Lorsque le processus de harcèlement est en place, il est rare qu'il cesse autrement que par le départ de la victime. La séparation, quand elle peut se faire, est le fait des victimes, jamais des agresseurs. Ce processus de libération se fait dans la douleur et la culpabilité, car les pervers narcissiques se posent en victimes abandonnées et trouvent là un nouveau prétexte à leur violence. Dans un processus de séparation, les pervers s'estiment toujours lésés et deviennent procéduriers, profitant de ce que leur victime, pressée d'en finir, est encore prête à toutes les concessions. Même si les victimes, au terme d'un effort de séparation, perdent tout contact avec leur agresseur, on ne peut nier les conséquences dramatiques d'un passage de la vie où elles auront été réduites à la position d'objet. À partir de là, tout souvenir ou nouvel événement prendra un autre sens, lié à l'expérience vécue. Parmi les victimes de harcèlement, quelques-unes s'en sortent sans séquelles psychiques autres qu'un mauvais souvenir bien maîtrisé. Cela est surtout vrai lorsque le harcèlement a été extra-familial, et de courte durée.
A suivre…
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