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samedi 8 août 2009

Alcool et Cancer

Parce que toute consommation d'alcool, même modérée, est associée à un risque de cancer, faut-il modifier les recommandations sanitaires actuelles, à savoir : « pas plus de deux verres par jour pour les femmes et trois pour les hommes ? » Non, répond le Haut Conseil de la santé publique (HCSP) dans un avis mis en ligne vendredi 24 juillet, contredisant ainsi l'Institut national du cancer (INCa).

En affirmant qu'"en matière de prévention des cancers, la consommation d'alcool est déconseillée quel que soit le type de boissons (vins, bière, spiritueux)" et en conseillant de "limiter autant que possible la consommation d'alcool, tant en termes de quantité que de fréquence", l'INCa avait, en février, suscité la polémique. S'appuyant sur l'expertise scientifique du Réseau national alimentation cancer recherche (NACRe) et sur le rapport du Fonds de recherche mondial sur le cancer (WCRF), les conseils édictés par l'INCa revenaient à prôner l'abstinence en matière de consommation d'alcool.
Consciente du fort écho suscité par ces nouvelles recommandations et notamment de la colère du monde viticole, la ministre de la santé, Roselyne Bachelot, a alors saisi le HCSP afin qu'il examine "s'il y a lieu de modifier les recommandations sanitaires". Dans ses conclusions, le Haut Conseil reconnaît que "les données scientifiques objectivent un risque de cancer associé à une faible consommation d'alcool, sans effet seuil" - autrement dit, il n'est pas possible de définir une dose en deçà de laquelle l'alcool serait sans risque sur la santé. Mais,souligne-t-il, "les données analysées ne permettent pas d'estimer avec précision les risques attribuables aux consommations d'alcool à faible dose".
lemonde.fr 28 juillet 2009

3 commentaires:

  1. Ici, c'est le lobby des éleveurs de bétail et celui des producteurs laitiers qui dictent la conduite, ce qui n'est pas « viande » étant qualifié de substitut (très motivant aller chercher un kilo de subsitut de viande, non?). Les boissons gazeuses sont encore qualifiées, elles, d'aliments... Chez vous, celui du vin... pas de quoi s'étonner.

    Zed

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  2. C'est tout à fait vrai Zed !
    Normalement, "manger" devrait être un plaisir... C'est une fonction vitale. Arrêter de manger et c'est la fin (des haricots !). Il y a vraiment de quoi être écoeuré avec toute cette malbouffe que l'on nous sert !
    Concernant le surplus de sucres (soda & co), les mauvaises graisses que l'on trouve partout (plats préparés, biscuits... j'en passe et des meilleurs !...), les engrais, et les insecticides... j'ai hâte que l'on vote l'interdiction d'utiliser des matières premières nocives voire toxiques et que l'on utilise enfin des "remplaçants" qui ne nuisent plus à la santé.
    J'ai le sentiment que certains producteurs sont des substituts d'humains ! C'est pas bien beau ! Pas vrai ? ;-)

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  3. Hélène, comme le Gardien le souligne sur son Garde-mots (surcroyance), on ne croit que ce qui fait notre affaire. J'ajoute : et la science doit s'y plier au moins dans une certaine mesure, puisqu'on ne mord pas la main qui nous nourrit (et oriente nos recherche...).

    Interdire ou éduquer? Mais pour éduquer, il faudrait y trouver intérêt et s'attaquer à toute la structure sociale. Nos politiciens ne mordent pas non plus les mains qui les nourrissent et graissent les caisses électorales (et orientent les décisions). Plus facile et payant (de sélections aussi, c'est du court terme)de lancer des feux d'artifice et produire à la chaine des illusions de bonheur instantané, pour ensuite développer une pharmacopée tout aussi « magique » qui inclue des diètes miracles et des procure-bonheurs à bon marché.

    Zed

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