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dimanche 31 mai 2009

Harcèlement moral – Simples traces ou séquelles graves ?

La violence vécue peut laisser des traces bénignes, compatibles avec la poursuite d'une vie sociale pratiquement normale. Les victimes paraissent psychiquement indemnes, mais des symptômes moins spécifiques persistent, qui sont comme une tentative d'escamoter l'agression subie. Ce peut être de l'anxiété généralisée, de la fatigue chronique, de l'insomnie, des maux de tête, des douleurs multiples ou des troubles psychosomatiques (hypertension artérielle, eczéma, ulcère gastro-duodénal...), mais surtout des conduites de dépendance (boulimie, alcoolisme, toxicomanie).

D'autres victimes vont développer toute une série de symptômes qui se rapprochent de la définition du stress post-traumatique. Cette définition correspond à peu près à l'ancienne définition européenne de la névrose traumatique, développée à partir de la névrose de guerre durant la Première Guerre mondiale. Les agressions ou les humiliations sont inscrites dans la mémoire et sont revécues par des images, des pensées, des émotions intensives et répétitives, soit dans la journée, avec des impressions brusques d'imminence d'une situation identique, soit durant le sommeil, provoquant des insomnies et des cauchemars.

Pour ceux qui ont été harcelés dans l'entreprise, l'importance des conséquences à long terme n'est souvent perçue que lorsque, après un long arrêt de travail, ils paraissent aller mieux et qu'il leur est suggéré de retravailler. On voit alors réapparaître les symptômes : crises d'angoisse, insomnie, idées noires. Le patient entre dans une spirale: rechute, nouvel arrêt de travail, reprise, rechute... qui peut conduire à la désinsertion.

A suivre…

samedi 30 mai 2009

Harcèlement moral – La séparation

Lorsque le processus de harcèlement est en place, il est rare qu'il cesse autrement que par le départ de la victime. La séparation, quand elle peut se faire, est le fait des victimes, jamais des agresseurs. Ce processus de libération se fait dans la douleur et la culpabilité, car les pervers narcissiques se posent en victimes abandonnées et trouvent là un nouveau prétexte à leur violence. Dans un processus de séparation, les pervers s'estiment toujours lésés et deviennent procéduriers, profitant de ce que leur victime, pressée d'en finir, est encore prête à toutes les concessions. Même si les victimes, au terme d'un effort de séparation, perdent tout contact avec leur agresseur, on ne peut nier les conséquences dramatiques d'un passage de la vie où elles auront été réduites à la position d'objet. À partir de là, tout souvenir ou nouvel événement prendra un autre sens, lié à l'expérience vécue. Parmi les victimes de harcèlement, quelques-unes s'en sortent sans séquelles psychiques autres qu'un mauvais souvenir bien maîtrisé. Cela est surtout vrai lorsque le harcèlement a été extra-familial, et de courte durée.

A suivre…

vendredi 29 mai 2009

Des cellules souches ont été produites sans embryon

James Thomson, biologiste à l'Université de Madison, a réussi à créer des lignées cellulaires humaines à partir de Cellules Souches Pluripotentes induites (CSPi), sans utiliser d'embryons humains. Selon Michel Pucéat, directeur d’une équipe de recherche sur les cellules souches et la cardiogénèse à Evry, il s'agit "d'une avancée importante. Les CSPi ont l'avantage de pouvoir être dérivées de n'importe quel patient dont nous désirons étudier la pathologie". En outre, elles ne présentent pas de risque de rejet, et il est possible de les produire sans recourir à un vecteur viral, ce qui les rend accessibles à de nombreux laboratoires. Mais Michel Pucéat précise qu'avant qu'elles puissent remplacer les cellules souches embryonnaires en médecine régénérative, "il faudra vérifier leur stabilité et leur capacité à se différencier in vivo puis une fois dans l'organisme".


