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vendredi 30 avril 2010

Un tiers des internautes français surfe à la recherche d’informations médicales

Une étude du Groupe d’étude et de recherche en marketing de la santé (Germs), de l’Institut Pierre et Marie Curie, révèle qu’un tiers des internautes français surfe à la recherche d’informations médicales ou ayant trait à la santé. Les médecins voient donc arriver en consultation des patients apportant souvent "une idée de diagnostic, une quasi-ordonnance, voire un gros dossier apparemment constitué sur Internet", note un médecin. Plusieurs milliers de sites se sont fait une vocation de conseil médical et pharmaceutique, relayés par de nombreux blogs et forums. Or, la HAS n’en a labellisés que 800. Un médecin pointe "le vrai problème : les gens très renseignés, mais à partir de sites peu fiables". L’autre problème, c’est que "l'habit fait le moine" sur Internet. "Plus un site est bien présenté et joli, plus les internautes lui font confiance", regrette Stéphane Korsia-Meffre, directeur du pôle grand public de Vidal. Mais peu de gens savent qu’un site médical peut être labellisé, et le logo qui estampille l’agrément de la HAS est peu visible. Ce label garantit pourtant "l'engagement de l'éditeur du site de santé à respecter les règles de transparence et de bonnes pratiques éditoriales". Le recours à Internet peut cependant avoir un avantage, notamment lorsqu’il s’agit d’une maladie rare : un patient qui s’est bien renseigné avant de consulter facilitera le travail du médecin.

Le Monde, Aujourd'hui en France – 14/04/10

jeudi 29 avril 2010

Le point sur l'hypersensibilité

Le point sur l'hypersensibilité (sensibilité chimique multiple, électro-sensibilité et fibromyalgie)

Un colloque sur l'hyper-sensibilité s'est tenu le 21 avril à Paris à l'initiative du Réseau environnement santé (RES) en collaboration avec la Mutuelle Familiale, 3 associations de malades [SOS MCS, Réseau EHS (Robin des Toits) et Fibromyalgie France] et l’association de professionnels de santé CNMSE (Coordination Nationale Médicale Santé Environnement).

L'hyper-sensibilité inclut la sensibilité chimique multiple (SCS) et l'électro-sensibilité (hypersensibilité aux ondes électromagnétiques) ainsi que, selon certains experts, la fibromyalgie.

http://www.psychomedia.qc.ca/

Fibromyalgie : 30 minutes d'exercice physique modéré par jour diminue la douleur d'un tiers

Des chercheurs ont étudié le lien entre activité physique et diminution de plusieurs symptômes chez les personnes souffrant de fibromyalgie : 30 minutes d'exercice physique modéré par jour diminuent la douleur, la fatigue, l'indice de masse corporelle, et la dépression. L'endurance, quant à elle, augmente.

Les participants de cette étude randomisée incluant 80 personnes sont publiés dans Arthritis Research & Therapy de mars 2010. Ils étaient répartis en deux groupes, dont un seul suivait un programme d'exercice physique modéré, cinq à sept jours par semaine. La prescription était de 15 minutes par jour la première semaine, avec 5 minutes de plus chaque jour.

Il s'agissait de tâches quotidiennes : jardinage (par exemple tondre le gazon, planter des fleurs, arracher les mauvaises herbes); ménage (par exemple, le nettoyage d'un placard, passer l'aspirateur, faire la lessive ), et activités sportives (par exemple, le cyclisme, la natation)...

Le groupe qui suivait ce programme, au bout de 12 semaines, avait augmenté le nombre de pas marchés en une journée de 54%. Les participants portaient sur eux un podomètre qui comptaient leurs pas à chaque fois qu'ils marchaient. De plus, d'après leurs réponses à des questionnaires standardisés, on a pu mesurer que leur endurance avait augmenté de près de 20% et leur perception de la douleur avait diminué de 35%.

