral ?

Le fait pour un employeur de limiter de façon répétée les missions d'un salarié et impliquant une baisse de sa rémunération constitue-t-il un harcèlement moral ?

La privation de prime sur objectifs, la privation d'une partie de l'augmentation de salaire qui était accordée antérieurement, la privation de la possibilité d'effectuer des heures complémentaires… laissent-ils présumer l'existence d'un harcèlement moral ?

Les invectives d'un employeur peuvent-elles dégrader les conditions de travail et laisser présumer l'existence d'un harcèlement moral ?

La victime d'un harcèlement moral peut-elle demander au Juge prud'homal d'ordonner à l'employeur d'écarter le salarié harceleur de ses fonctions ?

J'ai été licencié en raison de mon inaptitude totale à tout poste dans l'entreprise mais mon inaptitude est la conséquence du harcèlement moral de mon collègue de travail. Que puis-je faire ?

Un salarié peut-il être licencié pour avoir prétendu être victime d'un harcèlement moral ?

Pour lire les réponses aux questions : Consulter l'article complet...

juritravail.com 15/09/2009

jeudi 17 septembre 2009

Cancer : Ceux qui ont battu les statistiques !

Il y a cinq attitudes qu'on retrouve le plus souvent chez les personnes qui ont eu une survie (et une qualité de vie) exceptionnelle avec un cancer. Les conseils de la responsable du programme "Qualité de Vie" du National Cancer Institute des Etats-Unis...

Lors d’une conférence à Washington sur toutes les façons d’accompagner les personnes qui ont un cancer pour maximiser les bénéfices de leur traitement, j’ai beaucoup aimé la présentation du Dr Julia Roland, responsable du programme « qualité de vie » de l’Institut National du Cancer américain.

Elle parlait de toutes les études qui ont regardé ce qui fait qu’une personne s’en sort bien et vit plus longtemps malgré un diagnostic menaçant et parfois un pronostique très sombre. Et son analyse montrait les cinq facteurs qu’on retrouve le plus souvent chez ces personnes là :

1. Elles avaient eu accès à des soins de très bonne qualité qui reflètent les standards les plus modernes dans les traitements disponibles
2. Elles avaient participé activement au choix de leurs traitements, en pesant le pour et le contre des différentes options et en parlant avec leurs médecins. Elles avaient aussi fait le choix d’un style de vie qui maximise la résistance à la maladie (nutrition, activité physique, gestion du stress, tabac, alcool, expositions toxiques…)
3. Elles avaient mis en place et utilisé un réseau d’amis et de connaissances pour être soutenues, à la fois sur un plan pratique (courses, rendez-vous, ménage, etc.) et sur un plan émotionnel pendant la maladie
4. Elles s’étaient posées des questions sur ce qui apporte le plus de sens à leur vie et s’étaient engagées activement dans ces voies là.
5. Elles avaient développé des activités ludiques d’expression de leur créativité : musique, peinture, poterie, ou poésie…

C’est encourageant de savoir que ce qui permet de vivre plus longtemps c’est bien de s’engager sur le chemin de ce qui nourrit au mieux la vie !


Site guerir.fr de david Servan-Schreiber

mercredi 16 septembre 2009

Guerre des sexes

La baisse de fertilité observée depuis plusieurs années, dans les couples humains, serait une conséquence de l’évolution antagoniste des appareils reproducteurs mâles et femelles.

Environ 10% des couples connaissent actuellement des problèmes d’infertilité. Les écologistes affirment que la pollution est à blâmer tandis que certains psychiatres mettent en cause notre mode de vie stressant. Mais pour Oren Hasson, biologiste évolutionniste à l’université de Tel Aviv, l’explication est à chercher ailleurs : Les organes reproducteurs des hommes et des femmes sont actuellement engagés dans un processus évolutif qui tend à limiter leur complémentarité.

«Le taux de l'infertilité humaine est bien plus élevé que prévu», affirme OrenHasson. « A l'heure actuelle, l'évolution aurait du améliorer notre taux de réussite. Quelque chose d’autre se passe. » Selon lui, les corps des hommes et des femmes sont devenues antagonistes en matière de reproduction. Les conclusions de son étude sont publiées dans la revue Biological Reviews.

Pendant des milliers d'années d'évolution, le corps des femmes a forcé les spermatozoïdes à devenir plus compétitifs, plus forts, plus rapides pour pouvoir pénétrer dans l'ovocyte. En réponse, les hommes ont produit de plus en plus de ces spermatozoïdes agressifs, pour augmenter les chances de fécondation.

Mais cette stratégie à des conséquences imprévues relate O. Hasson : « C’est un équilibre délicat, qui semble s’être rompu depuis quelques décennies ce qui explique probablement le taux d’infertilité élevé observé ».

Normalement dès qu’un spermatozoïde féconde l’œuf cela déclenche des réponses biologiques qui empêchent les autres spermatozoïdes d’entrer en contact avec l’œuf. Ce blocus est nécessaire, car un second spermatozoïde rentrant dans l’œuf causerait sa destruction. Ce phénomène est appelé polyspermie.

Cependant les spermatozoïdes sont devenus tellement efficaces que le temps que ce blocage se mette en place, il n’est pas rare qu’un deuxième gamète mâle arrive jusqu’à l’œuf mettant ainsi fin à la fécondation.

Le corps des femmes, aussi, a développé des défenses contre la polyspermie. «Pour éviter les conséquences fatales de la polyspermie, l’appareil génital féminin a évolué pour devenir un formidable obstacle au sperme», affirme le Dr Hasson. Une toute petite amélioration de l'efficacité du sperme mâle est compensée par une réponse du système reproducteur femelle. «Cela alimente une course aux armements entre les sexes qui induit cette baisse de la fertilité», conclut-il.

NOUVELOBS.COM 10/09/2009

mardi 15 septembre 2009

Octobre : Mois du cancer du sein à l échelle internationale

Le mois d'octobre est le mois du cancer du sein à l'échelle internationale.

Un mois entier !! Ce n'est pas pour rien !

De nouveaux travaux de recherche autour des traitements personnalisés du cancer du sein, grâce aux dons...

De nombreux espoirs pour les malades...

Dans le souci de donner à chaque patiente les meilleures chances de guérison, l’institut Gustave Roussy (l’un des premiers centres de lutte contre le cancer en Europe) a initié, grâce aux dons, des travaux de recherche de traitements personnalisés du cancer du sein, rendus possibles par une meilleure connaissance de la biologie de la tumeur.

Un test de dépistage du cancer du sein par une simple prise de sang
Programme de recherche – résultats en 2010 : à suivre...

L’identification d’une signature génomique permettant de différencier les lésions cancéreuses des non cancéreuses a permis le développement industriel d’un test de diagnostic, faisable par cytoponction (simple prélèvement de cellules de la lésion du sein avec une aiguille très fine ne nécessitant pas d’anesthésie). Ce nouveau test pourrait éviter le recours à la biopsie, geste plus invasif et nécessitant une anesthésie.

L’équipe de chercheurs effectue en parallèle des recherches permettant d’identifier si les protéines fabriquées à partir des gênes de la signature, sont également surexprimées dans les cancers du sein. Dans l’affirmative, les protéines surexprimées présentes dans la circulation sanguine pourront être dépistées par une simple prise de sang et un dosage protéique. Pour l’instant, un surdosage de 2 protéines circulantes chez les patientes atteintes de cancer du sein a été mis en évidence. Pour mettre au point un test de dépistage fiable, il est nécessaire d’identifier une vingtaine de protéines cibles.


L'amélioration de la survie des patientes
Cibler le bon traitement pour chaque patiente
Après avoir identifié les gênes surexprimés par les différentes tumeurs, un nouvel essai clinique est en cours pour déterminer pour chaque patiente si la tumeur présente une de ces anomalies. Un traitement ciblé contre cette anomalie sera prescrit. Cela représente une avancée technologique majeure puisque la décision du traitement habituellement basée sur la clinique (ou un test monoprotéique) passe à une décision basée sur l’ensemble du génome.

Un test pour prédire les rechutes tardives
Des analyses sont en cours pour identifier les gênes exprimés de façon différentielle entre les patientes qui ont eu une rechute métastatique tardive (5 voire 10 ans après le cancer primitif) et les patientes qui n’en ont pas eu. Ils constitueront la signature génomique. Après une validation par un essai clinique, il suffira pour toute nouvelle patiente de réaliser une analyse d’expression des gênes de la signature génomique et en fonction de prédire le risque de rechute tardive. La surveillance et la prise en charge thérapeutique pourront alors être adaptés.


L’irradiation partielle accélérée : 1 semaine de séances versus 6 semaines ½ !
L’irradiation conventionnelle consiste à traiter par radiothérapie (rayons) toute la glande mammaire à raison d’une séance par jour pendant 5 semaines (25 séances) puis à traiter uniquement la zone opérée pendant une semaine et demie en complément. L’irradiation partielle accélérée consiste à irradier uniquement la zone opérée à raison de 2 séances par jour pendant 5 jours, avec une dose plus concentrée. C’est une alternative pertinente car les récidives de cancer du sein, quand elles ont lieu, sont quasiment toujours localisées au niveau de la zone opérée.
L’objectif de cet essai de phase II proposé à l’IGR (et à Boston, USA) est de définir la dose optimale à délivrer en irradiation partielle accélérée, pour un bénéfice au moins équivalent à l’irradiation conventionnelle.

D’autres travaux de recherche sont en cours à l’IGR. Consulter le dossier...

Plus d’informations : http://www.igr.fr/

Résolution de rentrée… Se mettre dans la course, courir solidaire !

Car bouger, c’est bon pour la santé, pour la ligne, pour le moral… et même pour prévenir du cancer du sein d’après l’Institut de cancérologie Gustave Roussy (IGR) et l’Inserm*.

Oui, mais comment se motiver ? En se créant un objectif, une date… Quoi de plus motivant que « courir solidaire »… pour financer la recherche contre le cancer du sein ?

RV Dimanche 4 octobre 2009 « Odysséa – Paris »
à 9h sur l’esplanade du Château de Vincennes
Pour un parcours familial de 5 ou 10 km de marche ou de course
Métro Château de Vincennes
Inscriptions : http://www.igr.fr/ ou http://www.odyssea-paris.com/

« 5 KM de Shopping solidaire » au Printemps
Samedi 26 septembre 2009 de 10h à 19h30, au Printemps Nation

Dans le cadre de la marche-course caritative Odysséa Paris, l’Institut de cancérologie Gustave Roussy (IGR, Villejuif) et le Printemps Nation organisent une journée de shopping solidaire, intitulée « 5 km de shopping solidaire » ; 5 espaces d’animation et de vente d’objets roses, au profit de la lutte contre le cancer du sein. Les bénéfices de ces ventes soutiendront un programme de recherche pour la mise au point de traitements personnalisés du cancer du sein, mené à l’Institut Gustave Roussy.

Merci à "Presse & Papiers" pour ces informations... http://www.pressepapiers.fr


*l’équipe de recherche en épidémiologie, Inserm – Institut Gustave Roussy (ERI 20), a montré que plus on pratique d’activités physiques, plus on diminue le risque de cancer du sein, dés lors qu’il s’agit d’une activité physique soutenue. (Résultats publiés dans la revue Cancer Epidemiology, Biomarkers and Prevention, janvier 2006)

lundi 14 septembre 2009

Les dangers des Acides Gras Trans

Jean-Michel Chardigny, chercheur au département de nutrition à l'INRA, estime qu'il "va bien falloir un jour éradiquer les Acides Gras Trans (AGT) industriels de l'alimentation humaine. Ce sont les seules graisses qui n'apportent rien en termes de nutrition et qui ont des effets délétères sur la santé". Plusieurs études réalisées dans les années 90 ont montré que les AGT augmentaient le mauvais cholestérol et diminuaient le bon. Concernant la dangerosité de ces graisses, "Le Figaro" cite également le professeur Philippe Bougnoux, chercheur à l'Inserm et cancérologue au CHU de Tours : "Les éléments de présomption sont très forts pour les tumeurs du sein et du côlon mais il n'y a pas encore de preuve formelle". Le journal ajoute qu'on soupçonne aussi une action directe des AGT dans la survenue de nombreux autres troubles, comme l'obésité, le diabète et certaines anomalies neurologiques, même si aucune certitude n'a pu être établie à ce sujet.

Le Figaro - 11/09/2009

Enfin un peu de bon sens !!! Que j'aime lire cela ! Je ne comprends toujours pas pourquoi ces Acides Gras Trans ne sont pas éradiqués de notre alimentation !... En attendant qu'ils le soient, lisons attentivement les étiquettes et évitons le plus possible les plats préparés et les gâteaux industriels.

dimanche 13 septembre 2009

Une poignée de porte anti-grippe A

Après les fabricants de masques et de gels antibactériens, ce sont peut-être des inventeurs d'une poignée de porte un peu spéciale qui vont faire fortune grâce à la grippe A. La poignée "anticontamination" a été inventée par la société nantaise Ulna. Son secret ? Il suffit d'une légère pression du coude ou de l'avant-bras pour ouvrir une porte. Cela évite ainsi à la poignée d'être touchée par la main, important vecteur de contamination. Des tests bactériologiques ont d'ailleurs montré que cette poignée est trois fois moins contaminée que les poignées de porte classiques.