Le Figaro – 04/04/09

jeudi 28 mai 2009

Harcèlement moral – Traumatisme et dissociation

Autre conséquence, souvent ignorée, du traumatisme : la dissociation que l'on peut décrire comme un éclatement de la personnalité. Elle est définie comme la survenue d'une perturbation touchant des fonctions normalement intégrées comme la conscience, la mémoire, l'identité ou la perception de l'environnement. C'est un phénomène de défense contre la peur, la douleur ou l'impuissance face à un événement traumatique qui est si étranger à ce qui peut normalement se concevoir que le psychisme n'a d'autre recours que de le déformer ou le chasser de sa conscience. La dissociation opère une séparation entre le supportable et l'insupportable, lequel serait voué à l'amnésie. Elle filtre l'expérience vécue, amenant ainsi un soulagement et une protection partielle.

A suivre…

mercredi 27 mai 2009

Harcèlement moral – Epuisement psychique et décompensation

Les victimes, affaiblies lors de la phase d'emprise, se sentent maintenant directement agressées. Les capacités de résistance d'un individu ne sont pas illimitées, elles s'érodent progressivement et conduisent à un épuisement psychique. Au-delà d'une certaine quantité de stress, le travail d'adaptation ne peut plus se faire, et il y a décompensation. Des troubles plus durables se mettent en place. C'est en général au stade de la décompensation que les psychiatres rencontrent ces victimes. D'une façon étonnante, à ce stade, lorsque nous voyons des salariés harcelés sur leur lieu de travail et que nous leur proposons un arrêt de travail, il est rare qu'ils l'acceptent de peur que la situation empire.

Ces états dépressifs sont liés à l'épuisement, à un trop-plein de stress. Les victimes se sentent vides, fatiguées, sans énergie. Plus rien ne les intéresse. Elles n'arrivent plus à penser ou à se concentrer, même sur des activités très banales. Peuvent survenir alors des idées de suicide. Le risque est le plus grand au moment où elles prennent conscience qu'elles ont été flouées et que rien ne leur permettra d'être reconnues dans leur bon droit. Chez d'autres victimes, la réponse est physiologique: ulcères de l'estomac, maladies cardio-vasculaires, maladies de peau... On en voit certaines maigrir, s'affaiblir, exprimant par leur corps une atteinte psychique dont elles ne prennent pas conscience et qui peut aller jusqu'à la destruction de leur identité.

A suivre…

mardi 26 mai 2009

Harcèlement moral – Conséquences pour les victimes

La difficulté des transcriptions cliniques réside dans le fait que chaque mot, chaque intonation, chaque allusion a de l'importance. Tous les détails, pris séparément, paraissent anodins, mais leur ensemble crée un processus destructeur. La victime est entraînée dans ce jeu mortifère et peut réagir elle-même en retour sur un mode pervers, car ce mode de relation peut être utilisé par chacun de nous dans un but défensif. C'est ce qui amène, à tort, à parler de complicité de la victime avec son agresseur.

Le choc se produit lorsque les victimes prennent conscience de l'agression. Jusqu'alors, elles n'étaient pas méfiantes, elles étaient probablement même trop confiantes. Même si des personnes extérieures leur avaient fait remarquer leur soumission ou leur trop grande tolérance face à un manque de respect évident, elles auraient refusé de le voir. Brutalement, elles comprennent qu'elles ont été le jouet d'une manipulation. Elles se retrouvent désemparées, blessées. Tout s'écroule. L'importance du traumatisme vient de l'effet de surprise et de leur impréparation, conséquence de l'emprise. Lors du choc émotionnel, douleur et angoisse se mêlent. C'est une sensation d'effraction violente, de sidération, de débordement, d'effondrement que certaines victimes décrivent comme une agression physique.

A suivre…

lundi 25 mai 2009

Rencontre en Bourgogne...



Un papillon !

dimanche 24 mai 2009

Harcèlement moral – Le rôle des décideurs

Sur les lieux de travail, c'est aux décideurs (chefs d'entreprise, cadres, agents de maîtrise) de faire ensemble le choix de ne pas laisser faire, de refuser le harcèlement, de veiller qu'à chaque échelon la personne humaine soit respectée. Même si aucune loi ne réglemente le harcèlement moral, ils se doivent d'imposer le respect des individus et d'exclure racisme et sexisme à l'intérieur de l'entreprise. Les syndicats, dont le rôle est de défendre les salariés, devraient mettre dans leurs objectifs une protection efficace contre le harcèlement moral et les autres atteintes à la personne.