Conseil www.guerir.fr :Bougez ! un bon repère pour savoir si vous êtes en train de bouger suffisamment, c'est d'observer votre respiration. Dès que vous êtes en train de faire une activité physique, vous respirez plus fort. Mais pour qu'elle reste modérée, comme dans cette étude, il ne faut jamais que vous soyez essoufflé au point de ne plus pouvoir tenir une conversation.

www.guerir.org 29/04/2010

Technologie versus contrefaçon

L’industrie pharmaceutique est un secteur particulièrement touché par le fléau de la contrefaçon. Les laboratoires s’investissent dans la mise au point de technologies permettant de limiter les possibilités de contrefaire leurs produits.

L’innovation est une clé de sûreté indéniable, mais pas pour autant inviolable, contre les faux médicaments, précise "Les Echos". Les technologies "rendent évidemment un produit beaucoup plus difficile à contrefaire et plus facile à identifier", mais "aucun système existant n’est impossible à reproduire", explique Hugues Souparis, président de Hologram Industries. C’est pourquoi Jean-Marc Bobée, directeur de la stratégie anti-contrefaçon industrielle de sanofi-aventis, et président du projet Efpia, rappelle que l’on "ne peut plus se fier à une seule technologie pour garantir une sécurité optimale sur toute la chaîne logistique jusqu’à la délivrance dans une pharmacie". Il souligne aussi une contrainte technique et économique de taille : "Il faut être capable de déployer ces technologies à grande échelle au moindre coût pour garantir la sécurité du patient et du produit".

Trois niveaux de protection sont possibles pour les médicaments de prescription : la boîte, le blister, le comprimé. Une autre difficulté réside dans le fait que les médicaments sont souvent reconditionnés manuellement d’un pays à l’autre, afin que les emballages correspondent au standard du pays où ils sont commercialisés. Ce reconditionnement est une brèche dans laquelle s’engouffrent de nombreux contrefacteurs. "Nous réclamons l’intégrité de la boîte tout au long du flux du produit sur le marché unique", indique Jean-Marc Bobée.

Les Echos – 22/04/2010

mercredi 28 avril 2010

Méningite à méningocoque C : vaccination des bébés recommandée

La vaccination contre la méningite à méningocoque C est désormais recommandée en France pour tous les nourrissons de 12 à 24 mois.

Pour les jeunes n’ayant pas été vaccinés quand ils étaient bébés, le vaccin est conseillé jusqu’à 24 ans. "Il est important de parvenir rapidement à un taux élevé de couverture vaccinale afin d’obtenir une immunité collective permettant la protection des nourrissons", justifie Didier Houssin, le directeur général de la Santé. Jusqu’à présent, les autorités sanitaires recommandaient surtout la vaccination aux personnes ayant été en contact avec un malade.

Lors de l’apparition de cas groupés, un dispositif de vaccination locale était mis en place pour éviter la propagation de la maladie. Mais "ces campagnes étaient difficiles à organiser et souvent coûteuses. Surtout, elles n’ont pas permis de diminuer l’incidence de la maladie ni d’empêcher l’émergence de souches virulentes", rappelle Daniel Floret, président du comité technique des vaccinations. Résultat : la France est aujourd’hui "l’un des pays européens où l’incidence est la plus haute, alors que tous les autres pays, qui ont mis en place une vaccination générale, ont vu nettement baisser leur nombre de cas". La méningite à méningocoque C est chaque année la cause d’une trentaine de décès en France.

La Croix – 22/04/2010

mardi 27 avril 2010

150 000 personnes sont victimes d’un AVC chaque année en France

150 000 personnes sont victimes d’un AVC chaque année en France. 10% d’entre elles ont moins de 45 ans. Au niveau mondial, 10% de personnes sont touchées chaque année. En France, un total de 400 000 patients ayant survécu à un AVC en ont conservé des séquelles. Ces accidents, responsables d'1,5 million d'hospitalisations de courte durée, coûtent à l’Etat €8,4 milliards par an.

