Une étude confirme le rôle du gène IGF1 dans la maladie d'Alzheimer Une équipe de chercheurs français, américains et israéliens publie, dans la revue américaine "Cell", une étude majeure sur le vieillissement. Ils sont parvenus à créer en laboratoire des souris qui peuvent rester "jeunes" plus longtemps et surtout, qui ne développent des signes de la maladie d'Alzheimer que très tardivement. Les scientifiques ont utilisé une technique reposant sur l'inhibition d'un gène, l'IGF1 (Insuline like growth factor). L'équipe de Martin Holzenberger, chercheur à l'Inserm (U 948), avait déjà créé des souris à l'espérance de vie augmentée grâce à l'inhibition de ce gène. Cette fois-ci, Martin Holzenberger et ses confrères américains et israéliens ont recouru à des souris programmées pour développer la maladie d'Alzheimer. L'inhibition du gène IGF1 a permis de retarder considérablement l'apparition des premiers signes de dégénérescence. Ces résultats constituent une piste sérieuse dans la lutte contre la maladie. "Si l'on parvient à retarder de cinq ans le début de la maladie d'Alzheimer, on divisera par deux le nombre de malades", assure le Pr. Françoise Forette, de l'hôpital Broca, à Paris.
Le Figaro - 11/12/09
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