Consulter l'article complet...

doctissimo.fr 13/09/2009

Grippe A : Peut-on préparer son organisme à affronter la grippe ?

Surfant sur la potentielle pandémie de grippe A(H1N1), plusieurs laboratoires vantent les érites de gélules pour lutter contre les virus. Existe-t-il des "recettes" pour mieux préparer son organisme à affronter la grippe ?

"Il n'y a pas de lien entre alimentation et risque infectieux sauf, évidemment, pour les personnes en dénutrition", résume Serge Hercberg, vice-président du Comité stratégique du programme national nutrition santé (PNNS). "Toute malnutrition augmente la vulnérabilité aux infections", rappelle le Réseau Environnement Santé (RES).

Manger équilibré et sans excès. Tel est le mot d'ordre pour renforcer ses défenses immunitaires. La suralimentation, qui peut se traduire par un excès d'apport en lipides ou en sucres ajoutés, baisse la résistance bactérienne. "Toute alimentation industrielle transformée (sodas, nuggets...) réduit la concentration en micronutriments et favorise la baisse des défenses immunitaires", affirme le nutritionniste Laurent Chevallier.

Huîtres, ail et champignons. Certains aliments doivent être privilégiés. Ainsi, "les fruits apportent des micronutriments, vitamines et antioxydants qui s'opposent aux radicaux libres pour renforcer les défenses immunitaires", souligne le docteur Arnaud Cocaul, nutritionniste à l'hôpital parisien de la Pitié-Salpêtrière. "Il faut manger des crudités et des légumes verts, riches en vitamine C et en fer, le fer végétal étant mieux absorbé", précise le docteur Catherine Delplanque, homéopathe, qui préconise, chaque matin, le cocktail 421 (4 oranges, 2 citrons, 1 pamplemousse).

"On ne doit pas manquer de zinc, très présent dans les huîtres", insiste le docteur Chevallier, ni de sélénium, ni de "protéines, notamment pour leurs acides aminés indispensables", complète Jacques Fricker, médecin nutritionniste. Ne pas oublier non plus "la vitamine D, nutriment essentiel ; or 70 % des Français en sont déficitaires en hiver", insiste le docteur David Servan-Schreiber. Autres "dadas" de l'auteur du best-seller Guérir : "Les champignons, notamment les japonais ou les pleurotes, parce qu'ils stimulent eux aussi les défenses immunitaires" ainsi que "l'ail, l'oignon et l'échalote, qui aident à lutter contre les infections". Et David Servan-Schreiber d'ajouter : "Je constate que les patients qui ont une alimentation équilibrée (plus de fruits et légumes, moins de viandes) et qui ne fument pas me disent tous "j'ai moins de rhume"".

Par ailleurs, "des études montrent que les probiotiques améliorent la réponse vaccinale, et les prébiotiques (fibres alimentaires présentes dans de nombreux végétaux) fortifient la flore intestinale", poursuit Jean-Michel Lecerf, médecin nutritionniste à l'Institut Pasteur de Lille. Quant aux fameux "acides gras essentiels (omega 3, omega 6), ils renforcent les défenses immunitaires en général", selon le docteur Fricker.

L'illusion des compléments alimentaires. "Les compléments alimentaires n'ont aucun intérêt, ce n'est que du marketing, lâche Serge Hercberg. Pis, une prise excessive, notamment en béta carotène, peut comporter des risques."

Petite liste de courses pour rester en forme :



  • Protéines. D'origine animale (viandes, poissons, oeufs...) ou végétale (céréales, légumineuses, soja, lentilles, etc.).

  • Zinc. Huîtres, fruits de mer, foie de veau, germe de blé, etc.

  • Sélénium. Noix, huîtres, thon en conserve, abats, hareng, etc.

  • Vitamine C. Kiwis, goyaves, poivrons, brocolis, etc.

  • Vitamine D. Poissons, etc.

  • Probiotiques. Produits laitiers fermentés renfermant des bactéries lactiques, miso, etc.

  • Prébiotiques. Avoine, sarrasin, orge, pommes de terre, etc.


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lemonde.fr 11/09/2009

Rouge passion !

Stratagemme passionnément !

samedi 12 septembre 2009

Grippe A en Asie...

Le Japon va commander des vaccins contre la grippe A (H1N1) pour traiter 50 millions de personnes, rapporte un journal local, soit environ ¥100 milliards. Le pays peut produire des vaccins pour 18 millions de personnes grâce à ses propres laboratoires mais le gouvernement souhaiterait en avoir assez pour 53 millions, soit la moitié de la population environ. Le gouvernement espère être prêt à vacciner début eptembre. Le virus a atteint un stade épidémique au Japon depuis la fin août, selon l'OMS.

Reuters - 11/09/2009


La Chine pourrait connaître cet automne "plusieurs dizaines de millions" de cas de grippe H1N1, a déclaré Liang Wannian, vice-directeur du Bureau des urgences au ministère de la Santé, ajoutant que des morts seront "inévitables". Le pays le plus peuplé du monde avec 1,3 milliard d'habitants, prévoit de vacciner 5% de la population, soit 65 millions de personnes, d'ici à la fin de l'année.

AFP - 11/09/2009

vendredi 11 septembre 2009

5e journée nationale de la prostate

L'Association Française d'Urologie organise le mardi 15 septembre 2009 la 5ème Journée Nationale de la Prostate. Intitulée « Prostate, vous avez le droit de savoir », elle a pour objectif de répondre sans tabou à toutes les questions et de faire connaître les différentes pathologies touchant la prostate, dont le cancer.

Les 15 et 16 septembre 2009, de 9 h à 19 h, les personnes désirant s'informer pourront contacter des urologues qui répondront en toute confidentialité au numéro indigo suivant : 0820 366 110. La 5ème édition de la Journée Nationale de la Prostate permettra de sensibiliser les hommes à cet organe peu connu. Elle se déroulera pendant la semaine européenne de l’urologie organisée par l’European Association of Urology (EAU), qui a pour vocation d'informer le grand public sur les pathologies urologiques les plus répandues : incontinence urinaire, dysfonction érectile, hypertrophie bénigne de la prostate et cancer de la prostate.

