Toutes les remarques désagréables constituent des blessures qui ne sont pas compensées par des marques de gentillesse. La peine qui en résulte est déviée par le partenaire qui la tourne en dérision. Dans ces agressions verbales, ces moqueries, ce cynisme, il y a aussi une part de jeu : c'est le plaisir de la polémique, le plaisir de pousser l'autre à s’opposer. Dans une agression perverse, on assiste à une tentative d'ébranler l'autre, de le faire douter de ses pensées, de ses affects. La victime y perd le sentiment de son identité. Elle ne peut penser, comprendre. Le but est de la nier tout en la paralysant, de façon à éviter l'émergence d'un conflit. On peut l'attaquer sans la perdre. Elle reste à disposition. Les allusions et remarques perverses sont un conditionnement négatif, un lavage de cerveau.
A suivre…
A suivre…
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