La mise en place de l'emprise rend les victimes confuses; elles n'osent ou ne savent se plaindre. Elles sont comme anesthésiées, se plaignent d'avoir la tête vide et des difficultés à penser, elles décrivent un véritable appauvrissement, un anéantissement partiel de leurs facultés, une amputation de ce qu'elles avaient de vivant et de spontané. La confusion engendre le stress. Physiologiquement, le stress est maximum quand on est immobilisé et en proie à une grande incertitude. Les victimes disent souvent que ce qui fait naître l'angoisse, ce ne sont pas tant les agressions franches que les situations où elles ne sont pas sûres de ne pas être en partie responsables. Quand leur agresseur est démasqué, elles se disent soulagées. Dans ce combat psychique, les victimes sont vidées de leur substance et renoncent à leur identité propre. Elles perdent toute valeur à leurs propres yeux mais aussi aux yeux de leur agresseur, qui n'a plus qu'à les “ jeter ” puisqu'il n'y a plus rien à prendre.
A suivre…
A suivre…
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