A suivre…

samedi 23 mai 2009

Harcèlement moral – Démotivation et gâchis

Certaines entreprises sont des “ presse-citrons ”. Elles font vibrer la corde affective, utilisent leur personnel en demandant toujours plus, en faisant miroiter beaucoup. Quand le salarié, usé, n'est plus assez rentable, l'entreprise s'en débarrasse sans aucun état d'âme. Le monde du travail est extrêmement manipulateur. Même si, en principe, l'affectif n'y est pas en jeu directement, il n'est pas rare que, pour motiver son personnel, une entreprise mette en place une relation qui dépasse de très loin la relation contractuelle normale que l'on peut avoir avec son employeur. D'une part, on leur demande trop avec toutes les conséquences de stress qui en découlent, d'autre part, il n'y a aucune reconnaissance de leurs efforts et de leur personne. Ils deviennent des pions interchangeables. D'ailleurs, dans certaines entreprises, on fait en sorte que les employés ne restent pas trop longtemps au même poste, où ils pourraient acquérir trop de compétences. On les maintient en état permanent d'ignorance, d'infériorité. Toute originalité ou initiative personnelle dérange. On casse les élans et les motivations en refusant toute responsabilité et toute formation. Les employés sont traités comme des collégiens indisciplinés. Ils ne peuvent pas rire ou avoir l'air détendu sans être rappelés à l'ordre. Parfois, on leur demande de faire leur autocritique au cours de réunions hebdomadaires, transformant ainsi les groupes de travail en humiliation publique.

L'entreprise peut en elle-même devenir un système pervers lorsque la fin justifie les moyens et qu'elle est prête à tout, y compris à détruire des individus pour parvenir à ses objectifs. Dans ce cas, c'est au niveau même de l'organisation du travail que, par un processus pervers, le mensonge sert à la mise en place de l'emprise.

A suivre…

vendredi 22 mai 2009

Harcèlement moral – Pression du travail et stress

Au départ, le stress est un phénomène physiologique d'adaptation de l'organisme à une agression, quelle qu'elle soit. C'est chez les animaux une réaction de survie. Devant une agression, ils ont le choix entre la fuite ou le combat. Pour le salarié, un tel choix n'existe pas. Son organisme, comme celui de l'animal, réagit en trois phases successives : alerte, résistance puis épuisement, mais ce phénomène physiologique a perdu son sens premier de préparation physique pour celui d'adaptation sociale et psychologique. On demande aux salariés de travailler trop, de travailler dans l'urgence et d'être polyvalents.

Le stress au travail et le coût économique de ses conséquences sur la santé reste un phénomène peu quantifié en France. Le stress n'est reconnu ni comme maladie professionnelle ni comme cause directe d'arrêt de travail, pourtant les médecins du travail et les psychiatres constatent une augmentation des troubles psychosomatiques, de l'abus d'alcool ou de psychotropes, liée à la trop forte pression du travail.

A suivre…

jeudi 21 mai 2009

La chirurgie du gène connaît ses premiers succès

La technique du saut d’exon, reposant sur l’injection d’antisens, des molécules capables de corriger une partie malade du code d’un gène pour la remplacer par une synthèse non pathologique de la protéine visée, est l’un des espoirs de la thérapie génique. Au Japon, des chercheurs sont parvenus, chez des chiots atteints de la myopathie de Duchenne, à réduire de manière spectaculaire les symptômes de la maladie en restaurant le gène codant pour la dystrophine, une protéine nécessaire à la contraction des muscles. D’après les auteurs de l’étude, l’association de plusieurs antisens, ciblant diverses mutations, permettrait de traiter jusqu’à 90% des myopathies. Cette technique pourrait aussi être utilisée dans le traitement d’autres pathologies génétiques et infectieuses, voire même cancéreuses. "C’est la première fois qu’un traitement obtient des résultats aussi spectaculaires dans un modèle animal de Duchenne", se félicite Serge Braun, directeur scientifique de l’Association Française contre les Myopathies (AFM). A ce stade des recherches, on ignore encore si les antisens de synthèse présentent une quelconque toxicité sur le long terme. Dans le doute, des chercheurs européens développent actuellement une approche consistant à faire produire les antisens par le gène U7, qui est naturellement présent dans l'organisme.


