La mise en place de l'emprise utilise des procédés qui donnent l'illusion de la communication, une communication particulière, non pas faite pour relier, mais pour éloigner et empêcher l'échange. Cette distorsion dans la communication a pour but d'utiliser l'autre. Pour qu'il continue à ne rien comprendre au processus en cours et le rendre plus confus, il faut le manipuler verbalement. Le black-out sur les informations réelles est essentiel pour réduire la victime à l'impuissance. Même non verbale, même cachée, étouffée, la violence transpire à travers les non-dits, les sous-entendus, les réticences, et, par là même, elle est vecteur d'angoisse. Il n'y a jamais de communication directe. Quand une question directe est posée, les pervers éludent. Comme ils ne parlent pas, on leur prête grandeur ou sagesse. On entre dans un monde dans lequel il y a peu de communication verbale, juste des remarques à petites touches déstabilisantes. Rien n'est nommé, tout est sous-entendu. Il suffit d'un haussement d'épaules, d'un soupir. La victime essaie de comprendre. Comme rien n'est dit, tout peut être reproché.
A suivre…
A suivre…
Exactement!
RépondreSupprimerLa confusion est le maitre-mot. Des mots sont dits qui selon les inter-locuteurs et le contexte, l'environnement, les circonstances, sont censés avoir un sens à peu près clair, et renvoyer à des faits, des actes du monde réel précis. Mais, quand on renvoie le/la pervers(e) à cette réalité, il/elle esquive, trouve un autre sens aux mots, possible mais improbable, et déstabilise les repères, et tout "sens", tout en le niant, évidemment...
Courage fuyons! Sinon, c'est une perte de temps, d'énergie (mentale bien plus que physique), et aussi, d'illusions :-)
Bravo pour votre blog, qui par cette présentation progressive, aborde des situations et des concepts complexes et paradoxaux, et peut aider à voir et agir clair...:-)
Merci Vangauguin pour votre message.
RépondreSupprimer"Courage fuyons" est la formule parfaite ! Pas facile de partir... et rester c'est trop risqué ! Mais faut-il en prendre conscience et avoir encore assez de force psychique pour prendre la décision de "fuir". La perte d'énergie mentale entraine une perte d'énergie physique avec tous les effets néfastes sur la santé... Danger ! Puisse ce blog et tous nos échanges contribuer à aider ceux qui en ont besoin !
Au plaisir de vous lire,
Hélène
Chère Hélène, j' aimerais savoir si la rupture dans un couple régi par un rapport de perversion présente un danger pour la victime en matière de représailles, merci infiniment pour toutes ces révélations.
RépondreSupprimerTout à fait! Hélas, la perverse/le pervers peut être très habile à se faire passer pour victime, comme vous l'avez déjà suggéré dans un précédent article, Hélène. Si tel est votre cas, filledufeu, n'hésitez pas, fuyez!
RépondreSupprimerMerci vangauguin,je ne connais personne de pervers dans mon entourage actuel, juste un ou deux névrosés peut être, j' essaie juste de comprendre le passé.Au fait depuis quand se vouvoie-t-on et a- t on besoin d' un blog extérieur pour dialoguer?
RépondreSupprimerChère Hélène votre description est si précise qu' elle lève aussi le voile sur les prétendus pervers que l' on pourrait s'imaginer déceler.Merci du fond du coeur.
Merci beaucoup filledufeu et vangauguin pour tous vos échanges sur ce blog.
RépondreSupprimerJe voudrais répondre à votre question, chère filledufeu, concernant les dangers en matière de représailles, lors d'une rupture d'une relation perverse. Je pense que cela peut être dangereux dans certains cas mais cela ne peut pas être généralisé. Dans les 3 histoires que je connais, il y avait une seule relation de couple, les deux autres étaient professionnelles. Disons que l'histoire du couple s'est terminée relativement bien car la victime a su (et pu)s'entourer d'amis qui n'étaient plus dupes. Je résume... Pour ne pas perdre la face davantage, le boureau a fini par fuir et abandonner ses menaces et demandes d'argent. Je sais que ce n'est pas toujours aussi "facile" et que les pervers ne lachent pas leur proie comme ça. J'ai pu observer que lorsqu'ils étaient démasqués, il leur fallait partir et recommencer à zéro ailleurs avec de nouvelles relations. Mais là encore, il ne faut pas généraliser. Cela dépend probablement du contexte, de l'entourage et de l'état de la victime... Bon nombre de persécuteurs ont gain de cause et restent !
Le regard d'un professionnel serait le bienvenu sur ce sujet du danger d'une telle rupture, sujet que je connais fort mal.