Roselyne Bachelot vient de présenter en Conseil des ministres un plan d’action contre les AVC pour la période 2010-2014, avec l’espoir d’en réduire le nombre, d’en améliorer la prévention, la prise en charge et d’anticiper d’éventuelles récidives. D’ici à 2014, la mortalité et le handicap dus à un AVC devront avoir régressé de 6%.

Plusieurs campagnes d'information devraient permettre de mieux connaître ces accidents, leurs signes avant-coureurs, et de sensibiliser la population, en particulier les jeunes, à certains paramètres aggravants comme le tabac. Le plan serait financé à hauteur de €134 millions. L’AVC est la 1ère cause de handicap chez l'adulte, la 2ème cause de mortalité chez les femmes, la 3ème chez les hommes.

dimanche 25 avril 2010

Hypersensibilité : colloque

Le Réseau Environnement Santé (RES) vient d’organiser un colloque sur les pathologies de l’hypersensibilité. Encore mal connus, ces troubles se classent en trois catégories. L’hypersensibilité chimique, ou Multiple Chemical Sensitivity (MCS), est caractérisée par l’apparition d’une multiplicité de symptômes (parfois proches de l’allergie) après une exposition à certains produits chimiques, à des doses en général bien supportées par le reste de la population. L’électrosensibilité est une intolérance sévère aux ondes électriques et électromagnétiques. La fibromyalgie, entraînant des douleurs musculaires et un sommeil non réparateur, est également considérée comme un type d’hypersensibilité. Des associations de personnes touchées par ces troubles revendiquent une meilleure prise en charge. En effet, "ces maladies sont encore largement ignorées des professionnels de santé et des institutions. Elles sont souvent considérées comme relevant de problèmes purement psychologiques", souligne un porte-parole du RES. "Les troubles quotidiens sont lourds à supporter...", indique une femme chimiquement hypersensible. En Suède, un pays pionnier pour la recherche sur les manifestations de l’hypersensibilité, 300 000 personnes sont électrosensibles, un trouble que l’on commence à observer également chez certains enfants français.

Le Monde – 23/04/2010

samedi 24 avril 2010

Pouce… Mousse ! ;-)

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Mars 2010

Après l’éruption du volcan islandais Eyjafjallajökull…

540 millions de tonnes de cendres sont retombées sur plus de 60 000 km², après l’éruption du volcan islandais Eyjafjallajökull. Les cendres en question atteignaient il y a quelques jours la pointe nord de l’Hexagone. Pour l'instant les poussières voyagent de 5 000 à 8 000 mètres d'altitude. Si elles "descendaient à un niveau respirable pour l'homme, il faudrait observer leur taille pour se prononcer sur une éventuelle dangerosité", affirme le Pr Michel Aubier, de l’hôpital Bichat. Bruno Housset, chef du service de pneumologie de l’hôpital de Créteil précise que "les conséquences, s’il y en a côté santé, sont exactement celles de toute pollution atmosphérique aux fines particules".

vendredi 23 avril 2010

Test cannabis dans les urines

La société Narocheck commercialise depuis quelques semaines sur Internet un test permettant d’évaluer la quantité de cannabis dans les urines. "Jusqu’à maintenant les bandelettes disaient juste si on était positif ou négatif. Là, le test indique la concentration en THC", précise Narocheck. Destiné à un usage privé, le test rencontre déjà un franc succès, et sera bientôt distribué dans les pharmacies. Mais les psychiatres et toxicologues craignent un usage intrusif du test par des parents voulant savoir si leur adolescent fume, et à quelle fréquence.

