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dimanche 31 janvier 2010

Comment optimiser l'efficacité des médicaments ?

Les doses d'antibiotiques, qui sont actuellement les mêmes pour tous les patients adultes, devraient être ajustées en fonction du poids des patients afin d'optimiser leur efficacité et d'éviter l'apparition de résistances, estiment des spécialistes qui s'expriment dans "The Lancet". La pratique d'ajustement des doses de médicaments en fonction de la taille des individus existe déjà en onco-hématologie, en anesthésie-réanimation et en pédiatrie, mais ce n'est pas le cas pour les antibiotiques.

APM - 14/01/2010

samedi 30 janvier 2010

Comment évolue le cerveau après 40 ans ?

Contrairement à une idée reçue, 40% de nos cellules grises ne disparaissent pas avec l'âge. De récentes recherches sur le vieillissement du cerveau ont mis en lumière un simple affaiblissement des connexions neuronales qui n'a rien d'irréversible. Cet affaiblissement intervient naturellement après 40 ans, mais aussi par manque de stimulation intellectuelle.

D'après Deborah Burke, professeur de psychologie à Pomona College, en Californie, il suffit d'entretenir les connexions cérébrales existantes, mais aussi de s'employer à construire d'autres réseaux neuronaux, pour entretenir les compétences de son cerveau. Pour ce faire, rien de tel que de bousculer ses habitudes et se confronter à des idées et façons de voir différentes des nôtres, affirme la chercheuse.

Il s'agit donc simplement de "se secouer les synapses" et de "remettre en question notre perception du monde". Elle insiste par ailleurs sur les atouts intrinsèques d'un cerveau d'âge mûr, qui va plus facilement à l'essentiel, "accepte une plus grande complexité et permet une compréhension plus profonde" du monde.

Le Figaro - 15/01/2010

vendredi 29 janvier 2010

Génétique et Cholestérol

Des chercheurs new yorkais ont mis en évidence qu'une mutation génétique impliquée dans le métabolisme du cholestérol protégeait aussi les sujets qui en sont porteurs du déclin cognitif (en ralentissant sensiblement la survenue des troubles relatifs à la mémoire épisodique), et réduisait le risque de démence ou de maladie d'Alzheimer.

Le Quotidien du Médecin - 13/010/2010

jeudi 28 janvier 2010

Animal ou végétal ? Une limace de mer fabrique de la chlorophylle !





Si elle est verte, c'est parce que cette limace de mer contient de la chlorophylle... Grâce à elle, le mollusque tire de l'énergie du soleil et peut ne manger qu'une seule fois dans sa vie ! La limace a volé aux algues ce pigment de la photosynthèse mais on vient découvrir qu'elle sait aussi la fabriquer. De quoi brouiller la frontière entre animal et végétal. La limace de mer Elysia chlorotica, qui vit dans les eaux de la côte est des Etats-Unis, est connue pour voler les gènes et les organites photosynthétiques de sa proie, l'algue Vaucheria litorea. On parle de kleptoplastie, c'est-à-dire littéralement de vol de plastes (organites comme les chloroplastes). Ce gastéropode opisthobranche de l'ordre des sacoglosses, qui a perdu sa coquille, stocke ensuite ces chloroplastes par endosymbiose dans les cellules de son tube digestif ramifié à la manière des nervures d'une feuille.

De nombreux animaux sont connus pour utiliser des micro-organismes photosynthétiques pour leur propre bénéfice, comme les coraux ou encore, chez les mollusques, les fameux bénitiers (tridacnes).

Plante ou animal ? Une voleuse, en tout cas !

Cependant, chez ces organismes hôtes, les cellules de leurs symbiontes restent entières. Chez Elysia chlorotica, en revanche, ces cellules sont détruites et les chloroplastes sont intégrés dans les propres cellules de la limace de mer. Ces kleptoplastes peuvent alors rester actifs pendant presque un an, soit à peu près la durée de vie de cet organisme.

Ces chloroplastes, grâce à la photosynthèse, apportent une quantité importante de nutriments. Les chercheurs ont en effet démontré qu'une jeune limace de mer n'avait besoin de manger qu'une seule fois dans sa vie après avoir dévoré des Vaucheria litorea. Il faut pour cela qu'elle dispose de sources de chlorophylle, de lumière et des éléments chimiques nécessaires à la photosynthèse.

Pourtant, si les chloroplastes ont leur propre génome, celui-ci n'est pas suffisant pour les maintenir ad vitam aeternam. Leur co-évolution au sein des végétaux s'est en effet accompagnée du transfert de certains gènes vers le noyau des cellules végétales.

En 2007, Sidney Pierce avait déjà découvert des gènes liés à la photosynthèse, y compris dans des œufs de limace de mer, donc avant toute consommation d'algues. Ses dernières recherches ont mis en évidence un plus grand nombre de gènes d'origine algale, dont certains codent pour des enzymes impliquées dans la synthèse de la chlorophylle. Il y a donc eu aussi transfert de gènes des kleptoplastes vers le noyau des cellules de cet animal.