Le cancer de la prostate est le premier cancer chez l’homme avec plus de 66 000 nouveaux cas estimés en 2008 en France. D'évolution lente, il a pour particularité de rester longtemps asymptomatique. Aujourd’hui, le dépistage du cancer de la prostate fait l’objet d’une controverse scientifique. Les réticences exprimées à l’égard du dépistage systématique du cancer de la prostate sont principalement fondées sur la crainte de surdiagnostics et les doutes sur son efficacité réelle. Plusieurs études ont été menées récemment à ce sujet. Les résultats de ces études seront analysés et commentés par l’Association Française d’Urologie qui fera des propositions à la lumière de ces nouvelles données.



De son côté l'Institut national du cancer (INCa) a lancé un programme de recherche sur le cancer de la prostate dont les résultats seront connus en mars 2010.

Site guerir.fr de David Servan-Schreiber

Cancer de la prostate et Virus

Un virus découvert dans certains cancers de la prostate...

Des chercheurs ont observé un rétrovirus au sein de plusieurs cancers de la prostate, sans pouvoir dire si le virus est la cause ou la conséquence de la tumeur. Le cancer de la prostate pourrait-il être lié à un virus ? C'est ce que viennent de suggérer des scientifiques américains, Ila Singh et une équipe de chercheurs du centre médical de l'université de Columbia (New York). Ils publient les résultats d'une étude prouvant que des cancers de la prostate, dits de haut grade (particulièrement agressifs) contiennent l'ADN et les protéines virales d'un rétrovirus connu pour infecter les souris (Pnas, 7 septembre 2009) !

Ce n'est pas la première fois que l'on implique un agent viral dans un cancer humain : les papillomavirus sont à l'origine du cancer du col de l'utérus, le virus de l'hépatite B peut aboutir à un cancer primitif du foie, et le virus d'Epstein-Barr provoque le lymphome de Burkitt (une tumeur de la mâchoire). Chez l'homme, plusieurs études épidémiologiques avaient indiqué depuis l'an 2000 que l'infection et l'inflammation chronique pouvaient jouer un rôle dans le développement du cancer de la prostate.

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Lefigaro.fr 09/09/09

jeudi 10 septembre 2009

Lait : La plupart des adultes ne le digère pas

La plus grande partie de l’humanité ne digère plus le lait à l’âge adulte. Seule en Europe, une majorité de la population supporte ce breuvage. Cette capacité serait d’abord apparue en Europe centrale et non plus au nord comme on le pensait.

La galactosidase, une enzyme lactase responsable de l'hydrolyse du lactose. L’Homme n’est pas fait pour consommer du lait à l’âge adulte. Historiquement, une fois le sevrage réalisé l’organisme cesse de fabriquer la lactase, l’enzyme dégradant le sucre contenu dans le lait, le lactose, ce qui le rend indigeste. Cependant, il y a environ 7000 ans, à la fin de l’âge de pierre, des mutations sont apparues, elles ont entraîné la persistance de la lactase à l’âge adulte et se sont ensuite transmises et répandues dans certaines populations plus que d'autres.

Aujourd’hui, 85% des adultes du Nord de l'Europe parviennent à digérer le lactose. Mais, dans le reste du monde, le taux de personnes pouvant digérer le lait diminue considérablement après l'enfance. La tolérance des adultes au lait semble diminuer à mesure que l'on descend vers le Sud en partant de la Scandinavie.

Auparavant, on pensait que la sélection naturelle avait favorisé les buveurs de lait du Nord en raison de leur plus grand besoin en vitamine D dans leur alimentation. Les personnes vivant dans la plupart des régions du monde fabriquent en effet naturellement de la vitamine D dès qu’elles s’exposent au soleil, mais sous des latitudes septentrionales il n'y en a pas assez pour en synthétiser la plupart de l'année.

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Sciences et Avenir.com 02/09/2009

mercredi 9 septembre 2009

Pharma : Partenariats et Collaborations

D'après une étude sur les tendances de l'industrie pharmaceutique, les accords de partenariat et de licence ont la cote auprès des laboratoires. Plus de la moitié des acteurs de ce marché ont l'intention de renforcer leurs collaborations avec des concurrents dans les cinq ans à venir. L'oncologie est perçue comme le domaine thérapeutique qui sera le plus lucratif dans le futur (et pour cause...), davantage que l'immunologie, les traitements respiratoires ou anti-inflammatoires, perçus comme modérément attractifs.

Financial Times - 04/09/2009

mardi 8 septembre 2009

VIH : Deux nouveaux anticorps contre le VIH

Une équipe internationale de chercheurs a découvert deux nouveaux anticorps puissants contre le VIH. Ils présentent des capacités de neutralisation plus importantes que les quatre anticorps déjà connus et à partir desquels il s'est pour l'instant révélé impossible de mettre au point un vaccin efficace. Dix fois plus puissants, ces deux nouveaux anticorps ont été isolés chez un patient africain. Ils relancent l'espoir de mettre au point un vaccin contre le sida, mais de nombreuses études vont devoir être réalisées pour comprendre le fonctionnement de ces derniers et en faire la base d'un vaccin pouvant être testé sur l'animal puis l'homme. D'après les experts, plusieurs années seront nécessaires pour y parvenir.

Depuis 1987, une centaine d'essais ont déjà été lancés dans le monde, mais sans succès. Les investissements mondiaux dans la recherche d'un vaccin contre le sida, après avoir régulièrement augmenté pendant huit ans, ont brusquement chuté de 10% en 2008, à $868 millions, après l'échec en 2007 d'un essai prometteur de Merck aux Etats-Unis. Depuis cet événement, les National Institutes of Health, qui contribuent largement au financement de la recherche contre le sida, ont encouragé les chercheurs à se concentrer sur les "questions fondamentales". D'après Anthony Fauci, directeur du National Institute of Allergy and Infectious Diseases, rattachés aux NIH, une telle découverte est le résultat de cette nouvelle stratégie.

The Wall Street Journal Europe - 04/09/2009

lundi 7 septembre 2009

Le cancer intéresse les laboratoires

Quelque 860 candidats médicaments contre le cancer seraient actuellement en développement, soit plus de deux fois le nombre de médicaments expérimentaux testés dans le domaine des maladies cardiovasculaires. L’une des raisons de cet essor est l’avancée de la science, avec en particulier des découvertes génétiques qui permettent de concevoir des médicaments pouvant cibler les différents aspects d’une tumeur. Pour autant, peu de molécules seront finalement commercialisées. En 2008, seulement deux nouveaux médicaments ont reçu une AMM, et un cette année. "Le cancer, ce n’est pas une seule maladie", mais "des dizaines" voire "des centaines" de maladies, explique Robert Weinberg, biologiste du cancer au MIT. Les bénéfices obtenus avec les nouveaux traitements se limitent parfois à l’allongement de quelques semaines de la durée de vie des patients, pour des coûts qui atteignent souvent plusieurs milliers de dollars par mois. Selon IMS Health, les anticancéreux sont les médicaments ayant réalisé les plus grosses ventes dans le monde depuis 2006, et aux Etats-Unis depuis 2008. Il y a quelques décennies pourtant, ce domaine thérapeutique intéressait peu les laboratoires.