Aujourd’hui en France – 14/04/2010

mardi 20 avril 2010

Vers des soins psychiatriques sous contrainte en ambulatoire

Le ministère de la Santé planche actuellement sur un projet de loi visant à améliorer la prise en charge des troubles psychiatriques en dehors de l’hôpital. L’objectif est notamment de permettre de d’imposer des soins aux patients en dehors de toute structure hospitalière. Si le patient ne se présente pas à ses rendez-vous médicaux en ville, une procédure pourrait être enclenchée, qui aboutirait à son hospitalisation. "Toute la difficulté est de concilier le respect des libertés individuelles avec la nécessité du soin. Ce texte va dans le bons sens à condition qu’on se donne les moyens d’un suivi ambulatoire de qualité", estime Pierre Roussel, administrateur national de l’Union nationale des familles de malades psychiques (Unafam). Mais les psychiatres restent divisés sur son bienfondé. Un triste fait divers vient raviver cette question. Le jeune homme de 28 ans qui a causé la mort d’un quinquagénaire sur le quai du RER A il y a quelques jours souffrait de troubles psychiatriques lourds, et avait refusé en février une injection habituellement reçue à domicile. D’après l’Unafam, cette situation est le lot de nombreuses familles de schizophrènes, qui "se retrouvent à la maison avec un proche qui ne prend plus son traitement et qui fait des crises parfois très violentes". Les seuls recours possibles actuellement sont l’hospitalisation d’office (à la demande du préfet en cas de menace de trouble à l’ordre public) ou l’hospitalisation à la demande d’un tiers, une mesure souvent jugée trop extrême par les proches de malades psychiques. "La Croix" rappelle en outre que "les crimes commis par des personnes atteintes de pathologies psychiatriques restent extrêmement rares".
La Croix – 06/04/10

lundi 19 avril 2010

L’arrêt du tabac est bénéfique même à partir du 3ème trimestre de grossesse

Le Dr. Yvan Berlin, maître de conférences à l’hôpital de la Pitié-Salpêtrière, présente dans "La Croix" une étude lancée par l’AP-HP qu’il va coordonner. Elle s’achèvera en 2012 et aura pour but de "mesurer l’intérêt d’une prise de substituts nicotiniques durant la grossesse sur le poids de naissance du bébé". L’étude portera sur un total de 400 femmes, dont la moitié recevra un timbre nicotinique, et l’autre moitié un placebo, indique le spécialiste. Le journal rappelle les risques inhérents au tabagisme des femmes enceintes. D’après l’Inpes, "pour une femme fumant plus de trente cigarettes par jour en début de grossesse, le risque de fausse couche est multiplié par cinq". Du monoxyde de carbone et d’autres substances toxiques contenues dans la fumée de cigarette sont transmises au foetus via le sang maternel, aboutissant le plus souvent à un retard de croissance intra-utérin. Pourtant, seulement un tiers des femmes enceintes parviennent à arrêter de fumer, tandis "qu’un tiers réduit sa consommation et un tiers la maintient au même niveau", indique Anne Jacotot, tabacologue, qui insiste sur l’aspect multifactoriel de la dépendance tabagique (physique, comportemental, psychologique). Dans un premier temps, les substituts nicotiniques présentent l’avantage de "régler la dépendance physique avant de s’attaquer à l’autre partie du problème". Anne Jacotot insiste sur la nécessité de faire comprendre aux femmes enceintes, souvent culpabilisées par l’entourage lorsqu’elles ne parviennent pas à s’arrêter de fumer, que des moyens existent pour les aider, et qu’il n’est jamais trop tard pour bien faire. En effet, "une femme qui cesse de fumer au début du 3ème trimestre de la grossesse, période où le bébé va grossir, aura à la naissance un bébé quasiment du même poids que celui d’une non-fumeuse", assure la tabacologue.

La Croix – 06/04/10

dimanche 18 avril 2010

Le ciel de Paris sans avion !

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Pas d’avion en région parisienne depuis plusieurs jours. Une première ! Pas de lignes blanches dessinées au hasard des trajets des avions et au gré du vent, dans les couloirs aériens. Désertés les couloirs… par les humains, j’entends ! Si je puis dire…
L’oiseau (re)devient roi !
Regardez un peu ce ciel… B L E U ! ! !
Du jamais vu ! Enfin si… Avant !
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Un air de sérénité sur les bords de Seine
Presque l’été…
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Paris, dimanche 18 avril.

