Le 11 novembre 1997, les 186 états membres de l’UNESCO ont adopté à l’unanimité la «déclaration universelle sur le génome humain et les droits de l’homme». Ils mettent en garde contre toute pratique «contraire à la dignité humaine» et rappellent que le matériel génétique de chaque personne fait partie du «patrimoine commun de l’humanité». Dans les articles 11 et 12 de cette déclaration, on peut lire que "Des pratiques qui sont contraires à la dignité humaine, telles que le clonage à des fins de reproduction d’êtres humains, ne doivent pas être permises" et que "les applications de la recherche concernant le génome humain doivent tendre à l’allégement de la souffrance et à l’amélioration de la santé de l’individu et de l’humanité tout entière".
Ces prémices juridiques ont pour but de préserver le respect de la vie, la reconnaissance de valeurs communes aptes à orienter les comportements. Médecins, biologistes, religieux, philosophes et législateurs coopèrent pour mettre en forme et en œuvre une véritable «morale du vivant».
A suivre...
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