Lorsque l'agression vient de la hiérarchie, la victime désignée est progressivement privée de toute information. Elle est isolée, n'est plus conviée aux réunions. Elle apprend son devenir dans l'entreprise par des notes de service. Plus tard, c'est la mise en quarantaine, au placard. On ne lui donne pas de travail alors que ses collègues sont débordés, mais on ne lui donne pas pour autant l'autorisation de lire son journal ou de partir plus tôt. Cela consiste à confier à la victime des tâches inutiles ou dégradantes. C'est fixer des objectifs impossibles à tenir, obligeant à rester tard le soir, à revenir le week-end, pour ensuite voir ce rapport si urgent jeté à la poubelle.
L'agression y est claire. C'est un supérieur hiérarchique qui écrase ses subordonnés de son pouvoir. Le plus souvent, c'est le moyen pour un “ petit chef ” de se valoriser. Pour compenser sa fragilité identitaire, il a besoin de dominer et le fait d'autant plus facilement que le subordonné, dans sa crainte d'un licenciement, n'a d'autre choix que de subir. La bonne marche prétendue de l'entreprise justifie tout : horaires extensibles qu'il n'est pas possible de négocier, surcharge de travail dans l'urgence, exigences incohérentes.
A suivre…
L'agression y est claire. C'est un supérieur hiérarchique qui écrase ses subordonnés de son pouvoir. Le plus souvent, c'est le moyen pour un “ petit chef ” de se valoriser. Pour compenser sa fragilité identitaire, il a besoin de dominer et le fait d'autant plus facilement que le subordonné, dans sa crainte d'un licenciement, n'a d'autre choix que de subir. La bonne marche prétendue de l'entreprise justifie tout : horaires extensibles qu'il n'est pas possible de négocier, surcharge de travail dans l'urgence, exigences incohérentes.
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