Sous les feux de la rampe !

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Photo prise le 27/02/2010
Arboretum, Chatenay Malabry (92)

lundi 12 avril 2010

Cancer du sein et effets secondaires tardifs

Traiter le cancer du sein, et surveiller les effets secondaires tardifs On compte 52 000 nouveaux cas de cancers du sein par an en France. Le taux de survie à cinq ans est aujourd’hui de 84%. Pour les tumeurs traitées précocement, le pronostic est encore meilleur : "le taux de rechute à dix ans n’est plus que de 6%", alors qu’il était de 15% il y a quinze ans, souligne le Dr. Alain Fouquet, président de la 7ème Conférence européenne sur le cancer du sein, qui vient d’avoir lieu à Barcelone.

Désormais, les spécialistes s’emploient également à améliorer la qualité de vie des patientes, notamment en ce qui concerne les effets secondaires des traitements, qui peuvent survenir tardivement. "Certains effets secondaires apparaissent un à deux ans après le traitement, comme des troubles de la concentration ou de la mémoire. D’autres peuvent survenir jusque huit à dix ans après", explique le Dr. Etienne Brain, oncologue à l’Institut Curie. On sait par exemple aujourd’hui, d’après plusieurs études, que la radiothérapie augmente de 1,5% le risque de décès d’origine cardiaque. Les tumeurs entraînées par la radiothérapie, certains sarcomes ou cancers du poumon, sont d’une grande rareté mais existent. Le lien de cause à effet reste cependant à démontrer, et des études sont en cours autour de cette question.

Sur le plan médicamenteux, les spécialistes s’emploient désormais à cibler les traitements, lorsque cela est possible. L’herceptine, un anticorps qui permet de fixer le récepteur HER2, est ainsi proposé comme anticancéreux aux 10% à 15% de femmes chez qui ce récepteur est activé. D’autres médicaments permettent d’enrayer, par de multiples biais, la multiplication des cellules tumorales. "Nous connaissons aujourd’hui une vingtaine de formes de cancers du sein, et avons démontré que l’hétérogénéité existe dès les phases précoces de la maladie", indique la pathologiste Anne Vincent-Salomon.

Le volet préventif est également important pour les spécialistes, sachant qu’un tiers des cancers du sein pourraient être évités grâce une meilleure alimentation et davantage d’activité physique.

Le Figaro – 31 mars 2010

dimanche 11 avril 2010

13 275 tonnes de médicaments inutilisés

13 275 tonnes de médicaments inutilisés ont été récupérées dans les pharmacies françaises et incinérées en 2009. Depuis janvier 2009, à la suite de plaintes déposées contre 21 pharmacies soupçonnées de fraudes, ces produits ne peuvent plus être redistribués à des organisations humanitaires, même s'ils sont encore utilisables.

Là quand même, je m'interroge... Mieux vaut-il...

priver les pharmacies de la possibilité de frauder et par la même occasion priver de soin les plus démunis dans les pays pauvres...
OU
prendre le risque de voir des pharmaciens malhonnêtes frauder et soigner les plus démunis...
???  


samedi 10 avril 2010

A la recherche de nouveaux vaccins contre la tuberculose

Conçu il y a près d’un siècle, le BCG, seul vaccin existant contre la tuberculose, est efficace en prophylaxie pour les formes infantiles de la maladie, mais n’a que peu, voire pas d’effet, sur les formes adultes de la pathologie pulmonaire, qui sont principalement responsables de la pandémie mondiale actuelle.

Des recherches sont en cours au niveau international pour mettre au point un vaccin "recombinant" qui permettrait une réponse immunitaire plus forte que celle induite par le BCG. Le "Financial Times" indique que deux ONG s’impliquent dans ce programme : Aeras Global TB Vaccine Foundation, basée aux Etats-Unis, et Tuberculosis Vaccine Initiative (TBVI), basée en Europe. TBVI a trente-sept candidats vaccins en développement.

