Dans les tous premiers jours du développement d'un cancer, notre système immunitaire reconnaît les cellules cancéreuses non pas comme des cellules anormales à éliminer mais comme des cellules de notre organisme à protéger.
L’une des hypothèses les plus anciennes en matière de cancer vient d’être démolie par une étude réalisée par des chercheurs du Cnrs et de l’Université Pierre et Marie Curie (UMPC). Depuis le début du 20ème siècle les scientifiques pensent qu’un cancer ne peut se développer qu’en raison d’une « défaillance » de notre système immunitaire qui laisse les cellules cancéreuses anormales se développer au lieu de les détruire.
Or, l'équipe menée par David Klatzmann, professeur à l'UPMC, vient de révéler que ce concept est inexact : au contraire de ce qui était admis, le système immunitaire protège les cellules tumorales au moment de leur apparition comme sont protégées n'importe quelles autres cellules normales de l'organisme.
Lorsqu'une réponse immunitaire est activée par l'organisme, deux types de lymphocytes (cellules spécialisées du système immunitaire) sont notamment mis en jeu : les lymphocytes T régulateurs et les lymphocytes T effecteurs. Les premiers reconnaissent les constituants issus de notre propre organisme et protègent nos tissus d'une attaque par le système immunitaire. A l'inverse, les lymphocytes T effecteurs reconnaissent spécifiquement des constituants étrangers et ont pour fonction de les détruire.
Les chercheurs du laboratoire se sont intéressés à ces interactions mais dans les tous premiers jours de l'apparition des cellules tumorales. Ils ont montré chez des modèles animaux que l'apparition des toutes premières cellules cancéreuses déclenche immédiatement une réponse des lymphocytes T régulateurs. Ces derniers empêchent les lymphocytes tueurs d’attaquer et détruire les cellules cancéreuses. Ces travaux sont publiés dans le Journal of Clinical Investigation du 3 août 2009.
Cela indique que le contrôle des lymphocytes T régulateurs devrait être une composante essentielle dans le développement de futures thérapies contre le cancer. Cette découverte ouvre par ailleurs d'autres perspectives thérapeutiques, telles que les vaccinations préventives anti-tumorales.
L’une des hypothèses les plus anciennes en matière de cancer vient d’être démolie par une étude réalisée par des chercheurs du Cnrs et de l’Université Pierre et Marie Curie (UMPC). Depuis le début du 20ème siècle les scientifiques pensent qu’un cancer ne peut se développer qu’en raison d’une « défaillance » de notre système immunitaire qui laisse les cellules cancéreuses anormales se développer au lieu de les détruire.
Or, l'équipe menée par David Klatzmann, professeur à l'UPMC, vient de révéler que ce concept est inexact : au contraire de ce qui était admis, le système immunitaire protège les cellules tumorales au moment de leur apparition comme sont protégées n'importe quelles autres cellules normales de l'organisme.
Lorsqu'une réponse immunitaire est activée par l'organisme, deux types de lymphocytes (cellules spécialisées du système immunitaire) sont notamment mis en jeu : les lymphocytes T régulateurs et les lymphocytes T effecteurs. Les premiers reconnaissent les constituants issus de notre propre organisme et protègent nos tissus d'une attaque par le système immunitaire. A l'inverse, les lymphocytes T effecteurs reconnaissent spécifiquement des constituants étrangers et ont pour fonction de les détruire.
Les chercheurs du laboratoire se sont intéressés à ces interactions mais dans les tous premiers jours de l'apparition des cellules tumorales. Ils ont montré chez des modèles animaux que l'apparition des toutes premières cellules cancéreuses déclenche immédiatement une réponse des lymphocytes T régulateurs. Ces derniers empêchent les lymphocytes tueurs d’attaquer et détruire les cellules cancéreuses. Ces travaux sont publiés dans le Journal of Clinical Investigation du 3 août 2009.
Cela indique que le contrôle des lymphocytes T régulateurs devrait être une composante essentielle dans le développement de futures thérapies contre le cancer. Cette découverte ouvre par ailleurs d'autres perspectives thérapeutiques, telles que les vaccinations préventives anti-tumorales.
NOUVELOBS.COM 04.08.2009 `
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