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jeudi 29 avril 2010

Technologie versus contrefaçon

L’industrie pharmaceutique est un secteur particulièrement touché par le fléau de la contrefaçon. Les laboratoires s’investissent dans la mise au point de technologies permettant de limiter les possibilités de contrefaire leurs produits.

L’innovation est une clé de sûreté indéniable, mais pas pour autant inviolable, contre les faux médicaments, précise "Les Echos". Les technologies "rendent évidemment un produit beaucoup plus difficile à contrefaire et plus facile à identifier", mais "aucun système existant n’est impossible à reproduire", explique Hugues Souparis, président de Hologram Industries. C’est pourquoi Jean-Marc Bobée, directeur de la stratégie anti-contrefaçon industrielle de sanofi-aventis, et président du projet Efpia, rappelle que l’on "ne peut plus se fier à une seule technologie pour garantir une sécurité optimale sur toute la chaîne logistique jusqu’à la délivrance dans une pharmacie". Il souligne aussi une contrainte technique et économique de taille : "Il faut être capable de déployer ces technologies à grande échelle au moindre coût pour garantir la sécurité du patient et du produit".

Trois niveaux de protection sont possibles pour les médicaments de prescription : la boîte, le blister, le comprimé. Une autre difficulté réside dans le fait que les médicaments sont souvent reconditionnés manuellement d’un pays à l’autre, afin que les emballages correspondent au standard du pays où ils sont commercialisés. Ce reconditionnement est une brèche dans laquelle s’engouffrent de nombreux contrefacteurs. "Nous réclamons l’intégrité de la boîte tout au long du flux du produit sur le marché unique", indique Jean-Marc Bobée.

Les Echos – 22/04/2010

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