Les essais cliniques devraient bientôt commencer pour huit d’entre eux. Quant à Aeras, les essais cliniques humains devraient débuter en 2010 pour quatre de ses candidats vaccins. Joris Vandeputte, Senior vice-président de TBVI, prévient cependant que les fonds alloués à la R & D, pour pouvoir répondre aux besoins réels, devraient passer de $90 millions à $360 millions par an, soit un total de $3,6 milliards pour la décennie. Car, comme le rappelle Lew Barker, Senior medical adviser d’Aeras, sur le plan scientifique, mettre au point un vaccin efficace contre la tuberculose devrait s’avérer "aussi difficile que pour le sida ou le paludisme".

Financial Times – 24 mars 2010

vendredi 9 avril 2010

Découverte d'un gène lié au cancer du poumon chez les non-fumeurs

Des chercheurs américains ont découvert un gène, GPC5, associé au risque de cancer du poumon chez les non-fumeurs, lors d'une étude de séquençage à grande échelle publiée dans "The Lancet Oncology". Au niveau mondial, 25% des cancers du poumon surviendraient chez des non-fumeurs. Cette part serait de 10% à 15% en Europe, alors qu'elle atteindrait 30% à 40% en Asie. Peu étudiés, ces cancers des non-fumeurs semblent une entité clinique distincte, aussi bien en termes d'étiologie, de caractéristiques cliniques que de pronostic, rappellent Yafei Li, du Mayo Clinic College of Medicine de Rochester (Minnesota), et ses collègues. Menée sur quatre cohortes américaines, cette étude, la première à porter uniquement sur des non-fumeurs, suggère fortement l'implication du gène GPC5 dans ce type de cancer du poumon.

APM – 22 mars 2010

jeudi 8 avril 2010

La Wii : bonne pour la santé ?

Des chercheurs du St Michael’s Hospital de Toronto affirment, après une étude réalisée auprès d’un panel de patients ayant fait un AVC, que "la réalité virtuelle utilisant la technologie ludique de la Wii est sans danger, exploitable et potentiellement efficace pour améliorer les fonctions motrices après une attaque cérébrale". L’étude a comparé deux groupes de patients : l’un invité à jouer à la Wii, le second à jouer aux cartes ou avec des blocs de bois. Il a été constaté dans le premier groupe une "amélioration significative des fonctions motrices".

La Tribune – 23 mars 2010

mercredi 7 avril 2010

Les Plumes de Bourg-La-Reine

Sauvons le Verger des muses de BLR !!

Mercredi 7 avril 2010 : AG de l'association (voir blog)

Et le 10 avril 2010...

Le Verger des muses de Bourg-La-Reine et les amis de la librairie vous invite à partager un moment exceptionnel avec Les Plumes de Bourg-La-Reine.

20 auteurs de Bourg-La-Reine vous rencontrent et dédicacent leurs livres.

Et des invités surprises !

samedi 10 avril 2010 à partir de 15h00
VDM_BLR
Cliquer sur l’image

Le Verger des muses
3, rue René Roëckel
92340 Bourg-La-Reine

Pour voir le flyer : http://ow.ly/1tAgE
Blog du verger des muses : http://librairieblr.org/
Evénement dans Viadeo : http://ow.ly/1tB1m

mardi 6 avril 2010

Douleur chronique : véritable maladie ?

Du nouveau sur la douleur chronique Longtemps considérée comme un simple symptôme, la douleur chronique tend désormais à être abordée comme une véritable maladie par les scientifiques. Les nouvelles techniques d’imagerie médicale ont permis de mettre en lumière le rôle central du cerveau dans ses mécanismes. Irene Tracey, du Pain Imaging Neuroscience Group de l’université d’Oxford, a publié l’année dernière une étude dans laquelle dix ans de recherche en imagerie ont été passés en revue.