Elysia chlorotica et son apparence de feuille, une plante ou un animal ? © Plant Physiology

De la chlorophylle made in Elysia

L'équipe de Sidney Pierce de l'Université de Floride du Sud a utilisé des traceurs radioactifs pour traquer l'origine de la chlorophylle d'Elysia chlorotica. La question était de savoir si ce transfert de gènes était suffisant pour permettre à ces animaux de créer eux-mêmes leur chlorophylle, tâche normalement dévolue aux chloroplastes.

Les chercheurs ont donné un acide aminé nécessaire à la production de chlorophylle et marqué par un atome de carbone radioactif à des individus n'ayant plus mangé d'algues depuis 5 mois, et dont toute trace d'algue, hormis les chloroplastes, avait été éliminée. Les animaux ont ensuite été exposés à un bain de soleil ou au contraire maintenus dans l'obscurité (lot témoin).

A l'issue de ce traitement, il est apparu que les limaces de mer exposées à la lumière possédaient des molécules de chlorophylle a contenant le carbone radioactif alors que ce n'était pas le cas de celles maintenues dans le noir. Cette chlorophylle marquée a donc bien été synthétisée par la limace de mer !

La preuve est donc faite : Elysia chlorotica est le premier animal connu capable de synthétiser de la chlorophylle. Cette capacité proviendrait d'une longue co-évolution entre l'animal et sa proie, marquée par le vol de gènes. L'étude devrait paraître prochainement dans la revue scientifique Symbiosis.

m.futura-sciences.com 15 janvier 2010

mercredi 27 janvier 2010

Génétique : le chromosome Y évolue plus vite que les autres

A côté de l'imposant chromosome X, le Y n'a l'air de rien. Il est tout petit. En plus, il aurait perdu la plupart de ses gènes au cours des centaines de millions d'années de son évolution –depuis sa séparation d'avec le X. On le pensait un peu figé. Mais cette conception est chahutée par la comparaison de ce chromosome chez l'humain et chez le chimpanzé, qui montre que le chromosome Y a évolué très vite, probablement plus vite que les autres chromosomes, en 6 millions d'années (temps estimé de la séparation entre les deux espèces).

A cause de ses nombreuses séquences répétitives de gènes et de ses palindromes (des séquences qui peuvent être lues dans les deux sens) qui compliquent les opérations de séquençage, le chromosome Y est souvent exclu des études.

Pour le chromosome Y humain, ce travail a été effectué en 2003 par l'équipe de David Page, biologiste au MIT et au Whitehead Institute for Biomedical Research (Cambridge, E-U). Son équipe vient de finaliser la séquence du Y du chimpanzé avec le même degré de détail, permettant pour la première fois une véritable étude comparative.

Les chercheurs ont eu la surprise de constater que les deux chromosomes étaient très différents: plus de 30% de leurs séquences n'ont pas d'homologue, alors que l'ensemble des deux génomes est semblable à plus de 98%. Si sa structure est plus dépouillée, le chromosome Y humain possède un répertoire de gènes plus complexe et plus diversifié que celui du chimpanzé selon Page et ses collègues, qui publient leur étude cette semaine dans la revue Nature.

Les divergences pourraient notamment découler des différences dans le mode de reproduction. La compétition est plus forte entre les mâles pour les grands singes que pour Homo sapiens, entraînant une pression de sélection plus forte pour les gènes impliqués dans la fabrication du sperme chez les chimpanzés, suggèrent les chercheurs.

L'évolution rapide est sans doute également liée à la solitude du chromosome Y (les combinaisons XYY sont rares), qui ne peut échanger de matériel génétique avec un congénère au moment de la division cellulaire, alors que ce processus permet de limiter les changements. Pour aller plus loin, Page et ses collègues prévoient de séquencer d'autres chromosomes Y de mammifères, afin de voir s'ils évoluent aussi rapidement.

Sciences-et-Avenir.com 14/01/2010

mardi 26 janvier 2010

Le thé vert pourrait réduire le risque de cancer du poumon lié au tabagisme

La consommation de thé vert pourrait moduler l'effet du tabagisme sur le risque de cancer du poumon, selon une étude présentée à la conférence commune de l'American Association for Cancer Research et de l'International Association for the Study of Lung Cancer sur les origines moléculaires du cancer du poumon qui se tient cette semaine en Californie.

Le thé vert suscite un intérêt particulier pour les polyphénols qu'il contient qui sont des antioxydants puissants. Certaines préparations à base de thé ont montré une activité inhibitrice sur la tumorigenèse. Mais les études disponibles sur le thé vert sont surtout épidémiologiques, avec les biais qu'elles comportent. Le Dr. I-Hsin Lin de la Chung Shan Medical University à Taïwan et ses collègues ont recruté 170 patients ayant un cancer du poumon et 340 personnes en bonne santé. Ils les ont questionnés sur leurs habitudes alimentaires, un éventuel tabagisme et leurs antécédents familiaux. Les participants, fumeurs et non fumeurs, qui ne buvaient pas de thé vert, avaient un risque multiplié par 5,16 de cancer du poumon par rapport à ceux qui en buvaient au moins une tasse par jour. Chez les fumeurs, le risque était multiplié par 12,71 pour les non buveurs de thé vert.

