Les avancées de la génétique et de la biologie moléculaire permettent la mise au point de médicaments de plus en plus ciblés, particulièrement en oncologie, qui compte déjà aujourd'hui une trentaine de molécules de ce type. Dans la plupart des cas, elles sont le fruit de "processus de production biotechnologiques", indique "Les Echos". Le "revers de la médaille" est le coût de ces traitements, qui dépassent le plus souvent €50 000 par an et par patient. Grâce aux puces à ADN, il est par ailleurs possible de déceler différentes mutations génétiques déterminant une plus ou moins bonne réponse de l'organisme à certains médicaments. Des chercheurs de l'Institut Gustave Roussy viennent par exemple de découvrir une mutation spécifique du cancer du sein, qui serait la cause de la mauvaise réponse de certaines patientes à la chimiothérapie. Un test biologique en cours de développement devrait bientôt permettre de déterminer quelles sont les patientes porteuses de la mutation. "Les Echos" anticipe que dans quelques années, une forme de "médecine personnalisée" pourrait commencer à se généraliser du fait des prix de plus en plus abordables du décryptage du profil génétique des individus.
Les Echos – 01/10/2009
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