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lundi 20 avril 2009

Harcèlement moral – Provoquer la jalousie

Dans le couple, cultiver le doute par des allusions, des non-dits, est une façon habile de tourmenter et de maintenir la dépendance du partenaire en cultivant sa jalousie. Provoquer la jalousie chez l'autre est aussi une façon, pour le pervers, de se maintenir hors du champ de la colère ou de la haine. C'est quelque chose qui se passe entre le partenaire et son rival. Lui, le pervers, compte les points. Il ne se salit pas les mains. En amenant l'autre à devenir jaloux, le pervers, qui n'est au fond qu'un envieux, le ramène sur le même plan.

A suivre…

7 commentaires:

  1. Ce qui a aussi pour effet de renforcer le sentiment d' infériorité et le manque de confiance en soi de la victime qui s' essouffle à toujours devoir faire ses preuves pour mériter un amour qui ne semble jamais acquis,je ne l' avais jamais compris avec une telle évidence, merci!

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  2. La relation perverse m'a appris beaucoup sur les mécanismes de la jalousie. Autant une petite jalousie passagère est bénéfique, autant une jalousie importante empoisonne la vie. N'étant pas d'un naturel jaloux, aujourd'hui, j'ai un autre regard sur la jalousie démesurée. Celui qu'il faut "condamner" n'est pas le (ou la) rival(e) mais bien le pervers qui ne fait rien pour éviter la situation ou pire, qui fait tout pour la provoquer. Une petite recette toute simple : prendre du recul, le coupable c'est le pervers, la rivale (qui n'a rien demandé) peut devenir une amie. Et le tour est joué ! Le pervers se retrouve comme deux ronds de flan ! ça marche mais mieux vaut fuir le pervers quand même quand on peut... et éviter ces jeux stupides qui ne mènent nulle part.

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  3. Hélène, votre synthèse et votre réflexion, appliquées à l'expérience que je vis en entreprise sont lumineuses pour qui se trouve dans la ténébreuse situation de culpabilité face à l'"araignée harceleuse" si bien décrite et dessinée par Alix de la Tour du Pin...
    Au plaisir de vous lire!
    Respectueusement.

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  4. Merci pour votre passage sur mon blog et merci surtout pour votre message. J’avais déjà visité le blog d’Alix de la Tour du Pin. Voici le lien vers son article :
    http://www.enviedentreprendre.com/2006/02/laraigne_harcle.html
    C’est une excellente représentation des deux « protagonistes » : la victime paralysée qui doit rester « à disposition » pour le plaisir du pervers et, le pervers, seul maître à bord.
    Je suis de tout cœur avec vous. Je vous envoie Force et Courage car il en faut. Si vous y arrivez, essayez de ne pas montrer au pervers que la situation vous atteint émotionnellement et moralement. Je ne sais pas ce que vous vivez sur votre lieu professionnel mais ce que je sais, c’est que le pervers éprouvera moins de plaisir si vous lui montrez que ses agissements ne vous touchent pas.
    Je vous invite à revenir faire un petit tour par ici de temps en temps si vous en avez envie… Si vous laissez plusieurs messages, vous pouvez choisir un « pseudo » pour que l’on vous « reconnaisse » sur ce blog… C’est comme vous voudrez. A très bientôt j’espère ! Et je pense bien à vous.

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  5. Hélène,

    Très touché par votre message qui ravive ma flamme de combattivité positive et de Liberté!

    Désolé pour n'aborder que l'aspect professionnel de ce vaste sujet, car c'est celui qui m'atteint dans la vraie vie en ce moment-même: j'espère que vous et vos lecteurs me pardonneront ma poussée d'ego surdimentionnée momentanée :)!

    Je voudrais juste souligner, de manière très pragmatique, le paradoxe auquel je suis confronté.

    Je viens d'être licencié, rien d'original par les temps qui courent me direz-vous, mais pour des motifs d'insuffisance hallucinants de mauvaise foi, et encore heureux aucune faute professionnelle, ayant plus que très nettement dépassé mes objectifs chiffrés à date.

    Bref, ce choc a été un déclic: j'ai enfin compris à mes dépends que j'avais en face de moi une personne de type "pervers narcissique" qui m'a éjecté de sa toile, notamment et justement parce que ses attaques répétées depuis de nombreux mois n'ont eu, en apparence, aucun effet sur moi!!!
    ( Sa version est évidemment celle la victime: " tu n'as jamais écouté ce que je te dis, je n'ai jamais réussi à te saisir ni à te comprendre" etc...)

    En soi, c'est une aubaine, car je suis enfin Libre et loin des agissements de cette personne...qui s'en prend maintenant allègrement à mes collègues...

    Je reste par nature combattif et, autant je suis prêt à me remettre en question et faire amende honorable si je me "plante" quelque part, autant je suis résolu à ne pas laisser passer une si flagrante injustice.

    Les moyens légaux dans ce cadre professionnel sont donc les prudhommes.

    Et pour qu'un harcèlement moral soit convaincant aux yeux des juges, il faut que la victime trouve des preuves... ce qui est par définition ardu quand on est de bonne foi, ni paranoïaque, ni pervers, et toujours optimiste quant à l'issue d'un éventuel conflit ou d'une saute d'humeur d'autrui...

    Cependant, une des preuves incontournables pour attaquer devant les prudhommes est: le constat médical des dégâts causés sur la victime et de ses conséquences psychologiques et physiologiques innombrables, dont le point d'orgue est évidemment sa dépression.