APM - 12/01/2010

lundi 25 janvier 2010

Solitude et génétique...

Une récente étude menée par des chercheurs américains révèle qu'outre les facteurs éducatifs et environnementaux, le facteur génétique jouerait un rôle primordial dans l'aptitude à supporter ou non la solitude, voire l'exclusion sociale. Les êtres humains sont inégaux quand il s'agit de supporter l'isolement.

Tandis que certains sont plutôt solitaires de nature, d'autres au contraire, souffrent de la solitude et sont ainsi en constante recherche de lien social. Surprenant ? Non, si on en croit les résultats de l'étude* menée par des biologistes de l'Université de Californie à Los Angeles (UCLA) : la solution de l'énigme serait dans nos chromosomes.

La clé du mystère ? La sensibilité aux endorphines. Les scientifiques révèlent en effet que, en fonction de son patrimoine génétique, l'être humain est plus ou moins sensible aux endorphines, hormones naturellement produites par l'organisme et qui produisent une sensation de bien-être. Il est établi que pour la majorité des gens, le contact social provoque la libération d'endorphines, et procure à l'Homme bonheur et réconfort. Des inégalités entre individus interviennent toutefois au niveau des récepteurs d'endorphines situés dans le cerveau, qui seraient, selon les individus, plus ou moins sensibles.

Plus les récepteurs d'une personne sont sensibles, plus les rencontres avec d'autres personnes lui procureront du plaisir. Cette personne sera donc avide de nouvelles rencontres et de nouveaux échanges, tandis que l'isolement lui sera particulièrement pénible. A contrario, une personne dont les récepteurs sont peu sensibles à la libération d'endorphines ne ressentira que peu de différences entre les situations de rencontres et d'absence de rencontres avec autrui. Elle subira donc moins les effets de la solitude, voire du rejet social. CQFD !



dimanche 24 janvier 2010

Se coucher tard et dormir peu augmente le risque dépressif à l'adolescence

D'après une équipe de chercheurs américains, se coucher après minuit augmenterait de 24% le risque de dépression chez les adolescents, et de 20% celui de pensées suicidaires. Les jeunes ne dormant que cinq heures ou moins par nuit seraient également plus exposés de 70% à la survenue de troubles dépressifs, et de 48% aux pensées suicidaires. L'étude a été réalisée sur près de 16 000 adolescents entre 1994 et 1996. Il en ressort que le temps de sommeil moyen des adolescents est de 7h53. Les jeunes se couchant le plus tôt sont aussi ceux qui dorment le plus longtemps. "Nos résultats montrent clairement qu'un sommeil aux horaires inadaptés est un facteur de risque pour la dépression, même si ce n'est pas le seul", commente James Gangwisch, premier auteur de l'étude, cité par "Le Figaro". Les chercheurs en concluent que "la qualité du sommeil pourrait être une mesure parmi d'autres, de la prévention de la dépression chez l'adolescent". Un constat que salue le Dr. Jean-Pierre Gioranella, responsable prévention de la Cpam de Paris, qui rappelle "qu'à l'adolescence, la durée minimum de sommeil doit se situer entre 8 et 9 heures" et que "l'heure limite de coucher ne devrait pas dépasser 22h00".

Le Figaro - 13/010/10

samedi 23 janvier 2010

Grippe A (H1N1) : les vaccins bientôt disponibles dans les pharmacies françaises

Les vaccins contre le virus H1N1 seront disponibles dans les 22 000 pharmacies de France début février, a annoncé le ministère de la Santé, suite à un accord avec les syndicats de pharmaciens. D'abord limitée aux 1 000 centres dédiés, la vaccination peut désormais se faire chez les médecins libéraux. Ces derniers, qui devaient dans un premier temps aller chercher eux-mêmes les vaccins dans les centres, avaient fait part de leur mécontentement. Dans quelques jours, près de 6 millions de doses de vaccins stockées dans les entrepôts des grossistes-répartiteurs seront finalement disponibles pour les pharmacies qui les commandent. Deux options sont possibles : munis d'une ordonnance, les patients pourront se fournir eux-mêmes dans les pharmacies ; parallèlement, les médecins pourront s'approvisionner auprès d'une pharmacie et recevront des coffrets de dix doses. Dans les deux cas, le produit est délivré gratuitement, car il est pris en charge à 100% par l'assurance-maladie. Actuellement, entre 150 000 et 200 000 personnes sont vaccinées par semaine dans les centres.

Les Echos - 22/01/2010

Grippe A (H1N1) : caractère imprévisible du virus H1N1

"Sciences et Avenir" évoque le caractère imprévisible du virus H1N1, alors que le premier pic de l'épidémie vient de s'achever. On estime en effet entre 11 millions et 20 millions le nombre de personnes en France à avoir été en contact avec la grippe A, alors que seuls 5% de Français ont consulté. Ce groupe important de personnes, désormais immunisées, aurait fait barrage à la circulation du virus, dont la violence a été moins forte que prévu. Mais une question demeure : le virus de la grippe A remplacera-t-il celui de la grippe saisonnière, en net recul ?

