Parfois, le harcèlement est suscité par un sentiment d'envie à l'égard de quelqu'un qui possède quelque chose que les autres n'ont pas (beauté, jeunesse, richesse, qualités relationnelles). C'est aussi le cas des jeunes surdiplômés qui occupent un poste où ils ont comme supérieur hiérarchique quelqu'un qui 'a pas le même niveau d'études. Pour garder le pouvoir et contrôler l'autre, on utilise des manoeuvres anodines qui deviennent de plus en plus violentes si l'employé résiste. Dans un premier temps, on lui retire tout sens critique jusqu'à ce qu'il ne sache plus qui a tort et qui a raison. On le stresse, on le houspille, on le surveille, on le chronomètre pour qu'il soit en permanence sur le qui-vive, et surtout on ne lui dit rien de ce qui pourrait lui permettre de comprendre ce qui se passe. Le salarié est acculé. Il accepte toujours plus et n'arrive pas à dire que c'est insupportable. Quel que soit le point de départ et quels que soient les agresseurs, les procédés sont les mêmes : on ne nomme pas le problème, mais on agit de façon sournoise pour éliminer la personne au lieu de trouver une solution. Ce processus est amplifié par le groupe, qui est pris à témoin ou même participe activement au phénomène.
A suivre…
A suivre…
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