La révolution biologique donne dès maintenant ou va bientôt donner à l'homme trois pouvoirs : la maîtrise de la reproduction, de l'hérédité et du système nerveux.
Depuis toujours l’Homme essaye de maîtriser la reproduction. Déjà, dans la Rome antique, le nourrisson est présenté au père qui décide de l’accepter ou de le refuser. Les enfants «anormaux», chétifs ou en surnombre sont souvent abandonnés et ils succombent.
Dés la fin du XIX siècle, des scientifiques évoquent l’idée que l’on va pouvoir choisir ses descendants et éliminer les «tares» de l’humanité. Dans les années 1920, certains annoncent un avenir radieux promis par la génétique par la sélection de couples dotés des meilleurs gènes.
Eugène Fischer, alors professeur à l’université de Berlin, préconise la stérilisation des personnes considérées comme déficientes. Il faut agir pour améliorer l’espèce humaine, tendre vers une «race supérieure». L’eugénisme est né. En 1918, le docteur Binet-sanglet, publie «Le haras humain» préconisant la stérilisation et l’euthanasie pour les «dégénérés». Vous savez où tout cela a mené ensuite.
Pendant les années 60-70, des campagnes de stérilisation ont fleuri aux États-Unis et dans un état canadien. De nombreuses personnes considérées comme «pauvres d’esprit» sont internées et opérées sans autre explication. Ces personnes n’apprennent que longtemps après qu’elles ont perdu toute possibilité de procréer.
Bafouer les hommes sous prétexte qu’ils sont «inférieurs» ou «inutiles», conduit aux pires atrocités, à l’oubli de toute solidarité, de toute dignité ou de respect humain.
A suivre...
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