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lundi 27 avril 2009

Harcèlement moral – Une réelle agression

On a vu que le discours des pervers narcissiques est un discours totalitaire qui nie l'autre dans sa subjectivité. On peut se poser la question de savoir pourquoi cette parole est acceptée et même intériorisée par les victimes. Pourquoi, alors même que la réalité peut démentir ce discours, les victimes continuent-elles à s'y référer? Nous avons dit qu'elles sont ligotées psychologiquement. Si on se sert d'elles, ce n'est pas pour autant le jeu qu'elles souhaitent jouer. Dans la relation avec les pervers, il n'y a pas symétrie, mais domination de l'un sur l'autre et impossibilité, pour la personne soumise, de réagir et d'arrêter le combat. C'est en cela qu'il s'agit réellement d'une agression. La mise en place préalable de l'emprise a retiré le pouvoir de dire non. Il n'y a pas de négociation possible, tout est imposé. La victime est entraînée dans cette situation perverse à son corps défendant. On a sollicité chez elle la part masochiste qui existe en chaque individu. Elle s'est retrouvée engluée dans une relation destructrice sans avoir les moyens d'y échapper. Ce qui différencie les victimes de pervers des masochistes, c'est que lorsque, au prix d'un immense effort, elles parviennent à se séparer, elles ressentent une immense libération. Elles sont soulagées parce que la souffrance en tant que telle ne les intéresse pas.

A suivre…

2 commentaires:

  1. Les victimes des pervers n' ont pas de certitudes à placarder, elles sont prêtes à tout comprendre, les concessions qu' elles font pour le pervers, ce n' est en effet pas par faiblesse mais par amour qu' elles les font, l' assurance et l' apparente force du pervers étant ce qui leur fait défaut.Vous lire est toujours aussi passionnant!

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  2. Merci chère filledufeu, vous êtes très lucide et comprenez parfaitement le fonctionnement des victimes prêtes à tout donner par amour pour "sauver". Dans le triangle infernal "victime-sauveur-persécuteur", face à l'échec, le sauveur (qui pense "guérir" le pervers) devient progressivement victime.
    Mes pensées les meilleures à vous et votre amie (et ancienne élève).
    Bien à vous,
    Hélène

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