Il en ressort que la douleur chronique est liée à des modifications fonctionnelles et chimiques dans le cerveau. En d’autres termes, "la douleur n’existe pas tant que le cerveau ne s’en saisit pas", assure la chercheuse, pour qui ces constats suffisent à considérer la douleur chronique comme une maladie à part entière.

D’après une étude réalisée en 2002 et 2003, cette pathologie touche un Européen sur cinq. 22% des personnes concernées deviennent dépressives et 25% perdent également leur emploi. Le coût estimé de la douleur chronique en Europe serait de l’ordre de €200 milliards par an, et de $150 milliards aux Etats-Unis. Côté médicaments, la plupart des molécules existantes reposent sur des mécanismes d’action connus depuis l’Egypte antique, souligne le "International Herald Tribune".

Afin de favoriser la recherche de molécules innovantes, l’European Union’s Innovative Medicines Initiative encourage les chercheurs à travailler en collaboration avec les acteurs de l’industrie pharmaceutique. Steve McMahon, directeur du London Pain Consortium, indique que son équipe et d’autres groupes de chercheurs en Europe travaillent actuellement avec dix grands laboratoires pour faire avancer les connaissances dans ce domaine. Pfizer est l’un des acteurs les plus engagés dans la démarche. Le développement du tanezumab, un anticorps contre l’arthrose actuellement en phase III d’essais cliniques, est notamment évoqué. Le futur médicament aurait un potentiel de blockbuster.

International Herald Tribune – 23 mars 2010

lundi 5 avril 2010

Nouveau scandale sanitaire en Chine

D’après une enquête de Wang Keqin, un journaliste du "China Economic Times", 4 enfants sont décédés et 74 autres souffrent de graves séquelles, dans la province chinoise du Shanxi, après avoir été immunisés contre l’hépatite B avec des doses de vaccins ayant été mal conservées. Plusieurs millions de doses auraient en effet été exposées à des températures trop élevées, lors de l’étiquetage de certification par le centre de contrôle sanitaire du Shanxi, puis administrées à la population au cours des années 2006 et 2007.

Chen Taoan, un expert de ce centre de contrôle, ayant constaté ces manquements à la sécurité, avait pourtant, et à maintes reprises depuis mai 2007, alerté les autorités de santé publique. D’après "Le Monde", Pékin tente maintenant de minimiser ce nouveau scandale sanitaire, qui intervient un an après celui de la mélamine dans le lait en poudre. Le bureau de la santé du Shanxi a donné une conférence de presse pour récuser les révélations de Wang Keqin. Il s’avère pourtant que le directeur du centre de contrôle sanitaire de la province, Li Wenyuan, a été limogé fin 2009 pour collusion avec la société Beijing Huawei, qui avait décroché en 2006, pour une durée de cinq ans, le marché des vaccins non obligatoires pour le Shanxi.

Le Monde – 24/03/10

dimanche 4 avril 2010

Grippe A (H1N1) et femmes enceintes

Une étude australienne et néo-zélandaise a évalué le risque de complications de grippe A chez les femmes enceintes. Le risque d’être hospitalisée en réanimation serait multiplié par 13 lors du deuxième trimestre de grossesse, et en moyenne par plus de 7 quel que soit le terme. Les chercheurs précisent que des pathologies sous-jacentes, comme l’obésité ou l’asthme, aggravent le pronostic des femmes enceintes.

Le Quotidien du Médecin – 23 mars 2010

Grippe A (H1N1) et sujets âgés

Des chercheurs du National Institute of Health ont découvert que les sujets âgés exposés au virus H1N1 de 1918 ont été protégés contre la grippe A, du fait que les deux virus sont dépourvus de sucre au niveau de l’hémagglutinine, permettant aux anticorps développés contre le premier d’être également efficace sur celui de 2009. "Nous ne nous attendions pas à ce qu’il existe une protection croisée entre des virus ayant circulé à tant d’années d’intervalle", commentent les auteurs de l’étude.

Le Quotidien du Médecin – 29 mars 2010