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lundi 25 janvier 2010

Solitude et génétique...

Une récente étude menée par des chercheurs américains révèle qu'outre les facteurs éducatifs et environnementaux, le facteur génétique jouerait un rôle primordial dans l'aptitude à supporter ou non la solitude, voire l'exclusion sociale. Les êtres humains sont inégaux quand il s'agit de supporter l'isolement.

Tandis que certains sont plutôt solitaires de nature, d'autres au contraire, souffrent de la solitude et sont ainsi en constante recherche de lien social. Surprenant ? Non, si on en croit les résultats de l'étude* menée par des biologistes de l'Université de Californie à Los Angeles (UCLA) : la solution de l'énigme serait dans nos chromosomes.

La clé du mystère ? La sensibilité aux endorphines. Les scientifiques révèlent en effet que, en fonction de son patrimoine génétique, l'être humain est plus ou moins sensible aux endorphines, hormones naturellement produites par l'organisme et qui produisent une sensation de bien-être. Il est établi que pour la majorité des gens, le contact social provoque la libération d'endorphines, et procure à l'Homme bonheur et réconfort. Des inégalités entre individus interviennent toutefois au niveau des récepteurs d'endorphines situés dans le cerveau, qui seraient, selon les individus, plus ou moins sensibles.

Plus les récepteurs d'une personne sont sensibles, plus les rencontres avec d'autres personnes lui procureront du plaisir. Cette personne sera donc avide de nouvelles rencontres et de nouveaux échanges, tandis que l'isolement lui sera particulièrement pénible. A contrario, une personne dont les récepteurs sont peu sensibles à la libération d'endorphines ne ressentira que peu de différences entre les situations de rencontres et d'absence de rencontres avec autrui. Elle subira donc moins les effets de la solitude, voire du rejet social. CQFD !



2 commentaires:

  1. Hihihi!

    Endorphine et adrénaline en présence de gens et aussi endorphine et adrénaline en présence de soi, ça existe?

    ...ou suis-je un cas d'espèce!

    Ah, la science tourne les coins rond, des fois! Ce qu'on semble irrésistiblement attiré par les petites cases!

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  2. Quel bonheur de te lire Air fou !
    Ce n'est qu'une étude statistique... avec des points "hors norme" (que l'on appelle "point aberrant") et il y a le web 2.0 avec les réseaux sociaux, les blogs... Même isolés, nous sommes conectés au monde et ne sommes donc plus tout à fait seuls. Une autre étude ( hihihi...) montre que c'est bon pour le moral et limite les dépresions. Et puis il y a aussi la capacité plus ou moins grande de chacun à s'adapter aux circonstances et aux événements...
    Complexe tout ça !
    A bientôt,

    Helene

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