Ces nouvelles technologies, aux retombées économiques considérables, mais aux risques biologiques inquiétants, appellent à la plus grande vigilance de la part des scientifiques et des gouvernements. Des détournements idéologiques, comme l'eugénisme, peuvent toujours apparaître. Le maintien de la diversité génétique fait la richesse des espèces. Des problèmes nouveaux de morale sont posés non seulement aux médecins, mais aux sociétés humaines tout entières. Le mot " morale " honorable et ancien paraît désuet, poussiéreux à nos contemporains. D'où le recours au mot " éthique ". Une discipline nouvelle est née, la bioéthique, dont le nom vient du grec par un détour américain.
Dans l'article 3 de la loi du 29 juillet 1994 et dans l’article 16-4 du code civil il est écrit que "Nul ne peut porter atteinte à l’intégrité de l’espèce humaine, toute pratique eugénique tendant à la sélection des personnes est interdite. Sans préjudice des recherches tendant à la prévention et aux traitements des maladies génétiques, aucune transformation ne peut être apportée aux caractères génétiques dans le but de modifier la descendance de la personne."
A suivre...
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