Sciences et Avenir - Février 2010

vendredi 22 janvier 2010

Grippe A (H1N1) : nombre d'enfants infectés versus nombre de grippes cliniques

Le nombre d'enfants infectés par le virus de la grippe A(H1N1) pourrait être beaucoup plus élevé qu'on ne le pensait, suggère une étude britannique montrant qu'à Londres après la première vague épidémique l'été dernier, le nombre d'enfants présentant des anticorps contre ce virus était 10 fois plus élevé que le nombre de grippes cliniques. Cette étude montre qu'en revanche, chez les adultes de plus de 25 ans, certains étaient déjà pré-immunisés car bien que n'ayant pas encore rencontré le virus de 2009, ils possédaient déjà des anticorps neutralisants.

APM - 20/01/2010

Grippe A (H1N1) : fin de l'épidémie en France ?

Si la vague épidémique de grippe A semble terminée en France, la prudence doit rester de mise : seule la mutation du virus signifiera la fin de l'épidémie, prévient Antoine Flahault. Ce dernier, directeur de l'Ecole des hautes études en santé publique, précise : "Seule la mutation du virus, provoqué par un fort taux d'immunisation des populations, associée à la vaccination, permettra de signer la fin définitive de la pandémie". D'ici là, "la vaccination reste un impératif prioritaire", poursuit-il, jugeant encore possibles d'autres vagues épidémiques.

Le Quotidien du Médecin - 18/01/10

Cancer du sein : activité physique et thé

La pratique régulière d'une activité physique et la consommation de thé ourraient être utiles en prévention de la dépression chez les femmes ayant été traitées pour un cancer du sein, montre une étude publiée en ligne par le "Journal of Clinical Oncology".


Le Dr. Xiaoli Chen du Vanderbilt University Medical Center à Nashville (Tennessee) et ses collègues ont recherché une association entre le mode de vie et l'utilisation des médecines alternatives après le diagnostic d'un cancer et la dépression dix-huit mois après le diagnostic de cancer du sein.

APM - 11/01/2010

J'ajouterai que le thé vert Sancha (japon) est le plus efficace pour prévenir le cancer ou les récidives. Si vous aimez le thé au citron, vous pouvez en abuser, le citron décuple les effets anti-oxidants du thé vert !





"Le mode de vie des individus joue un rôle prépondérant sur les risques de développer un cancer. Environ le tiers des cancers sont directement reliés à la nature du régime alimentaire. Une alimentation diversifiée, riche en fruits et légumes, couplée au contrôle de l'apport calorique de façon à éviter l'excès de poids constitue une façon simple et efficace de réduire significativement les risques d'être touchés par le cancer."


Extrait de l’ouvrage de Dr Richard Béliveau et Dr Denis Gingras intitulé « Les Aliments contre le cancer. La prévention du cancer par l’alimentation »



Cela implique que nous avons le « pouvoir » de diminuer les risques de cancer en choisissant les bons aliments.


jeudi 21 janvier 2010

Découverte d'une variation génétique liée au cancer agressif de la prostate


WASHINGTON — Des chercheurs ont identifié pour la première fois une variation génétique liée à la forme agressive de cancer de la prostate, la minorité des cas, ouvrant la voie à des traitements efficaces au moment de la détection précoce de la tumeur, selon des travaux publiés lundi. "Cette découverte répond à l'une des questions cliniques les plus importantes concernant le cancer de la prostate à savoir comment distinguer aux premiers stades de développement de la tumeur entre la forme agressive et celle se développant lentement", explique le Dr Jianfeng Xu, professeur d'épidémiologie et de biologie du cancer à l'Université Wake Forest (Caroline du nord, sud-est), principal auteur de l'étude.

"Bien que ce marqueur génétique n'ait pour le moment qu'une utilité clinique limitée, nous pensons qu'il offre le potentiel un jour d'être utilisé en combinaison avec d'autres variables cliniques et génétiques pour prédire quels sont les hommes atteints de la forme agressive du cancer de la prostate à un stade où il est encore curable", ajoute-t-il.

Le cancer de la prostate compte pour un quart de tous les cancer diagnostiqués aux Etats-Unis et la plupart des patients sont atteints de la forme à développement lent. Le cancer agressif de la prostate est la deuxième cause de mortalité par cancer chez les Américains avec 27.000 décès par an.

Les chercheurs ont identifié une variation génétique dite "rs4054823" liée à une augmentation de 25% du risque de développer une forme agressive de ce cancer. "Une seule variation génétique comme celle-ci n'est probablement pas suffisante en elle-même pour prédire le risque mais sa découverte est importante car elle indique que de telles variations prédisposant les hommes à une forme agressive du cancer de la prostate existent dans le génome", souligne le Dr Xu.

