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samedi 23 mai 2009

Harcèlement moral – Démotivation et gâchis

Certaines entreprises sont des “ presse-citrons ”. Elles font vibrer la corde affective, utilisent leur personnel en demandant toujours plus, en faisant miroiter beaucoup. Quand le salarié, usé, n'est plus assez rentable, l'entreprise s'en débarrasse sans aucun état d'âme. Le monde du travail est extrêmement manipulateur. Même si, en principe, l'affectif n'y est pas en jeu directement, il n'est pas rare que, pour motiver son personnel, une entreprise mette en place une relation qui dépasse de très loin la relation contractuelle normale que l'on peut avoir avec son employeur. D'une part, on leur demande trop avec toutes les conséquences de stress qui en découlent, d'autre part, il n'y a aucune reconnaissance de leurs efforts et de leur personne. Ils deviennent des pions interchangeables. D'ailleurs, dans certaines entreprises, on fait en sorte que les employés ne restent pas trop longtemps au même poste, où ils pourraient acquérir trop de compétences. On les maintient en état permanent d'ignorance, d'infériorité. Toute originalité ou initiative personnelle dérange. On casse les élans et les motivations en refusant toute responsabilité et toute formation. Les employés sont traités comme des collégiens indisciplinés. Ils ne peuvent pas rire ou avoir l'air détendu sans être rappelés à l'ordre. Parfois, on leur demande de faire leur autocritique au cours de réunions hebdomadaires, transformant ainsi les groupes de travail en humiliation publique.

L'entreprise peut en elle-même devenir un système pervers lorsque la fin justifie les moyens et qu'elle est prête à tout, y compris à détruire des individus pour parvenir à ses objectifs. Dans ce cas, c'est au niveau même de l'organisation du travail que, par un processus pervers, le mensonge sert à la mise en place de l'emprise.

A suivre…

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