Le Nouvel An chinois, qui aura lieu le 14 février, va être l'occasion pour 210 millions de Chinois de rejoindre leur famille pour passer les fêtes. Ces mouvements de population à l'échelle du pays font craindre à Pékin une augmentation des "risques de pandémie massive" de grippe A. Alors que les professionnels de santé publique sont invités à "renforcer leur surveillance", les remèdes de la médecine traditionnelle chinoise sont plébiscités par la population, à titre préventif ou curatif. Ainsi, la vente d'ail, connu pour ses vertus antiseptiques et antibactériennes, explose sur les marchés en cette période de grippe A. Le Centre de prévention et de contrôle des maladies de Pékin prévient toutefois "de l'absence de toute preuve scientifique de l'efficacité de l'ail contre la grippe". Les ventouses, les saignées et l'acuponcture, mais aussi les bains d'herbes médicinales et les décoctions, connaissent également un regain de succès avec le nouveau virus. L'Administration nationale de médecine chinoise traditionnelle recommande l'utilisation de ces remèdes, "en complément des traitements occidentaux". Les autorités pékinoises ont d'ailleurs commandé quelque 2 millions de doses de traitements phytothérapeutiques pour pallier l'impossibilité de vacciner l'ensemble de la population.
La Croix - 09/02/2010
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