Des chercheurs américains ont publié des résultats positifs d'immunogénicité et d'efficacité chez le singe d'un vaccin prophylactique contre l'infection à Chikungunya. Il n'existe pas actuellement de vaccin contre le Chikungunya.
Véhiculé par certains moustiques, le virus donne une fièvre élevée brutale accompagnée d'arthralgies pouvant être intenses, le plus souvent d'évolution favorable, sans séquelle. Wataru Akahata, du National Institute of Allergy and Infectious Diseases (NIAID) à Bethesda (Maryland), et ses collègues ont élaboré un vaccin basé sur la technologie de "particule ressemblant au virus" (virus-like particle, VLP), déjà utilisée pour d'autres virus, dont le virus de l'hépatite B et le papillomavirus humain.
Ce vaccin représente "à notre connaissance" le premier vaccin à VLP recombinante utilisé pour prévenir les infections à alphavirus, famille de virus dont fait partie le Chikungunya. Cette approche pourrait avoir un intérêt pour le développement de vaccins contre d'autres alphavirus pathogènes, comme les virus de l'encéphalite équine de l'Ouest, de l'Est et vénézuélienne, le virus O'nyong-nyong et le virus de la fièvre Ross River.
APM - 29/01/2010
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