Le Figaro – 02/04/09

mercredi 20 mai 2009

Harcèlement moral – Accéder au pouvoir ou masquer son incompétence ?

Le but d'un individu pervers est d'accéder au pouvoir ou de s'y maintenir par n'importe quel moyen, ou bien encore de masquer sa propre incompétence. Pour cela, il lui faut se débarrasser de quiconque constituerait un obstacle à son ascension ou serait trop lucide sur ses façons de faire. On ne se contente pas d'attaquer quelqu'un qui est fragilisé, comme c'est le cas dans l'abus de pouvoir, mais on crée la fragilité afin d'empêcher l'autre de se défendre.

Porter plainte est l'unique façon de mettre fin à la psychoterreur. Mais il faut avoir du courage ou être vraiment â bout car cela implique souvent une rupture définitive avec l'entreprise. Il n'est pas sûr, en outre, que la plainte soit reçue, ni que la procédure déclenchée aboutisse d'une façon positive.

A suivre…

mardi 19 mai 2009

Harcèlement moral – Rétention d’information

Lorsque l'agression vient de la hiérarchie, la victime désignée est progressivement privée de toute information. Elle est isolée, n'est plus conviée aux réunions. Elle apprend son devenir dans l'entreprise par des notes de service. Plus tard, c'est la mise en quarantaine, au placard. On ne lui donne pas de travail alors que ses collègues sont débordés, mais on ne lui donne pas pour autant l'autorisation de lire son journal ou de partir plus tôt. Cela consiste à confier à la victime des tâches inutiles ou dégradantes. C'est fixer des objectifs impossibles à tenir, obligeant à rester tard le soir, à revenir le week-end, pour ensuite voir ce rapport si urgent jeté à la poubelle.

L'agression y est claire. C'est un supérieur hiérarchique qui écrase ses subordonnés de son pouvoir. Le plus souvent, c'est le moyen pour un “ petit chef ” de se valoriser. Pour compenser sa fragilité identitaire, il a besoin de dominer et le fait d'autant plus facilement que le subordonné, dans sa crainte d'un licenciement, n'a d'autre choix que de subir. La bonne marche prétendue de l'entreprise justifie tout : horaires extensibles qu'il n'est pas possible de négocier, surcharge de travail dans l'urgence, exigences incohérentes.

A suivre…

lundi 18 mai 2009

Harcèlement moral – Agression indirecte et doute

Dans la mesure où ces agressions sont indirectes, il est difficile de se défendre. Comment décrire un regard chargé de haine? Comment rapporter des sous-entendus, des non-dits? La victime elle-même doute parfois de ses propres perceptions, elle n'est pas sûre de ne pas exagérer son ressenti. On l'amène à douter d'elle-même. Pour peu que ces paroles viennent faire écho à un manque de confiance du salarié, celui-ci perdra toute confiance en lui et renoncera à se défendre.

Ce sont aussi des critiques indirectes dissimulées dans une plaisanterie, des railleries, des sarcasmes. On peut ensuite dire : “ Ce n'est qu'une plaisanterie, personne n'est jamais mort d'une plaisanterie! ” Le langage est perverti. Chaque mot cache un malentendu qui se retourne contre la victime désignée.

Lorsqu'on a décidé de détruire psychologiquement un salarié, pour qu'il ne puisse pas se défendre, il faut d'abord l'isoler en cassant les alliances possibles. Quand on est seul, il est beaucoup plus difficile de se rebeller, surtout si on vous fait croire que tout le monde est contre vous.