Au fur et à mesure que seront mises au jour d'autres variations génétiques liées au cancer agressif de la prostate, les médecins pourront faire des tests pour identifier les hommes à risque, non seulement au moment du diagnostic mais plus tôt dans leur vie, ce qui fait qu'ils pourront être soumis à davantage d'examens préventifs, relèvent ces chercheurs. "Déterminer les facteurs liés au risque d'avoir ou de développer un cancer agressif de la prostate est une nécessité urgente pour réduire les traitements excessifs actuels contre la forme de développement lent de cette tumeur", juge le Dr Karim Kader, un urologue de l'Université Wake Forest, co-auteur de cette étude, parue dans les Annales de l'Académie nationale américaine des sciences (PNAS) datées du 11 janvier.

Pour l'étude, les chercheurs ont analysé des données génétiques provenant de 4.849 hommes souffrant de la forme agressive du cancer de la prostate et de 12.205 autres atteints d'une forme à développement lent. Cette recherche comprend des participants à une étude des marqueurs génétiques de risque conduite par l'Institut national américain du cancer (NCI) et des études de populations menées aux Etats-Unis et en Suède.

AFP 11 janvier 2010

mercredi 20 janvier 2010

650 000 Français sont concernés par le bégaiement

Peu de structures adaptées, un déficit de formation pour les professionnels de santé: le bégaiement est mal pris en charge et peu reconnu. Anne-Marie Simon tente d'y remédier au sein de l'Association Parole-Bégaiement.

A quoi le bégaiement est-il dû ?

Le bégaiement est un trouble de la communication affectant la parole. Personne ne connaît précisément son étiologie. Que ce soit en France, au Japon ou aux Etats-Unis. On peut parler seulement de causes par la preuve. Il existe ce que l'on appelle les facteurs 3P. Pour Prédispose l'enfant, Précipite le trouble et le troisième, le Pérennise. Lors d'une consultation, ce n'est qu'après avoir rencontré famille et enfant que l'on pourra essayer de comprendre quel facteur a agi. Ce peut être les trois comme un seul. La maladie touche des domaines comme l'endocrinologie, la psychiatrie, ou encore la neurologie. La génétique a permis de voir qu'il existe des familles de bègues, qu'un parent bègue a trois fois plus de risques d'avoir un enfant qui bégaiera, que les vrais jumeaux ont six fois plus de risques que les deux soient bègues que pour des jumeaux normaux. 

A quel âge apparaît-il ?

Jusque dans 95% des cas, le bégaiement apparaît avant l'âge de 7 ans. Entre 11-12 ans, lors de la période pubertaire, c'est encore possible. Plus rarement, il peut survenir à l'âge adulte. En général, c'est au moment de l'acquisition du langage que les enfants peuvent présenter le risque de devenir bègue. Les premiers signes sont la notion d'effort, de lutte avec les mots. Un enfant qui commence à bégayer est différent d'un enfant qui a certaines difficultés à parler, qui hésite ou répète certains mots. La différence est subtile. Les spécialistes repèrent cela, les parents pas toujours. Les pédiatres disent que cela passe avec le temps. C'est un raisonnement très dangereux: moins un enfant bégaie, plus vite il arrêtera, d'où l'importance de repérer tôt ce problème. Quand une personne non-bègue bute sur un mot, il suffit qu'elle se détende pour reprendre la fin de sa phrase. Une personne bègue, elle, fera ce que l'on appelle une "inversion des réflexes de détente", c'est-à-dire qu'elle va bloquer son élocution en se tendant lorsqu'elle va bégayer. Il faudrait au contraire qu'elle se détende. 

Selon vous, quelle structure publique est la plus apte à s'occuper des personnes bègues ?

Il y' a aujourd'hui une grande latence dans ce domaine. Dans la région parisienne, il n'existe qu'une seule consultation hebdomadaire à l'hôpital Pompidou. Dans l'association, notre premier objectif, si nous en avions les moyens serait de créer une maison du bégaiement, regroupant des acteurs sociaux, soignants, une bibliothèque, un lieu de rencontre en quelque sorte...

Quels sont les handicaps auxquels doit faire face une personne bègue ?

Il y a 650 000 personnes bègues en France, soit 1% de la population. Merci de parler de handicap, le mot est juste même si certains bègues refusent de l'admettre. C'est une vraie souffrance, qui invalide fortement la personne. Certains bègues montent ce que l'on peut nommer des stratégies d'évitement. On parle alors de "bégaiement masqué"; la personne bègue fait semblant de dire qu'elle n'a pas compris, elle choisit ses interlocuteurs, ses mots (plus courts, plus faciles à prononcer), ce qui crée chez elle un réel problème d'identité.  Dès la maternelle, les enfants bègues sont plus isolés que les autres, et lorsque les enfants s'aperçoivent de leur handicap, ils sont victimes de moqueries. Et cela est valable et s'amplifie à l'adolescence. Plus tard, dans le milieu professionnel, entre deux personnes qui se présentent à un poste, il est certain que le recruteur prendra la personne non-bègue. A cause d'elle, parce qu'elle se dévalorise, elle est la propre source de leur échec. Il est possible pour une personne bègue de faire classer son bégaiement en handicap: il faut pour cela se rendre à la maison du Handicap et obtenir une reconnaissance selon la sévérité du degré de bégaiement.