International Herald Tribune – 03/09/09

Cancer : progression...

213 milliards de dollars : c'est le coût de l'ensemble des cancers qui seront détectés dans le monde en 2009, soit 12,9 millions de nouveaux cas, selon une étude présentée lors d'une conférence à Dublin, organisée par la Fondation Lance Armstrong. L'étude prévoit aussi un déficit des dépenses de traitement d'environ 151 milliards de dollars. D'après les prévisions, 16,8 millions de nouveaux cas de cancers devraient être détectés dans le monde en 2020, et 27 millions en 2030. "Ces nouvelles données montrent parfaitement quelle sera la trajectoire de progression du cancer si aucune action n'est immédiatement engagée", prévient Ala Alwan, responsable de l'OMS en charge des maladies non contagieuses et de la santé mentale.

dimanche 6 septembre 2009

Saumon : élevage intensif au Chili

Deuxième producteur mondial de saumon, le Chili doit abandonner son ambition de détrôner la Norvège. Une épidémie du virus AIS (anémie infectieuse du saumon), apparue en juillet 2007, ne cesse de s'étendre, faisant des ravages. Ce virus, détecté à l'origine en Norvège dès 1984, entraîne une forte mortalité dans les élevages.

L'épidémie dévoile les abus de l'élevage intensif et le manque de régulation de la part du gouvernement. "C'est un nouveau Far West, mais sans shérif", lance Juan Carlos Cardenas, directeur du Centre pour le développement durable (Ecoceanos). Cette ONG dénonce les méfaits irréparables sur l'environnement, en raison notamment des déchets organiques rejetés par les saumons. "L'aquaculture est une industrie très polluante, explique M. Cardenas, car elle utilise beaucoup de produits chimiques et d'antibiotiques."

Au mois de juillet, l'ONG Oceana a contraint le gouvernement chilien à révéler que la salmoniculture avait utilisé 385 tonnes d'antibiotiques en 2007, soit 600 fois plus que la Norvège, pour une production quasiment identique cette année-là. "Nous ne sommes pas opposés à l'activité même, mais à la façon dont elle se déroule", précise M. Cardenas. Il réclame un meilleur contrôle des conditions sanitaires. Il est convaincu que le virus AIS a été introduit dans des algues importées de Norvège.

A Santiago, un projet de loi sur un "plan financier de sauvetage" de l'industrie salmonicole est à l'étude au Parlement. Il permettrait notamment aux multinationales de partir à la conquête de nouveaux sites, plus au sud, vers le détroit de Magellan.

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lemonde.fr 25/08/2009

En mai 2008, j'ai été effarée devant mon poste de télévision. L'emission Thalassa abordait ce sujet et nous livrait des informations ahurissantes ! Au Chili, le climat et la température de l'eau sont similaires à ceux que l'on trouve dans les pays nordiques. On a donc installé des parcs de culture intensive de saumons sur les côtes du Chili. La densité des saumons est énorme. Les dégections des animaux tapissent les fond sous-marin et étouffent tout ce qui vit : plantes aquatiques et la plupart des espèces marine. Les pécheurs indépendants ont vu rapidement leur activité décroître... Aujourd'hui, la pollution est telle, que la zone n'est plus exploitable, les saumons tombent tous malade... Et le pire, c'est que le Chili n'envisage pas d'arrêter cette production !

Mais que font-ils à notre planète ?

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Corail et traitement de la douleur

D'après un article publié dans le "British Journal of Pharmacology", une substance issue d'un corail mou de Taïwan pourrait être une réponse antalgique à envisager pour certaines douleurs chroniques d'origine neurologiques, lorsque les médicaments existants s'avèrent inefficaces.

Le Monde – 05/08/09

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Peptides thérapeutiques

"L'Usine Nouvelle" indique que de nombreuses entreprises étudient les peptides naturels afin de s'en servir comme modèles pour la synthèse de nouveaux médicaments. Les peptides, formés d'acides aminés, sont les éléments essentiels d'une protéine. Près de huit cents projets sont actuellement en R & D. Les peptides présentent en effet plusieurs avantages dans le domaine thérapeutique : une faible toxicité, une rapidité de fabrication, la possibilité de programmer leur libération dans l'organisme sur plusieurs mois, ainsi qu'un coût raisonnable. Près d'un tiers des peptides développés entre 2000 et 2007, à raison de dix-sept chaque année en moyenne, visaient des maladies métaboliques. Une cinquantaine de peptides thérapeutiques sont aujourd'hui disponibles dans le monde.

L'Usine Nouvelle - 27/08/09

samedi 5 septembre 2009

Mitochondries et maladies héréditaires

Une équipe de l'Institut de recherche sur les primates de l'Oregon a mis au point une technique permettant d'éviter la transmission des maladies héréditaires provenant de défauts génétiques situés dans les mitochondries, molécules d'ADN transmises uniquement par la mère. La technique, testée avec succès chez les macaques, permet d'intervenir avant la fécondation. Le noyau d'un ovule est transféré, sans ses mitochondries, dans l'ovule d'une donneuse, dépourvu de noyau mais conservant ses mitochondries. L'ovule ainsi obtenu est ensuite normalement fécondé.

Le Figaro - 27/08/09



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Surréaliste !! Un médecin américain rappe contre la grippe A

Le docteur John Clarke, un praticien new-yorkais, a réalisé un clip amateur où il chante des mises en garde contre la grippe A.

Un médecin américain combat la grippe A/H1N1… en chantant. Le docteur John Clarke, un praticien de New-York, rappe dans une petite vidéo contre le virus. Il fait partie d'une dizaine de finalistes d'un concours organisé par le département américain à la Santé. Le but était de sélectionner les méthodes les plus efficaces pour avertir les américains contre le virus.

"H1N1 sort les crocs, jamais de sourire/ On l'appelle grippe porcine, parce qu'y a rien de pire", chante (en anglais) le Docteur Clarke dans cette vidéo amateur mise en ligne par le gouvernement.
"H1N1 est dans le coin/ Sors le gel anti-germes/ Et lave-toi les mains", ajoute-t-il dans sa chanson.
"H1N1 est dans les parages/ Protège-toi pour lui faire barrage", conclut John Clarke qui, dans la presse locale s'est dit heureux que le "gouvernement américain soutienne une vidéo de hip hop".

