Boutique en ligne des Bijoux StratagemmeChaque rêve est un bijou - Hélène SCHILD

Bienvenue !

vendredi 24 avril 2009

Harcèlement moral – Une victime innocente

La victime est victime parce qu'elle a été désignée par le pervers. Elle devient bouc émissaire, responsable de tout le mal. Elle sera désormais la cible de la violence, évitant à son agresseur la dépression ou la remise en cause. La victime, en tant que victime, est innocente du crime pour lequel elle va payer. Pourtant, même les témoins de l'agression la soupçonnent. Tout se passe comme si une victime innocente ne pouvait exister. On imagine qu'elle consent tacitement ou qu'elle est complice, consciemment ou non, de son agression. Il est commun d'entendre dire que si une personne est devenue victime, c'est qu'elle y était prédisposée par sa faiblesse ou ses manques. Nous verrons au contraire, que les victimes sont habituellement choisies pour ce qu'elles ont en plus et que l'agresseur cherche à s'approprier.

A suivre…

8 commentaires:

  1. Et ne pas oublier qu'il faut connaitre les acteurs/actrices réel(les) des situations réelles, dans des lieux et des histoires réelles, à charge et à décharge, de manière contradictoire, et les "victimes" auto-proclamées, et les "bourreaux" exo-désignés ou suggérés/induits pour réellement (éventuellement) comprendre et commencer à aider... Les mots, sont des mots, encore des mots, mais que des mots, et parfois des maux ("la carte n'est pas le territoire)"...

    RépondreSupprimer
  2. Oui bien sûr, cher vangauguin, on a vite fait de faire l'amalgame et de se tromper. Merci pour votre mise en garde. Prudence et vigilance... Ne pas se fier aux apparences mais avec le temps, les comportements reproductibles nous confrontent à l'évidence. Cependant la souffrance est parfois tellement palpable que l'on ne peut la nier ! Certaines personnes ont cette capacité à (res)sentir cela de façon exacerbée... Un développement plus important du cerveau droit paraît-il... "La carte n'est pas le territoire" : j'y reviendrai dans mon autre Blog "Com'Bonjour après jour" au sujet de la PNL car en effet chacun interprète les faits et ses observations en fonction de son propre filtre. Plusieurs témoins d'une même scène raconteront des histoires différentes alors qu'ils ont vu la même chose... Le cerveau reçoit des dizaines (ou centaines) d'informations à la seconde et ne peut en traiter que 7 maximum à la fois.

    RépondreSupprimer
  3. Bonjour!

    J'aime bien cette manière de compléter le tableau, qui n'est pas souvent mise de l'avant.

    Le ou la plus faible ou celui, celle qui fait l'envie pour une raison ou une autre. Deux cibles de choix.

    Le tout n'est-il pas ensuite d'avoir l'humilité pour se reconnaitre « victime » et le courage la force, de ne pas enr ester là. Mais la force d'identifier l'agresseur/se et de ne pas le/la traiter en victime, ignorant totalement la véritable victime, fait énormément défaut chez moi, au Québec. Malheureusement.

    Merci de ton passage chez moi et de ton abonnement. Je tenais à venir te le dire en personne et à faire un brin connaissance.

    Zed ¦)

    RépondreSupprimer
  4. Merci "5 fois" cher(e) Zed de ton passage ici. Oui, il y a encore du travail d'information pour ouvrir les yeux de tous : les victimes, les témoins, ceux qui savent et n'osent pas, les naifs ou optimistes qui n'imaginent même pas... Ouvrir les yeux et donner le courage d'affronter, de combattre, de refuser... pour un monde meilleur.
    Merci pour ce petit brin d'air rafraichissant du Québec. J'ai adoré la Gaspésie que j'ai eu la chance de visiter à la saison d'automne. Epoustouflant !
    J'ai aimé, alors je me suis permise de mettre ton blog des "cinq mercis" dans mes liens amis.
    Encore Merci !

    RépondreSupprimer
  5. Le problème de nos sociétés occidentales est que bien souvent l' éducation met en place un système de culpabilité dès la naissance et la victime porte le poids d' une faute imaginaire, il ne reste plus au prédateur qu' à activer un mécanisme déjà en place.

    RépondreSupprimer
  6. Filledefeu

    Si je peux me permettre...

    J'ajoute que ce sentiment de culpabilité est vécu de manière à ce que la femme soit toujours accusée, dans nos sociétés patriarcales.