Peut-on en guérir ?

Je refuse ce terme de guérison. Le bégaiement n'est pas une maladie, mais plutôt un trouble et il faut en sortir par une thérapie. Le but est de pouvoir s'accepter tel que l'on est et ne pas être tyrannisé par son handicap. Un enfant qui joue seul et parle avec son ours en peluche ou avec son chien ne bégaiera pas. C'est là que l'on se rend compte que ce trouble est un problème de relation à l'autre. 80% du bégaiement provient de la peur de bégayer. La thérapie apprend donc à la personne à s'affirmer davantage, à ne pas hésiter à taper du poing sur la table pour montrer son mécontentement et dire ce qu'elle veut quand elle le veut. Evidemment, la cerise sur le gâteau c'est quand le bégaiement disparaît.

http://www.lexpress.fr/ 22 décembre 2009

mardi 19 janvier 2010

Le tabac limite les bienfaits des fruits et légumes contre le cancer

Il n'est plus à prouver que manger cinq fruits et légumes par jour, et pratiquer une activité physique, réduit le risque de cancer. Mais une récente étude israélienne met aussi en lumière que le tabagisme réduit sensiblement, voire annule le bénéfice des caroténoïdes. Contenus dans les fruits et légumes, ces substances ont un effet protecteur contre le cancer du côlon. Chez les fumeurs, manger des fruits et légumes en quantité suffisante ne suffit donc pas à prévenir la maladie. Le diététicien nutritionniste Jean-Paul Blanc commente ces résultats dans "Aujourd'hui en France" : "Le tabac est le premier destructeur de vitamines. Il affecte avant tout la vitamine C, qui aide à lutter contre les infections. Mais il en est de même, évidemment, des bêtacarotènes, qui sont des vitamines antioxydantes". Selon ce spécialiste, 25% d'apports vitaminiques supplémentaires seraient nécessaires pour compenser l'action du tabac sur les bienfaits des légumes et réduire effectivement les risques de cancer du côlon chez les fumeurs.

Aujourd'hui en France - 9 janvier 2010

lundi 18 janvier 2010

7 clés pour avoir confiance en un médicament

Un médicament doit être autorisé : Les médicaments, qu'ils soient disponibles avec ou sans ordonnance, générique ou non, remboursé ou pas, doivent obtenir une AMM avant d'être vendus.

Suivre les recommandations de votre médecin et de votre pharmacien : Les professionnels de santé vous permettent d'utiliser votre médicament avec la plus grande efficacité et sécurité possible.

Respectez la posologie et la durée du traitement indiquées, les précautions d'emploi : certains médicaments peuvent nécessiter une adaptation de votre mode de vie.

Lisez les informations sur les boites : Des dessins de mise en garde figurent sur les boites de médicaments. Apprenez à les lire et à les respecter.

N'achetez jamais de médicaments sur Internet : En France, les médicaments ne peuvent être délivrés qu'en pharmacie. Ne prenez pas de risques inutiles pour payer moins cher. Votre vie peut être en danger. Lisez la notice et conservez-la dans la boite d'origine du médicament.

Respectez les prescriptions de votre médecin ou de votre pharmacien. Prenez le temps de relire la notice dans son ensemble.

Attention aux effets indésirables : Tous les médicaments peuvent engendrer des effets indésirables. Même les plus anodins. Ne jamais les prendre à la légère. Protégez votre armoire à pharmacie et conservez les médicaments de la famille à l'abri et hors de portée des enfants. Les médicaments à risque ne doivent en aucun cas être accessibles.

http://www.topsante.com/  7 janvier 2010

Et attention aux contrefaçons !!...

dimanche 17 janvier 2010

Ampoules à basse consommation : faible dangerosité des lampes fluocompactes

Une étude de l'Asef conclut à la faible dangerosité des lampes fluocompactes. Elles éclairent tout aussi bien, en consommant cinq à six fois moins d'électricité : les ampoules à basse consommation ont un avantage indiscutable sur leurs ancêtres à filament.

Mais une controverse s'étend sur leur risque sanitaire, car elles contiennent du mercure et créent des champs électromagnétiques. L'Association santé environnement France (Asef) publie une étude, en collaboration avec le magazine "Quelle Santé" et les laboratoires Tera Environnement, qui relativise les risques de ces ampoules.

Attention à la casse !