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NOUVELOBS.COM 05/09/2009

Un régime faible en laitages est dangereux pour la santé des os

États-Unis - Les Dr Merrill et Aldana de l’université de Brigham (Utah), ont étudié les conséquences d’un régime riche en végétaux et céréales mais pauvre en viandes, poissons et laitages sur la santé osseuse.

Le but premier de l’étude était d’analyser l'influence de l’alimentation sur le risque de maladies cardiovasculaires. Les chercheurs se sont intéressés au "projet d’amélioration de la santé coronaire", un programme d'étude du mode de vie visant à réduire les facteurs de risque de maladie coronarienne.

Les participants ont été soumis pendant quatre semaines à un régime alimentaire pauvre en graisses, protéines animales, protéines laitières, sucre et sel, mais riche en légumes, fruits et céréales complètes. Des prélèvements sanguins ont été réalisés au début de l’étude, au bout de six semaines et de six mois.

Au bout de six semaines, le taux de magnésium des participants était plus élevé, mais leurs taux de calcium et de vitamine D avaient baissé de façon significative. Au bout de six mois, leurs taux de calcium, phosphore, et vitamine D avaient baissé au point d’augmenter leur taux d’hormone parathyroïdienne (PTH), qui favorise la libération du calcium dans le sang.

Manque de calcium, de vitamine D (servant à fixer le calcium sur les os) et hausse de la PTH sont le signe d’une mauvaise santé osseuse. Cette étude abonde dans le sens des nutritionnistes, qui recommandent un régime alimentaire équilibré et varié.

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mxisciences.com 2009-08-10

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Grippe A : La peur d'un virus mutant

Avec l'arrivée de l'automne, les pouvoirs publics craignent l'apparition d'une souche plus dangereuse de la grippe A, un virus pour l'instant très contagieux mais peu virulent. D'après les chercheurs, le H1N1, apparu il y a dix ans chez le porc, ne possèderait pas un potentiel important de recombinaison avec les autres virus en circulation chez l'homme, notamment le H5N1. Bruno Lina, directeur du Centre national de référence de la grippe, explique dans la revue "Politis", que les chercheurs ayant travaillé sur la grippe aviaire "ont tout fait pour faciliter cet événement en laboratoire, et qu'ils n'ont obtenu que trois réassortiments en trois ans d'efforts. Soit une probabilité de 1 sur 100 millions". En théorie, le risque existe donc, mais en pratique il reste limité. D'autant que même si un virus mutant apparaissait, rien de permet d'assurer qu'il serait apte à se transmettre puis à se maintenir.

Politis - 03/09/09

Survivre à la grippe A avec système immunitaire faible : c'est possible !

Une jeune femme immunodéprimée à la suite d'une chimiothérapie, a survécu après avoir reçu par voie intraveineuse un traitement de zanamivir (Relenza), seulement en inhalation orale. Ce cas est décrit dans la revue médicale britannique des médecins du University College Hospitals de Londres.

AFP - 04/09/2009

Grippe A : vaccination prioritaire pour 15 millions de Français

Les experts du Comité de lutte contre la grippe, qui est présidé par Jean-Claude Manuguerra (virologue de l'Institut Pasteur), viennent de dresser la liste des personnes à vacciner en priorité contre le virus H1N1. Le Haut Comité de santé publique devrait examiner cette liste, avant que Roselyne Bachelot ne prenne les décisions finales. D'après "Aujourd'hui en France", les experts proposent de vacciner prioritairement 15 millions de personnes : 800 000 femmes enceintes, 2 millions d'enfants de moins de 2 ans, 9 millions de malades chroniques (asthmatiques, insuffisants respiratoires, diabétiques, immunodéprimés et insuffisants cardiaques) et 3 millions de personnels exposés, à savoir les professionnels de santé, les pompiers et les policiers. Les enseignants ne font pas partie de la liste. Les personnes prioritaires recevront un courrier de leur caisse d'assurance-maladie. Il contiendra "un bon nominatif qu'il faudra présenter dans le centre de vaccination de son quartier", indique le Comité. Dans une interview accordée au quotidien, Carmen Kreft-Jaïs, directrice du département de pharmacovigilance de l'Afssaps, rappelle que "quelle que soit la politique vaccinale décidée par la France, il faudra suivre les effets potentiellement indésirables de ces vaccins", et que cette tâche incombera notamment aux médecins et pharmaciens, qui devront, le cas échéant, remplir des fiches de déclaration d'effets indésirables.

Aujourd'hui en France - 04/09/09

vendredi 4 septembre 2009

COV - Composés Organiques Volatils

Plus de 100 000 substances chimiques émaillent notre quotidien, et un certain nombre de produits de consommation courante émettent dans l'air ambiant des Composés Organiques Volatils (COV), qui sont nocifs. C'est le cas des produits d'entretien ménagers, des désodorisants, mais aussi des tapis et de certains meubles. 5 colles à moquette sur 8 dégageraient également une quantité non négligeable de COV dans l'atmosphère. C'est le constat d'une nouvelle enquête réalisée par l'UFC-Que Choisir, selon laquelle l'air intérieur des maisons est 5 à 10 fois plus pollué que l'air extérieur.

Grippe A : Le virus ne devrait pas muter

Une étude américaine montre que le H1N1 ne se combine pas avec les autres souches de la grippe saisonnière pour former un «super-virus». Il est en revanche bien plus virulent que celles-ci.

Enfin une nouvelle rassurante sur le front de la lutte contre la grippe A H1N1. Selon une étude publiée mardi par l'Université américaine du Maryland, le virus responsable de la pandémie ne devrait pas muter et ne devrait donc pas devenir plus virulent qu'il ne l'est déjà. Utilisant des furets infectés par trois différents virus de la grippe, dont le H1N1, des chercheurs ont observé que ce dernier ne se combinait pas avec les deux autres souches virales de la grippe saisonnière 2009 pour former un «super-virus».

En revanche, l'étude montre que le H1N1 est déjà plus virulent que les deux autres virus. Au cours de cette étude, il a écarté les virus de la grippe traditionnelle, se reproduisant dans le corps des furets en moyenne deux fois plus rapidement. «Le H1N1 a toutes les caractéristiques d'un pathogène totalement adapté à l'organisme humain», observe le virologue Daniel Perez, directeur du programme agricole de prévention et de contrôle de la grippe aviaire basé à l'Université du Maryland, et principal auteur de ces travaux. «Je ne suis pas surpris que ce virus soit plus virulent pour la simple raison qu'il est nouveau et que les sujets infectés n'ont pas eu le temps de développer une immunité, alors que les autres pathogènes plus anciens de la grippe se heurtent à une résistance immunitaire», explique ce spécialiste.

