Il est certes, l'allié de nos assaisonnements, mais l'ail serait-il aussi un médicament ? L'Histoire pourrait le laisser croire.
Dans l'Antiquité, les armées grecques et romaines l'utilisaient pour décupler leurs forces. Les Khirgizes considérés comme les descendants directs des hordes d'Attila, en font depuis tout temps une consommation pluriquotidienne. Et pendant la Seconde Guerre mondiale, l'ail permit aux Soviétiques de parer à la pénurie d'antibiotiques. Les médecins le surnommaient alors la "pénicilline russe".
L'ail appartient à la famille des alliacées, tout comme les poireaux, les oignons et la ciboulette. C'est prouvé, il contribue à diminuer la pression artérielle chez les hypertendus.
Selon une enquête publiée par l'Institut Américain de Recherche sur le Cancer en 2007, il réduirait aussi le risque de cancer du côlon. Consommé au quotidien, il évite les ballonnements intestinaux, facilite la digestion et, consommé cru, préviendrait efficacement les diarrhées. Mieux vaut le consommer cru et le plus frais possible, mais ne négligez pas pour autant l'ail en poudre, riche en magnésium, en sélénium et en vitamines B1, B2 et B6. Quant à l'ail cuit, il en faudrait 3 à 5 gousses par jour pour obtenir les effets d'une seule gousse d'ail cru.
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