    La femme est coupable d'être. D'être femme donc, occasion, source, de péché, de faute originelle, de perte du « paradis terrestre ».

    Défaut de fabrication. On aurait dû ne pas la fabriquer, point. Créationnisme, patriarcat, religions, toutes les religions (je ne parle pas ici d'arrangements sur mesure qui seraient refusés, condamnés par les responsables des institutions religieuses et qui respecteraient les droits fondamentaux de la personne).

    L'homme est coupable de céder à la femme, de croquer la pomme, de manger le fruit de l'arbre de la connaissance, lequel sera interdit à la femme, ou alors bien encadré (oui, oui, un arbre encadré:D), la majeure partie du temps.

    J'adore les pommes et la connaissance alors là, oulala!!!

    Merci pour le lien, alors!

    Zed ¦)

    RépondreSupprimer
  7. Victime...Un vaste débat sur cette notion ou ce concept largement développé dans notre société depuis quelques années. Un statut de victime, une reconnaissance de ce statut. Il ne faut surtout pas perdre de vue tout ce que ça implique, dans la vie de la dite victime. Tout n'est pas dichotomique, aussi simple que ça, la vie, les événements ne peuvent se décomposer, en victime/bourreau, victime/agresseur, bon/méchant....Il faut se pencher je crois sur la relation, les interactions, ce qu'elles provoquent et impliquent...J'ai travaillé il y a de nombreuses années dans un "service d'aide aux victimes"...Sortir de ce statut, de ce rôle aussi que la société, pour plus de facilité, plaque, donne, assigne
    Bien à vous, et merci

    RépondreSupprimer
  8. Oui, chère Castor, je suis d'accord avec vous. Les relations humaines sont toujours complexes. Rien n’est tout blanc ou tout noir, il y a toutes les nuances de gris… On (ré)agit et l'on donne en fonction de ce que l'on reçoit, en fonction de ce que l'on est... Etre vigilant pour éviter de cataloguer les gens c'est impératif. Apprendre déjà à se respecter soi-même, en toutes circonstances pour éviter de se faire phagocyter (manger) par l'autre. Garder la distance nécessaire pour préserver son périmètre de liberté. Ceux qui souffrent sont dans des positions (pour le moins) inconfortables qu'ils n'ont pas souhaitées. Même s’il ne faut pas condamner trop vite (l’éventuel « bourreau »), la manipulation mentale existe et le conditionnement a déjà montré les ravages qu’il pouvait faire.
    Le fait d'être "victime" ne doit pas faire apparaître le concept de « statut » à mon avis bien que ce soit le cas dans notre société. C'est tellement rassurant d'avoir des statuts, des lois... pour décider à notre place. La "victime" est victime dans un contexte précis face à un "bourreau" donné. Elle ne deviendra pas « victime » avec d'autres personnes.
    Mais quand même, le comportement d'un "vrai" pervers narcissique sera toujours déviant et nuisible à moins d'un choc qui l'obligerait à se "soigner". Si une personne ne rentre pas dans son « jeu » à condition qu’elle le puisse, la manipulation sera alors impossible et le pervers ira chercher son « jouet » ou sa « chose » ailleurs. Un vrai pervers narcissique agit toujours de la même façon. Une personne capable de ressentir les sentiments de regret, de tristesse… et de présenter ses excuses, ne sont pas des pervers narcissiques sauf s’ils simulent. Mais le naturel revient au galop et ils sont finalement démasqués !
    Cela me tient à cœur de ne pas minimiser la souffrance des personnes car elle est réelle. Comment faire pour la limiter le plus possible, que cette souffrance vienne d’elles-mêmes ou soit provoquée par d’autres ?...

    « Dans Happier, Tal Ben-Shahar, qui fut chargé de cours de psychologie positive à l'Université d'Harvard, souligne qu’il n’y a que deux types de personnes qui n’ont pas d’émotions négatives : les psychopathes et les morts.
    ‘C’est donc plutôt un bon signe de faire l’expérience de telles émotions’.
    Devenir 'plus heureux' (ce que Happier veut dire) passe aussi par l'acceptation de la souffrance.
    Ben Shahar nous invite à ‘nous donner la permission d’être humain’. »

    Article complet sur un blog que je viens de découvrir :
    http://souffranceaction.blogspot.com/

    Bien à vous,

    Hélène

    RépondreSupprimer