A suivre…

dimanche 17 mai 2009

Influence du climat et du régime alimentaire sur le sexe des bébés

D'après une étude épidémiologique réalisée par une équipe de l'université de Georgie, les couplesvivants sous les tropiques ont davantage de chance d'avoir un bébé de sexe féminin que les couples européens. Bernard Jegou, spécialiste de la reproduction à l'Inserm, indique que la production des permatozoïdes, en raison de la durée de l'éclairement, est plus importante en été qu'en hiver. Selonlui, "quand la durée de l'éclairement s'allonge, la glande pinéale est davantage éclairée. Dans monlaboratoire, j'observe que, quand on manipule le temps où la lumière reste allumée, on favorise lanaissance de mâles ou de femelles chez le hamster". Par ailleurs, selon François Papa,gynécologue-obstétricien de la maternité de Port-Royal, il serait possible à une future mère de"choisir" le sexe de son enfant en modifiant son alimentation (richesse calorique pour les garçons, etrégime hypocalorique pour les filles).

samedi 16 mai 2009

Harcèlement moral – Attitudes de disqualification

Le harcèlement dans l'entreprise passe ensuite par différentes étapes qui ont comme point commun un refus de communication. Le conflit n'est pas nommé mais il est agi quotidiennement par des attitudes de disqualification. L'agresseur refuse d'expliquer son attitude. Ce déni paralyse la victime qui ne peut se défendre, ce qui rend possible la poursuite de l'agression. En refusant de nommer le conflit, de discuter, l'agresseur empêche une discussion qui permettrait de trouver une solution. Dans le registre de la communication perverse, il faut empêcher l'autre de penser, de comprendre, de réagir. Se soustraire au dialogue est une façon habile d'aggraver le conflit, tout en le portant au crédit de l'autre. C'est une façon de dire, sans le dire avec des mots, que l'autre ne vous intéresse pas ou même qu'il n'existe pas. Comme rien n'est dit, tout peut être reproché.

L'agression ne se passe pas ouvertement, ce qui pourrait permettre de répliquer, elle est pratiquée de façon sous-jacente, dans le registre de la communication non verbale : soupirs excédés, haussements d'épaules, regards méprisants, ou bien non-dits, sous-entendus, allusions déstabilisantes ou malveillantes, remarques désobligeantes... On peut ainsi amener progressivement le doute sur les compétences professionnelles d'un salarié, en remettant en question tout ce qu'il dit ou fait.

A suivre…

vendredi 15 mai 2009

Harcèlement moral – Envie et Pouvoir

Parfois, le harcèlement est suscité par un sentiment d'envie à l'égard de quelqu'un qui possède quelque chose que les autres n'ont pas (beauté, jeunesse, richesse, qualités relationnelles). C'est aussi le cas des jeunes surdiplômés qui occupent un poste où ils ont comme supérieur hiérarchique quelqu'un qui 'a pas le même niveau d'études. Pour garder le pouvoir et contrôler l'autre, on utilise des manoeuvres anodines qui deviennent de plus en plus violentes si l'employé résiste. Dans un premier temps, on lui retire tout sens critique jusqu'à ce qu'il ne sache plus qui a tort et qui a raison. On le stresse, on le houspille, on le surveille, on le chronomètre pour qu'il soit en permanence sur le qui-vive, et surtout on ne lui dit rien de ce qui pourrait lui permettre de comprendre ce qui se passe. Le salarié est acculé. Il accepte toujours plus et n'arrive pas à dire que c'est insupportable. Quel que soit le point de départ et quels que soient les agresseurs, les procédés sont les mêmes : on ne nomme pas le problème, mais on agit de façon sournoise pour éliminer la personne au lieu de trouver une solution. Ce processus est amplifié par le groupe, qui est pris à témoin ou même participe activement au phénomène.

A suivre…

jeudi 14 mai 2009

Harcèlement moral – Manque de respect des droits minimaux

Les groupes tendent à niveler les individus et supportent mal la différence (femme dans un groupe d'hommes, homme dans un groupe de femmes, homosexualité, différence raciale, religieuse ou sociale...). Dans certains corps de métier traditionnellement réservés aux hommes, il n'est pas facile pour une femme de se faire respecter quand elle arrive. Ce sont des plaisanteries grossières, des gestes obscènes, un mépris de tout ce qu'elle peut dire, le refus de prendre son travail en considération. Cela paraît du “ bizutage ”, tout le monde rit, y compris les femmes présentes. Elles n'ont pas le choix. De nombreuses entreprises se révèlent incapables de faire respecter les droits minimaux d'un individu et laissent se développer, en leur sein, racisme et sexisme.