Première inquiétude : la présence de mercure, substance neurotoxique, sous forme de gaz dans les ampoules. Celui-ci ne se libère que si l'ampoule est cassée. Pour éviter tout risque, l'Asef préconise d'aérer la pièce, de balayer les débris plutôt que de les aspirer, pour ne pas contaminer les autres pièces, et de les envoyer à recycler dans un récipient hermétique. Recyclage obligatoire Hormis dans ce cas, l'ampoule ne dégage pas de mercure. En revanche, en fin d'utilisation, il est impératif de la recycler. En France, c'est l'éco-organisme Recylum qui s'en charge. Il dispose de points de collectes en déchetterie ou dans les magasins vendant des lampes neuves. Malheureusement, selon l'Asef, seuls 3 000 des 4 200 déchetteries sont équipées, et certains magasins traînent les pieds. Au final, 70% des ampoules à basse consommation sont jetées parmi les déchets ménagers. Le mercure risque donc de se retrouver dans les sols et les eaux.

Pas dans les lampes de chevets !

Deuxième crainte : les émissions de champ électromagnétique. Une étude du Criirem en 2007 a décelé des émissions d'ondes supérieures à 3 volts/mètres (recommandation européenne) dans l'entourage immédiat des ampoules. En s'éloignant d' un mètre, on retombe à 0,2V/m/.Une seconde étude est en cours avec l'Ademe .

En attendant, l'Asef recommande d'éloigner les ampoules à basse consommation d'au moins 30 centimètres, et d'éviter d'en équiper les lampes de chevet et de bureau. Pour rappel :
• Les lampes classiques à incandescence disparaissent progressivement des rayonnages.
• Les ampoules de 100 watts ont été retirées de la vente le 30 juin 2009.
• Celles de 75 watts ont disparu le 31 décembre dernier.
• Suivront les 60 watts en 2011 et les moins de 60 watts en 2012.

metrofrance.com  le 10 janvier 2010

samedi 16 janvier 2010

Virus et évolution génétique

Exhumer de nouveaux ancêtres d'Homo sapiens n'implique pas forcément de gratter la terre. On peut, aussi, fouiller ses chromosomes à la recherche de gènes exotiques et découvrir des branches singulières à son arbre généalogique. En témoignent les travaux de chercheurs américains et japonais, dirigés par Masayuki Horie et Tomoyuki Honda (université d'Osaka), publiés jeudi 7 janvier dans la revue Nature, qui documentent l'existence de l'un de nos aïeux jusqu'ici inconnu. Celui-ci est un petit virus, de la famille des bornavirus ; il a légué, il y a quelque 40 millions d'années, quatre séquences génétiques à l'ancêtre des primates. Qu'un virus compte au nombre des ancêtres d'animaux ou de plantes n'est cependant pas une surprise en soi. On sait déjà qu'environ 8 % du génome humain est composé de séquences génétiques virales. Mais celles-ci proviennent exclusivement de rétrovirus : ceux-ci ont en effet la propriété d'insérer leur génome dans celui des cellules qu'ils infectent. Imaginons que les cellules germinales (spermatozoïdes ou ovules) d'un animal sont infectées par de tels virus : la descendance de l'animal en question reçoit un patrimoine génétique modifié, agrémenté des gènes du microscopique parasite. Cette modification génétique sera, ensuite, transmise verticalement à l'ensemble de la descendance de l'être touché par l'infection...

"Ici, la nouveauté est que les séquences détectées dans des génomes de mammifères proviennent d'un virus qui n'est pas un rétrovirus, explique le biologiste Cédric Feschotte (université du Texas à Arlington). La première question posée par ces travaux est donc de savoir comment un bornavirus a été capable de s'intégrer dans le génome de nos ancêtres." D'abord, contrairement aux rétrovirus, les bornavirus ne sont pas outillés pour mener à bien cette invasion génétique. Il leur manque la capacité à produire eux-mêmes une enzyme nécessaire à transformer leur patrimoine génétique en ADN "compatible" avec celui de leur hôte. Pour ce faire, il est probable, expliquent les auteurs, que le petit bornavirus soit parvenu à utiliser à son profit les outils du génome même qu'il allait coloniser. Une telle capacité à "pirater" le matériel génétique de son hôte a déjà été mis en évidence chez un autre virus. D'autre part, les bornavirus sont réputés infecter le cerveau de leur victime, non leurs cellules germinales.

Les virus semblables qui circulent aujourd'hui sont ainsi responsables de foudroyantes encéphalites chez les chevaux et d'autres grands herbivores... Depuis quelques années, certaines équipes de recherche suggèrent même un lien entre infection par un bornavirus et apparition, chez l'homme, de sévères troubles psychiatriques, comme la schizophrénie. Ces travaux sont toutefois encore préliminaires et très débattus. Comment un virus à ce point porté à infecter les cellules cérébrales s'est-il retrouvé dans les cellules germinales de son hôte, pour se transmettre à la descendance de celui-ci ? Cette question demeure ouverte. "Elle est d'autant plus troublante que l'introduction, il y a 40 millions d'années, d'un bornavirus dans le génome des primates n'est pas un cas isolé, dit le biologiste Christophe Terzian (Ecole pratique des hautes études).