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lefigaro.fr 02/09/2009

Au bord de l'eau...




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    jeudi 3 septembre 2009

    Grippa A et rentrée scolaire en France

    Avez-vous été préparé au risque d'épidémie de grippe A dans votre école ?

    Absolument pas. Nous venons de recevoir la plaquette ministérielle à distribuer aux familles jeudi. Il est écrit dans ce dépliant que "les responsables des écoles et des établissements scolaires se sont préparés à gérer les cas groupés de grippe A (H1N1) qui surviendraient dans le cadre scolaire", mais c'est faux ! Nous n'avons été formés à rien du tout, nous n'avons pas reçu d'information autre que cette plaquette. L'inspecteur d'académie des Bouches-du-Rhône nous a juste demandé de désigner un référent "grippe A" au sein de l'établissement. Le 30 août, le Bulletin officiel a publié une information sur les gestes barrières, et c'est tout. Tout ce que je sais sur la grippe A, je l'ai appris par moi-même, en naviguant sur Internet.


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    lemonde.fr 02/09/2009

    Argentine : Cancer et galectine-1

    Argentine - L’équipe du Dr Rabinovich de l’Institut de biologie et de médecine expérimentale (IBYME) de Buenos Aires a annoncé la découverte d’un mécanisme du système immunitaire qui pourrait améliorer les traitements contre le cancer, l’arthrose, la sclérose en plaques et le diabète.

    "Nous avons trouvé les mécanismes moléculaires qui désactivent le système immunitaire", telle est la déclaration de Gabriel Rubinovich en conférence de presse. Ce mécanisme permet de désactiver le système immunitaire lorsqu’il agit de façon contre-productive ou, à l’inverse, de l’activer lorsqu’il ignore une tumeur au lieu de la combattre.

    La clé de cette découverte est la galectine-1. Les galectines sont des protéines qui font l’objet de nombreuses études. Elles sont en effet liées à plusieurs phénomènes biologiques tels que la formation des organes, les métastases des tumeurs, la division et la mort des cellules. La galectine-1 est une protéine surexprimée par de nombreux cancers et intervient dans le développement de certaines tumeurs.


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    maxisciences.com 16/08/2009

    Merci à Zed pour son commentaire qui nous a fait connaître cette découverte !

    Virus et évolution des espèces

    Environ 8 % de l'acide désoxyribonucléique (ADN) d'Homo sapiens est composé de séquences transmises par des virus à ses ancêtres. Des chercheurs français viennent d'apporter la démonstration, publiée cet été dans la revue Proceedings of the National Academy of Sciences (PNAS), que les mammifères doivent à des gènes viraux une faculté indispensable à leur reproduction : la formation du placenta.

    (Entre le chimpanzé et l'Homme la différence entre les génomes respectifs "ADN" est de 1% seulement !)

    Les virus en cause appartiennent à une catégorie bien particulière de ce bestiaire : ce sont des rétrovirus - dont le représentant le plus tristement célèbre est le VIH, responsable du sida. "Les rétrovirus ont cette propriété remarquable d'intégrer leur patrimoine génétique aux chromosomes de la cellule-hôte, explique Thierry Heidmann (Institut Gustave-Roussy, CNRS, université Paris-XI), coauteur de ces travaux. Ainsi, lorsque la cellule infectée est une cellule germinale - spermatozoïde ou ovule -, le patrimoine génétique viral est transmis à la descendance de l'individu infecté."

    Habituellement, les séquences génétiques ainsi passées d'un rétrovirus à un organisme vivant ne sont pas "exprimées" par celui-ci. C'est-à-dire qu'elles ne conduisent pas à la synthèse de protéines : elles demeurent, en somme, silencieuses.

    "La question qui se pose est en effet de savoir comment un événement aussi rare et accidentel que l'entrée d'un rétrovirus dans une cellule germinale peut jouer un rôle déterminant dans l'émergence d'un phénomène biologique aussi crucial que la placentation", ajoute M. Heidmann. Les auteurs n'en forment pas moins l'hypothèse audacieuse - qui doit encore être étayée - que l'apparition des mammifères et de leur curieux mode de reproduction ait pu avoir été suscitée par l'introduction, dans le génome de leur ancêtre commun, d'un rétrovirus primordial. Il y a cependant un hic. S'il a eu lieu, cet événement se serait produit il y a quelque 100 millions d'années, alors même que les gènes rétroviraux de syncytine aujourd'hui présents chez les primates ont été introduits il y a seulement 40 millions d'années. Chez les rongeurs, l'introduction de ces séquences ne remonte même qu'à 20 millions d'années. "Il est possible que des infections successives se soient produites au cours de l'évolution et que les gènes nécessaires à la placentation aient été progressivement remplacés au sein de chaque espèce, répond M. Heidmann. Cela expliquerait pourquoi tous les mammifères ne disposent pas tous strictement du même fonctionnement placentaire."

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    Lemonde.fr 28/08/2009



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    Framboise

    Cultivée ou sauvage, la framboise est peu calorique, mais elle regorge de vitamine C. En effet une portion de 100 g fournit 40 kcal et 25 mg de vitamine C, soit pour un adulte, plus de 20% de l’apport journalier recommandé. Les framboises sont également riches en acide folique, en potassium et en fer. Quant aux petites graines contenues dans le fruit, elles apportent des fibres liposolubles. La framboise apporte enfin des anthocyanines, des substances au pouvoir antioxydant largement démontré. Un conseil enfin : si vous vous lancez dans la cueillette de framboise, consommez-les rapidement car elles s’abîment très vite. Ou alors, optez pour la congélation.

    L’acide ellagique de la framboise qui serait aussi actif que les médicaments connus pour bloquer l’angiogenèse des cellules cancéreuses. En d'autres termes, cela signifie que cela bloque la croissance de vaissaux sanguins indispensables pour nourrir les tumeurs.

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    Quelques études démontrent que des extraits de mûre, ainsi que des extraits de framboise, inhiberaient la croissance de différentes cellules cancéreuses in vitro, soit des cellules du foie, du sein, du côlon, du poumon et de la bouche3-6. Les mécanismes responsables de ces effets ne sont pas encore très bien connus, quoique les auteurs supposent que l’acide ellagique, la vitamine C ou d’autres composés antioxydants pourraient être impliqués. Récemment, une équipe de chercheurs a constaté que des extraits de framboise noire inhiberaient in vitro l’apparition et la croissance de vaisseaux sanguins autour de tumeurs, prévenant ainsi le processus menant au cancer.

