320 000 cancers sont diagnostiqués chaque année en France, toute localisations confondues. C’est ce qu’indique l’INCa, dans une étude intitulée : "Survie attendue des patients atteints de cancers en France : état des lieux". 135 000 patients seront considérés comme guéris ou en rémission 5 ans plus tard. Dominique Maraninchi, président de l'INCa, rappelle "qu’il n'y a pas un, mais des cancers".
Un cancer du sein se traite 4 fois mieux qu’un cancer du foie. C’est pourquoi l’INCa propose un classement des cancers selon leur localisation et leur taux de survie après 5 ans, au-delà desquels "les risques de rechute ou de mort sont résiduels". Notre pays est par exemple classé 2ème des 10 pays ayant le meilleur taux de survie à 5 ans dans le cancer du côlon chez les femmes.
Tous cancers confondus, le taux de survie à 5 ans est de 50% en France. Il dépasse les 80% à 5 ans pour les cancers du sein et de la prostate, mais reste inférieur ou égal à 20% pour les cancers du poumon, du foie ou du cerveau. Même quand la guérison n’est pas totale, "on peut vivre avec un cancer qui se chronicise", souligne M. Maraninchi, qui juge avec une grande sévérité le terme de "rémission". C’est, pour lui, une façon de stigmatiser les anciens malades. "Arrêtons de parler de rémissions, ce sont des guérisons", s’agace-t-il. Un malade en rémission éprouve en effet de grandes difficultés à contracter un prêt bancaire, signer une police d’assurance ou trouver un emploi.
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