A suivre…

mercredi 13 mai 2009

Booster le système immunitaire pour vaincre le cancer

Certains cas de rémissions inexpliquées ont incité les scientifiques à explorer de nouvelles pistes thérapeutiques contre le cancer, en particulier celle de la stimulation du système immunitaire. Les rémissions survenues après une infection ont notamment permis aux chercheurs d’émettre l’hypothèse que le système immunitaire des patients pouvait combattre les cellules cancéreuses comme une bactérie. Dans la plupart des cas, celles-ci déjouent les mécanismes du système immunitaire, voire s’en servent, pour se propager dans l’organisme. La mise au point de traitements qui permettent d’armer le système immunitaire contre cette spécificité du cancer est une piste qu’explorent aujourd’hui de nombreux laboratoires. "Forbes" cite sanofi-aventis et Bristol-Myers Squibb, ainsi que GlaxoSmithKline, dont les essais cliniques autour d’un vaccin pour éviter les récidives des cancers du poumon après chirurgie sont en phase finale.

Forbes – 02/03/09

mardi 12 mai 2009

Harcèlement moral – Dévalorisation puis…

Contrairement à ce que leurs agresseurs essaient de faire croire, les victimes ne sont pas au départ des personnes atteintes d'une quelconque pathologie ou particulièrement faibles. Au contraire, très souvent le harcèlement se met en place quand une victime réagit à l'autoritarisme d'un chef et refuse de se laisser asservir. C'est sa capacité de résister à l'autorité qui la désigne comme cible.

Le harcèlement est rendu possible parce qu'il est précédé d'une dévalorisation, qui est acceptée puis cautionnée par le groupe, de la victime par le pervers. Cette dépréciation donne une justification a posteriori de la cruauté exercée contre elle, et conduit à penser qu'elle a bien mérité ce qui lui arrive. Pourtant, les victimes ne sont pas des tire-auflanc; au contraire, on trouve parmi elles beaucoup de personnes scrupuleuses qui présentent un “ présentéisme pathologique ”. Ces salariés perfectionnistes, très investis dans leur travail désirent être impeccables. Ils restent tard au bureau, n'hésitent pas à venir travailler le week-end, et vont travailler même quand ils sont malades. Les Américains utilisent le terme workaholic pour bien montrer qu'il s'agit d'une forme de dépendance. Cette dépendance n'est pas uniquement liée à une prédisposition caractérielle de la victime : elle est surtout la conséquence de l'emprise exercée par l'entreprise sur ses salariés.

A suivre…

lundi 11 mai 2009

Harcèlement moral – La répétition des vexations…

Dans un groupe, il est normal que les conflits se manifestent. Une remarque blessante dans un moment d'énervement ou de mauvaise humeur n'est pas significative, à plus forte raison si elle est suivie d'excuses. C'est la répétition des vexations, des humiliations, sans aucun effort pour les nuancer, qui constitue le phénomène destructeur. Quand le harcèlement apparaît, c'est comme une machine qui se met en marche et qui peut tout broyer. Il s'agit d'un phénomène terrifiant parce qu'inhumain, sans états d'âme et sans pitié. L'entourage professionnel, par lâcheté, égoïsme ou peur, préfère se tenir à l'écart. Lorsque ce type d'interaction asymétrique et destructrice est en place, il ne fera que s'amplifier si une personne extérieure n'intervient pas énergiquement.

A suivre…

dimanche 10 mai 2009

Harcèlement moral – Attaques insidieuses

Le harcèlement naît de façon anodine et se propage insidieusement. Dans un premier temps, les personnes concernées ne veulent pas se formaliser et prennent à la légère piques et brimades. Puis, ces attaques se multiplient et la victime est régulièrement acculée, mise en état d'infériorité, soumise à des manoeuvres hostiles et dégradantes pendant une longue période. De toutes ces agressions, on ne meurt pas directement, mais on perd une partie de soi-même. On revient chaque soir, usé, humilié, abîmé. Il est difficile de s'en remettre.

A suivre…

samedi 9 mai 2009

Nid en construcion à l'étang Colbert

Quelques ajustements et le nid sera fin prêt !



A deux ça va plus vite !!

Dans quelques semaines, je vous montrerai des photos des petits...

