Roselyne Bachelot a été auditionnée par la commission des Affaires sociales de l'Assemblée nationale. La ministre de la Santé a défendu sa politique de gestion de la pandémie de grippe A, qui fait l'objet selon elle de "critiques malveillantes", sinon de "procès d'intention".
Concernant la commande de 94 millions de doses, elle estime que celle-ci n'avait "rien d'extravagant" lorsqu'elle a été passée, puisque deux doses vaccinales étaient alors recommandées par les autorités sanitaires, et que l'objectif était de vacciner "tous les Français". La ministre a d'ailleurs précisé que la campagne de vaccination était "loin d'être achevée", avec seulement 5,5 millions de personnes vaccinées, et qu'elle allait se poursuivre jusqu'à l'automne prochain. "C'est en septembre que vous pourrez juger de notre politique de prévention", a-t-elle précisé.
Concernant la résiliation d'une partie de la commande de vaccins H1N1, Roselyne Bachelot a indiqué qu'il pourrait "y avoir indemnisation". "Nous sommes en train de négocier avec les fabricants de vaccins la meilleure façon de faire supporter la dépense la plus faible possible à nos concitoyens", a-t-elle ajouté.
Dans le cadre d'une intervention à Perpignan, où il présentait ses voeux au monde de la santé, Nicolas Sarkozy a soutenu la politique de sa ministre. "Le gouvernement n'en a pas trop fait". Il a simplement "tenu le cap et fait ce qu'il fallait pour protéger la population", a-t-il affirmé. "Que m'auriez-vous dit si nous avions manqué de vaccins ? Si telle ou telle personne était décédée, si elle n'avait pu se faire vacciner à temps", a-t-il interrogé, après avoir rappelé le triste épisode de la canicule 2003.
Le Monde - 13/01/2010
Je vous propose un petit retour sur la vaccination contre la grippe A (H1N1) dans le monde...
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire