Contrairement à ce que leurs agresseurs essaient de faire croire, les victimes ne sont pas au départ des personnes atteintes d'une quelconque pathologie ou particulièrement faibles. Au contraire, très souvent le harcèlement se met en place quand une victime réagit à l'autoritarisme d'un chef et refuse de se laisser asservir. C'est sa capacité de résister à l'autorité qui la désigne comme cible.
Le harcèlement est rendu possible parce qu'il est précédé d'une dévalorisation, qui est acceptée puis cautionnée par le groupe, de la victime par le pervers. Cette dépréciation donne une justification a posteriori de la cruauté exercée contre elle, et conduit à penser qu'elle a bien mérité ce qui lui arrive. Pourtant, les victimes ne sont pas des tire-auflanc; au contraire, on trouve parmi elles beaucoup de personnes scrupuleuses qui présentent un “ présentéisme pathologique ”. Ces salariés perfectionnistes, très investis dans leur travail désirent être impeccables. Ils restent tard au bureau, n'hésitent pas à venir travailler le week-end, et vont travailler même quand ils sont malades. Les Américains utilisent le terme workaholic pour bien montrer qu'il s'agit d'une forme de dépendance. Cette dépendance n'est pas uniquement liée à une prédisposition caractérielle de la victime : elle est surtout la conséquence de l'emprise exercée par l'entreprise sur ses salariés.
A suivre…
Le harcèlement est rendu possible parce qu'il est précédé d'une dévalorisation, qui est acceptée puis cautionnée par le groupe, de la victime par le pervers. Cette dépréciation donne une justification a posteriori de la cruauté exercée contre elle, et conduit à penser qu'elle a bien mérité ce qui lui arrive. Pourtant, les victimes ne sont pas des tire-auflanc; au contraire, on trouve parmi elles beaucoup de personnes scrupuleuses qui présentent un “ présentéisme pathologique ”. Ces salariés perfectionnistes, très investis dans leur travail désirent être impeccables. Ils restent tard au bureau, n'hésitent pas à venir travailler le week-end, et vont travailler même quand ils sont malades. Les Américains utilisent le terme workaholic pour bien montrer qu'il s'agit d'une forme de dépendance. Cette dépendance n'est pas uniquement liée à une prédisposition caractérielle de la victime : elle est surtout la conséquence de l'emprise exercée par l'entreprise sur ses salariés.
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