    Les constatations qui me mènent donc au paradoxe sont:

    a) Le fait de se blinder pour ne pas être trop atteint par un harceleur supérieur hiérarchique devient un motif de licenciement de sa part...

    b)Une fois éjecté de la toile de l'araignée, pour prouver le harcèlement devant la justice des hommes, il faut étaler ses symptômes, et au besoin "charger la barque" et simuler pour prouver combien on a été atteint.

    Conclusion : a) + b) = paradoxe, car pour se défendre, il faut admettre, montrer et prouver ce qu'on a justement refusé de montrer pendant des mois pour ne pas perdre la face: avoir été blessé par le harcèlement...

    La victime n'aurait-elle donc pas le choix : faire un ultime plaisir à l'araignée en avouant avoir été blessée par elle pour mieux la condamner et obtenir réparation du préjudice subi ?

    Votre avis m'intéresse!

    Respectueusement.

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  6. Cher HommeLibre,

    J'ai lu votre commentaire avec beaucoup d'attention quand vous l'avez envoyé et depuis j'y ai beaucoup pensé... Votre question n'est pas facile. Je vous rappelle que je ne suis pas psy et que ce je vous réponds est très personnel avec pour base de réflexion mes lectures, mon vécu et mon empathie. Et puis, je n'ai pas vécu ce problème au travail.

    Déjà, si vous souhaitez comprendre encore mieux ce qui vous est arrivé et y voir plus clair, je vous conseille de lire le 2ème livre de Marie-France Hirigoyen sur "Le harcèlement au travail" où elle fait la part des choses et explique comment discerner le harcèlement moral au travail des autres comportements menant à la souffrance au travail. Vous me direz, la souffrance est là quelque soit la cause… et c’est insupportable.

    Je comprends que vous ayez besoin de Justice et que vous soyez révolté. Avec ce que je sais, je dirai qu'il est sage, raisonnable, salutaire voire vital de tourner la page dès que possible. Je sais que c'est indigeste et le mot est faible. Sans preuve, on ne peut pas faire grand chose malheureusement. Alors il faut faire le deuil, cela prend du temps... Il faut accepter que justice ne sera pas rendue cette fois-ci. La vie est ainsi faite. Ce deuil est utile, il va vous permettre de passer à autre chose et d'utiliser votre énergie, votre enthousiasme, vos passions pour réaliser de belles choses qui en valent la peine. Le « deuil » passe en général par les étapes : effondrement, colère et enfin, l’acceptation qui ramène une paix intérieure nécessaire pour reprendre le chemin.

    Si vous consacrez votre énergie pour que justice soit rendue, ou simplement si vous pensez beaucoup à cette injustice passée, cela va vous ronger pour rien et vous empêcher d'avancer. Essayer de mettre vos forces dans la question "comment faire pour avancer ?", "quels sont mes projets, mes envies ?". Maintenant que vous êtes libre, tout est possible ! Même le meilleur ! C'est une chance finalement que cela soit fini. Et puis, dans l'épreuve, on grandit toujours et c'est sur cela qu'il faut focaliser votre attention. Qu'avez-vous appris ? Qu'avez-vous observé ? Je vous invite à visiter mon autre blog et plus particulièrement l'article du 30/04 "Comment remplacer « pourquoi » par « comment » et pourquoi ?" sur http://com-bonjour-jour-apres-jour.blogspot.com/

    Je pense que l'indifférence est l'arme la plus terrible pour lutter contre ces individus. Vous savez, la vie est faite d'injustice. Cela ne dérange pas tout le monde au même degré. Si vous attendez beaucoup de votre vie professionnelle, vous serez d'autant plus déçu si cela se passe mal. Je suis persuadée que l'on peut améliorer le monde en s'améliorant soi-même. En revanche, On ne peut pas changer autrui.

    Je reprends votre commentaire... Vous savez, l'araignée sait déjà que la victime a souffert pendant des mois. Je ne suis pas persuadée que cela lui apporte un plaisir supplémentaire si la victime avoue avoir été blessée. Dans ce cas, l'araignée est démasquée et rien n'est plus désagréable que cela pour le pervers narcissique. Fini les non-dits, la soumission, la souffrance en silence… Démasqué il ne pourra plus agir librement. En fait, quand la victime devient libre, le persécuteur ne l'est plus.

    Obtenir réparation serait idéal bien sûr. Ce n'est pas toujours possible. Sans preuve, il est préférable de passer à autre chose. Le mal est fait et parfois certaines personnes ressortent de ces épreuves en "mauvais" état. La reconstruction prend du temps. Si vous n'en êtes pas arrivé à ce point-là, c'est une chance. Visiblement vous avez encore beaucoup d'énergie, beaucoup de joie de vivre, alors avancez !

    Pour ce qui est du paradoxe, il en existe beaucoup dans notre monde. Regardez, la démocratie ne peut exister que si elle se met en danger elle-même en acceptant de « donner la parole » à ceux qui pourraient lui nuire. La vie en est pleine et il faut avancer quand même et rester vigilant.

    Voilà ce que m'évoque votre commentaire et votre questionnement. En espérant que cela aura apporté un peu d'eau à votre moulin et vous aura permis d'avancer un peu plus...

    Bien à vous,

    Hélène

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  7. Merci beaucoup Hélène !

    Votre réponse est limpide et mon programme est simple :

    1-démasquer l'araignée (question de principe!)

    2- tourner la page le plus vite possible!

    Au moins grâce à vous, j'aurai, entre autres, découvert Marie-France HIRIGOYEN et comblé une lacune de plus! :)

    La chair est loin d'être triste et je suis loin d'avoir lu tous les livres :))

    Alors fonçons : cap sur l'avenir!

    Respectueusement et bien à vous.

    HommeLibre.

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