Trop mignon !

vendredi 8 mai 2009

Harcèlement moral – Dans l’entreprise…

C’est de la rencontre de l'envie de pouvoir et de la perversité que naissent la violence et le harcèlement. On y trouve beaucoup moins de grandes perversions destructrices, mais les petites perversions quotidiennes y sont banalisées. Par harcèlement sur le lieu de travail, il faut entendre toute conduite abusive se manifestant notamment par des comportements, des paroles, des actes, des gestes, des écrits, pouvant porter atteinte à la personnalité, à la dignité ou à l'intégrité physique ou psychique d'une personne, mettre en péril l'emploi de celle-ci ou dégrader le climat de travail. Ce phénomène a été étudié essentiellement dans les pays anglo-saxons et les pays nordiques, où il a été qualifié de mobbing de mob : foule, meute, plèbe, d'où l'idée d'importuner.

A suivre…

jeudi 7 mai 2009

Harcèlement moral – Stress et conséquences

Accepter cette soumission ne se fait qu'au prix d'une tension intérieure importante, permettant de ne pas mécontenter l'autre, de le calmer quand il est énervé, de s'efforcer de ne pas réagir. Cette tension est génératrice de stress. Face à une situation stressante, l'organisme réagit en se mettant en état d'alerte, avec production de substances hormonales, dépression du système immunitaire et modification des neuro-transmetteurs cérébraux. Au départ, il s'agit d'un phénomène d'adaptation qui permet de faire face à une agression quelle qu'en soit l'origine. Lorsque le stress est ponctuel et que l'individu parvient à le gérer, tout rentre dans l'ordre rapidement. Si la situation se prolonge, ou se répète à intervalles rapprochés, déborde les capacités d'adaptation du sujet, l'activation des systèmes neuroendocriniens perdure. La persistance de taux élevés d'hormones d'adaptation entraîne des troubles qui sont susceptibles de s'installer d'une façon chronique.

Les premiers signes du stress sont, suivant l'individu, des palpitations, des sensations d'oppression, essoufflement, fatigue, troubles du sommeil, nervosité, irritabilité, maux de tête, troubles digestifs, douleurs abdominales, ainsi que des manifestations psychiques comme l'anxiété. La vulnérabilité au stress varie d'un sujet à l'autre. On a longtemps pensé qu'il s'agissait d'une donnée biologique génétique. On sait maintenant que cette fragilité peut s'acquérir progressivement lorsqu'un individu est confronté à des agressions chroniques. Néanmoins, les personnes de caractère impulsif sont plus sensibles au stress, alors que les pervers ne le sont absolument pas. Ils se défoulent en provoquant la souffrance de l'autre. Ce sont les seuls qui échappent à la névrose de guerre au retour de combats violents.

A suivre…

mercredi 6 mai 2009

Harcèlement moral – Violence inimaginable

Lorsqu'elle apparaît ouvertement, la violence, masquée par l'emprise, vient faire effraction dans le psychisme qui n'y était pas préparé puisqu'il était anesthésié par l'emprise. Il s'agit d'un processus impensable. Les victimes et les éventuels témoins ne peuvent pas croire ce qui se déroule sous leurs yeux, car, à moins d'être pervers soi-même, une telle violence sans aucune compassion est inimaginable. On tend à prêter à l'agresseur des sentiments (culpabilité, tristesse, remords) dont il est complètement dépourvu. Dans l'impossibilité de comprendre, la victime se retrouve sidérée, déniant la réalité de ce qu'elle n'est pas en mesure de voir. Cela n'a pas pu se passer, cela n'existe pas !

A suivre…

mardi 5 mai 2009

Les poules d'eau construisent leur nid

Les poules d'eau construisent leur nid au bord de mon étang...

