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dimanche 31 mai 2009

Harcèlement moral – Simples traces ou séquelles graves ?

La violence vécue peut laisser des traces bénignes, compatibles avec la poursuite d'une vie sociale pratiquement normale. Les victimes paraissent psychiquement indemnes, mais des symptômes moins spécifiques persistent, qui sont comme une tentative d'escamoter l'agression subie. Ce peut être de l'anxiété généralisée, de la fatigue chronique, de l'insomnie, des maux de tête, des douleurs multiples ou des troubles psychosomatiques (hypertension artérielle, eczéma, ulcère gastro-duodénal...), mais surtout des conduites de dépendance (boulimie, alcoolisme, toxicomanie).

D'autres victimes vont développer toute une série de symptômes qui se rapprochent de la définition du stress post-traumatique. Cette définition correspond à peu près à l'ancienne définition européenne de la névrose traumatique, développée à partir de la névrose de guerre durant la Première Guerre mondiale. Les agressions ou les humiliations sont inscrites dans la mémoire et sont revécues par des images, des pensées, des émotions intensives et répétitives, soit dans la journée, avec des impressions brusques d'imminence d'une situation identique, soit durant le sommeil, provoquant des insomnies et des cauchemars.

Pour ceux qui ont été harcelés dans l'entreprise, l'importance des conséquences à long terme n'est souvent perçue que lorsque, après un long arrêt de travail, ils paraissent aller mieux et qu'il leur est suggéré de retravailler. On voit alors réapparaître les symptômes : crises d'angoisse, insomnie, idées noires. Le patient entre dans une spirale: rechute, nouvel arrêt de travail, reprise, rechute... qui peut conduire à la désinsertion.

A suivre…

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