Dans un groupe, il est normal que les conflits se manifestent. Une remarque blessante dans un moment d'énervement ou de mauvaise humeur n'est pas significative, à plus forte raison si elle est suivie d'excuses. C'est la répétition des vexations, des humiliations, sans aucun effort pour les nuancer, qui constitue le phénomène destructeur. Quand le harcèlement apparaît, c'est comme une machine qui se met en marche et qui peut tout broyer. Il s'agit d'un phénomène terrifiant parce qu'inhumain, sans états d'âme et sans pitié. L'entourage professionnel, par lâcheté, égoïsme ou peur, préfère se tenir à l'écart. Lorsque ce type d'interaction asymétrique et destructrice est en place, il ne fera que s'amplifier si une personne extérieure n'intervient pas énergiquement.
A suivre…
A suivre…
L'expression "machine à broyer" me semble fort juste, c'est tout à fait à la manière d'un rouleau compresseur, qui comprime, qui compresse, qui presse, qui annule, qui tue à la fin, mais de manière perverse et sourde, sans laisser finalement une chance de s'en échapper
RépondreSupprimerBien à vous
Je reviens sur le 6 mai...
RépondreSupprimerPour lui faire voir, j'ai prêté le livre de Lise Noël intitulé L'intolérance à une collègue qui m'a harcelé intensivement et méchamment pendant plus ou moins 7 ans.
Avant de l'avoir terminé, elle me l'a remis et m'a dit qu'elle avait compris. Pfff! fi-ni. :DDDDD
Le mal le plus profond est ce sentiment qu'on n'est pas sain d'esprit et pas valable. Surtout ayant reçu une éducation traditionnelle de fille...
À peine hors sujet : j'en profite pour t'inviter, toi et tes lecteurs/trices, à participer à la Journée contre l'homophobie en écrivant un billet et en me faisant parvenir le lien y menant via la modération des commentaires.
17 mai au Québec, 17 mai en France. C'est déjà commencé par chez nous.
Zed ¦)
Zed... En mai, j'étais dans le sud-ouest de la France pour reprendre des forces d'où mon silence !...
RépondreSupprimerJ'espère que tu as reçu de nombreux billets pour soutenir ce mouvement, je dirai même, la liberté tout simplement ! N'hésite pas revenir par ici si besoin.
A bientôt,
Helene