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    mercredi 2 septembre 2009

    Risques du tamoxifène

    Le tamoxifène est une molécule utilisée depuis plus de trente ans dans le traitement de certains cancers du sein. En bloquant l'activité del'œstrogène, le tamoxifène permet de réduire le risque de récidive des cancers mammaires réceptifs à cette hormone. La plupart des femmes ayant souffert d'un cancer du sein de ce type se voient prescrire du tamoxifène pendant plusieurs années après la thérapie initiale. Une nouvelle étude, publiée dans la revue "Cancer Research", suggère pourtant qu'une utilisation prolongée du médicament augmenterait le risque de développer un autre type de tumeur. Les femmes ayant pris du tamoxifène pendant au moins cinq ans auraient quatre fois plus de risques de développer un cancer du sein non réceptif à l'œstrogène, un carcinome plus rare, mais aussi plus agressif et difficile à soigner.

    Royaume-Uni, The Independent, The Times - 26/08/09

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    Recherche sur le cancer


    Cette affiche a vu le jour il y a quelques mois en France. Je voulais la partager avec vous car je trouve que son message est plein d'espoir même s'il reste encore beaucoup de chemin à parcourir pour soigner tous les cancers. Mes pensées vont à tous les chercheurs du monde entier qui oeuvrent et dédient leur vie à sauver des vies.


    En attendant, jouons la carte de la Prévention. Cette carte est telle un joker qui a le pouvoir de nous sauver la vie ! A nous de décider de mettre toutes les chances de notre côté...


    La vie est belle !...

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    En France, il faudra voter une nouvelle loi sur les OGM d'ici juin 2010

    Saisi par des écologistes, le Conseil d'Etat a jugé illégal le décret qui devait transposer une directive européenne sur le sujet.

    Le Conseil d'Etat vient de rendre un arrêt, donnant à la France jusqu'à la fin de la prochaine session parlementaire pour se doter d'une loi qui transcrira dans le droit français la directive européenne 2001-18. Cette dernière impose notamment une meilleure information du public dans les procédures d'autorisation de dissémination volontaire et de mise sur le marché des OGM.

    L'affaire remonte à mars 2007. L'élection présidentielle approche et la Cour de justice des communautés européennes menace de sanctionner la France si elle persiste à ne pas retranscrire dans son droit national cette fameuse directive 2001-18, applicable à tous les Etats européens, au nom de la supériorité du droit européen sur les droits nationaux.

    Pour faire vite, le gouvernement de l'époque fait passer un décret, celui-là même qui est jugé illégal aujourd'hui.

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    mardi 1 septembre 2009

    Avancées en Génétique...

    Guérir des maladies jusque-là incurables, identifier des risques de cancers ou d'Alzheimer, détecter des prédispo-sitions héréditaires à d'autres pathologies... Les travaux sur le génome ouvrent des perspectives considérables.

    Les tests génétiques existent depuis une quinzaine d'années. On a ainsi identifié les gènes d'un millier de maladies rares - myopathie, leucodystrophie, maladie de Huntington... - ou les gènes de prédisposition à plusieurs cancers, notamment certains cancers du sein et du colon. Mais la majorité des 5 000 maladies génétiques recensées reste un mystère. Le champ d'exploration est vaste puisqu'on pense que chaque être humain possède un peu plus de 20 000 gènes... Sans parler de l'influence des gènes entre eux.

    Pour l'heure, le décodage complet d'ADN reste un événement. A ce jour, une quinzaine d'individus dans le monde auraient leur génome entièrement séquencé. Les généticiens maîtrisent de mieux en mieux la technique. «Le coût d'un décodage complet de génome s'effondre de mois en mois. Il sera à 10000 dollars à la fin de l'année et à 50 dollars en 2015 !

    C'est sans doute en cancérologie que les tests génétiques sont aujourd'hui les plus répandus, notamment dans les familles où de nombreux cas de cancers du colon ou du sein ont été recensés. En France, chaque année, 1 500 femmes « à risque » se font tester dans l'un des 40 centres spécialisés de l'Hexagone. Un chiffre appelé à croître dans les années à venir, selon les médecins. On estime en effet qu'il y a dans notre pays 32 000 femmes de 25 à 75 ans ayant une prédisposition génétique au cancer du sein. (Je rappelle que seuls 10% des cancers du sein sont liés à une prédisposition génétique, 90% non ! Toutes les femmes doivents être vigilantes. 1% des cancers du sein touchent les hommes)

    (Encore une parenthèse pour préciser que certains gènes ppeuvent provoquer une maladie qui se déclare systématiquement lorsque l’organisme le possède. En revanche certains gènes favorisent, si l’on peut dire, l’apparition de certaines pathologies comme le diabète ou certains cancers. On parle alors de "terrain". Dans ces dernières pathologies le milieu extérieur joue un grand rôle : le tabac, la pollution, le stress, l’alimentation et bien d’autres encore. En fait, les porteurs de ces gènes ont statistiquement plus de risque de développer la pathologie mais il se peut très bien que la maladie ne se déclare jamais.)

    Par ailleurs, grâce à la connaissance intime du fonctionnement de nos gènes, on commence à savoir réparer ou inhiber les anomalies (ce sont les thérapies géniques et les thérapies moléculaires). Un espoir fou de guérison pour tous ceux qui souffrent d'une maladie génétique à l'issue fatale (20 % d'entre elles aujourd'hui). Et là aussi, on sait maintenant qu'il existe une foule de variantes de chaque maladie génétique pour laquelle on peut apporter une réponse ciblée.
    Jusqu'où ira la révolution génétique ? La médecine prédictive va-t-elle prendre le pas sur la médecine thérapeutique ?

    Comme toujours, la science va plus vite que l'éthique. Et la question des tests génétiques sera traitée dans la révision des lois bioéthiques l'an prochain. Lors des débats publics préparatoires, achevés à la veille de l'été, les participants - citoyens et scientifiques - ont exprimé leur inquiétude face «à l'explosion des tests prédictifs en vente libre» et recommandé «l'interdiction absolue de communiquer ces tests à une autre personne que le patient concerné», y compris au sein de la famille. Ils ont même inventé une nouvelle «liberté fondamentale» : le droit de ne pas savoir» !

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    Le Figaro Magazine – 01/08/09

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