à l'étang Colbert au Plessis Robinson

Un retour aux sources,

un retour aux valeurs,

un retour à la Vie !

lundi 4 mai 2009

Harcèlement moral – Confusion et stress

La mise en place de l'emprise rend les victimes confuses; elles n'osent ou ne savent se plaindre. Elles sont comme anesthésiées, se plaignent d'avoir la tête vide et des difficultés à penser, elles décrivent un véritable appauvrissement, un anéantissement partiel de leurs facultés, une amputation de ce qu'elles avaient de vivant et de spontané. La confusion engendre le stress. Physiologiquement, le stress est maximum quand on est immobilisé et en proie à une grande incertitude. Les victimes disent souvent que ce qui fait naître l'angoisse, ce ne sont pas tant les agressions franches que les situations où elles ne sont pas sûres de ne pas être en partie responsables. Quand leur agresseur est démasqué, elles se disent soulagées. Dans ce combat psychique, les victimes sont vidées de leur substance et renoncent à leur identité propre. Elles perdent toute valeur à leurs propres yeux mais aussi aux yeux de leur agresseur, qui n'a plus qu'à les “ jeter ” puisqu'il n'y a plus rien à prendre.

A suivre…

dimanche 3 mai 2009

Harcèlement moral – Pas de négociation possible

Lors de la première phase les victimes sont paralysées; elles seront détruites dans la phase suivante. Lors de la phase d'emprise, les deux protagonistes, à leur insu, adoptent une attitude de désistement pour éviter le conflit : l'agresseur attaque par petites touches indirectes, de façon à déstabiliser l'autre sans provoquer ouvertement le conflit; la victime se désiste également et se soumet, craignant un conflit qui aboutirait à une rupture. Elle sent qu'il n'y a pas de négociation possible avec l'autre, qui ne cédera pas, et préfère des compromis plutôt que de risquer cette séparation.

Les attitudes d'évitement servent à esquiver l'émergence de l'acte violent sans pour autant changer les conditions qui en provoquent l'apparition. Le désistement de la première phase permet de maintenir coûte que coûte la relation, au détriment de la personne même de la victime. Il y a une sorte d'alliance tacite entre les deux protagonistes. Les victimes des pervers narcissiques, dans un mouvement altruiste illusoire, se résignent ainsi à se soumettre aux abus de l'autre. Tout en se plaignant des attitudes négatives du personnage, elles doivent continuer à en idéaliser d'autres aspects (il est très intelligent, très bon parent...).

A suivre…

samedi 2 mai 2009

Harcèlement moral – Hyperlucidité des victimes

Les victimes comprennent et en même temps elles “ voient ”. Elles possèdent une hyperlucidité qui les conduit à nommer la fragilité, les faiblesses de leur agresseur. Une ex-victime dit que dès qu'elle détecte du “ faux ” chez son interlocuteur, elle se referme. Les victimes voient bien que ce comportement est pathologique. Quand elles commencent à nommer ce qu'elles ont compris, elles deviennent dangereuses. Il faut les faire taire par la terreur. Les rapports débutent dans le charme et la séduction et se terminent par des comportements de psychopathe terrifiants. Pourtant, les pervers laissent des indices qui ne seront interprétés qu'a posteriori, lorsque la victime sera sortie partiellement de l'emprise et qu'elle comprendra la manipulation.

A suivre…

vendredi 1 mai 2009

L’activité physique : une arme contre le cancer

La Ligue nationale contre le cancer lance une campagne de prévention à l’occasion de la Semaine de lutte contre la maladie, qui se tient du 16 au 22 mars. "Notre message est vraiment très clair et il faut le partager : il est important d’utiliser notre temps, même très court, pour faire de l’exercice et faire travailler nos muscles", résume Philippe Bergerot, vice-président de la Ligue. Un minimum de 30 mn d’exercice physique modéré est recommandé, à raison de cinq jours par semaine. Et toute activité physique est bonne à prendre. Montrant des personnages dans diverses situations a priori inconfortables (ascenseur, console de jeux en panne), les spots seront assortis d’un même slogan : "C’est votre jour de chance !" La Ligue espère que cette démarche de sensibilisation servira la prévention contre la maladie. Il a été démontré que l’effet d’une activité physique régulière permet d’entraver l’apparition de certains cancers, notamment celui du côlon, dont le risque est alors diminué "de 40% à 50%", assure Philippe Bergerot. L’exercice physique permet aussi d’augmenter les chances de guérison des personnes déjà atteintes par la maladie. C’est pourquoi "nous mettons aussi en place des activités physique adaptées" pour les malades.