Le harcèlement dans l'entreprise passe ensuite par différentes étapes qui ont comme point commun un refus de communication. Le conflit n'est pas nommé mais il est agi quotidiennement par des attitudes de disqualification. L'agresseur refuse d'expliquer son attitude. Ce déni paralyse la victime qui ne peut se défendre, ce qui rend possible la poursuite de l'agression. En refusant de nommer le conflit, de discuter, l'agresseur empêche une discussion qui permettrait de trouver une solution. Dans le registre de la communication perverse, il faut empêcher l'autre de penser, de comprendre, de réagir. Se soustraire au dialogue est une façon habile d'aggraver le conflit, tout en le portant au crédit de l'autre. C'est une façon de dire, sans le dire avec des mots, que l'autre ne vous intéresse pas ou même qu'il n'existe pas. Comme rien n'est dit, tout peut être reproché.
L'agression ne se passe pas ouvertement, ce qui pourrait permettre de répliquer, elle est pratiquée de façon sous-jacente, dans le registre de la communication non verbale : soupirs excédés, haussements d'épaules, regards méprisants, ou bien non-dits, sous-entendus, allusions déstabilisantes ou malveillantes, remarques désobligeantes... On peut ainsi amener progressivement le doute sur les compétences professionnelles d'un salarié, en remettant en question tout ce qu'il dit ou fait.
A suivre…
L'agression ne se passe pas ouvertement, ce qui pourrait permettre de répliquer, elle est pratiquée de façon sous-jacente, dans le registre de la communication non verbale : soupirs excédés, haussements d'épaules, regards méprisants, ou bien non-dits, sous-entendus, allusions déstabilisantes ou malveillantes, remarques désobligeantes... On peut ainsi amener progressivement le doute sur les compétences professionnelles d'un salarié, en remettant en question tout ce qu'il dit ou fait.
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