La même équipe montre par exemple l'insertion d'un bornavirus, il y a 10 millions d'années, dans le génome de l'écureuil..." Autre fait étonnant, ajoute Cédric Feschotte, "sur les quatre séquences génétiques identifiées (chez les primates) comme issues du bornavirus, deux sont des gènes potentiellement fonctionnels et sont donc théoriquement capables de produire des protéines". Ces protéines sont-elles bien synthétisées ? A quoi servent-elles ? "Le travail publié ne permet pas de le dire, répond Christophe Terzian. Mais si elles se sont conservées au cours de l'évolution, c'est vraisemblablement qu'elles avaient une utilité : peut-être offrent-elles une forme d'immunité contre les bornavirus, ou peut-être leur fonction a-t-elle été "domestiquée" par l'hôte." De tels exemples de "domestication" existent bel et bien. Ainsi, les gènes qui permettent la synthèse du placenta chez l'homme (c'est aussi le cas chez la majorité des mammifères) sont directement hérités de rétrovirus. Pour autant, si certaines fonctions génétiques héritées du monde viral sont effectivement actives - et utiles - au fonctionnement de notre organisme, la majorité d'entre elles sont réduites au silence par des mécanismes de répression de l'expression des gènes. Or certains travaux montrent que, en cas de défaut de ces processus de répression, certaines maladies peuvent se déclencher.

"C'est très spéculatif, mais il est désormais possible d'imaginer que des dérèglements de l'expression des séquences du bornavirus insérées dans nos chromosomes puissent provoquer certaines maladies neurologiques", conclut M. Terzian.

Le monde, 8 janvier 2010

vendredi 15 janvier 2010

Identification de variations génétiques influant sur le rythme cardiaque

PARIS - Des chercheurs ont identifié des variations génétiques qui influent sur le rythme des battements du coeur, une découverte qui pourrait permettre à terme d'améliorer les traitements de ses anomalies. Ces travaux, publiés dimanche en ligne dans la revue spécialisée Nature Genetics, ont été réalisés respectivement par la société de CODE genetics (Islande), l'Imperial College de Londres et le Helmholtz Zentrum de Munich (Allemagne). Les trois équipes ont conduit séparément ces recherches en comparant le patrimoine génétique, l'ADN, de plusieurs dizaines de milliers de personnes d'origine européenne ou indienne. Les maladies cardiaques provoquent chaque année la mort de près de sept millions de personnes dans le monde. Plus de la moitié de ces décès sont des morts subites causées par de graves troubles du rythme, comme la fibrillation ventriculaire, source d'arrêt cardiaque. L'un de ces troubles du rythme, la fibrillation auriculaire, une des formes les plus fréquentes de battements irréguliers, est une cause importante d'attaque cérébrale, soulignent les auteurs. Les gènes étudiés contrôlent l'impulsion électrique naturelle qui est transmise au muscle cardiaque, dont les contractions font circuler le sang dans l'organisme. Les porteurs de certaines variétés de ces gènes peuvent être davantage susceptibles, où à l'inverse moins susceptibles, de développer des problèmes de rythme cardiaque, explique l'un des auteurs, le Dr John Chambers de Londres.

AFP / 10 janvier 2010


jeudi 14 janvier 2010

Grippe A (H1N1) : Les médecins généralistes peuvent désormais vacciner dans leur cabinet (France)

Quelques grandes entreprises proposent par ailleurs la vaccination à leurs salariés sur leur lieu de travail, après avoir signé une convention avec les pouvoirs publics. Elles sont quatre, mais une quinzaine devraient suivre dans les semaines qui viennent. Anticipant une baisse de fréquentation dans les centres de vaccination, le gouvernement a aussi décidé d'en réduire les horaires d'ouverture, notamment dans la capitale.

Les Echos - 11 janvier 2010


Post-partum et grippe A

D'après un groupe d'épidémiologistes américains, tout comme la grossesse, le post-partum serait une période pendant laquelle le risque de développer des formes graves de grippe A serait accru. Ces chercheurs ont étudié les données relatives à toutes les femmes, en âge de procréer, hospitalisées pour grippe en Californie entre le printemps et l'été 2009. Plus de 20% des femmes grippées enceintes ou accouchées ont été admises en réanimation. Pour les seules femmes en post-partum, ce taux s'élève à 50%. Autre constat : un retard au traitement antiviral (plus de quarante-huit heures après les premiers symptômes) est également associé à un risque plus élevé d'admission en réanimation et d'issue fatale de la maladie. Les observations de cette étude posent la question de la durée de la persistance de la vulnérabilité au virus H1N1 des femmes enceintes une fois qu'elles ont accouché.

Le Quotidien du Médecin – 7 janvier 2010

Roselyne Bachelot défend sa stratégie vaccinale

Roselyne Bachelot a été auditionnée par la commission des Affaires sociales de l'Assemblée nationale. La ministre de la Santé a défendu sa politique de gestion de la pandémie de grippe A, qui fait l'objet selon elle de "critiques malveillantes", sinon de "procès d'intention".

Concernant la commande de 94 millions de doses, elle estime que celle-ci n'avait "rien d'extravagant" lorsqu'elle a été passée, puisque deux doses vaccinales étaient alors recommandées par les autorités sanitaires, et que l'objectif était de vacciner "tous les Français". La ministre a d'ailleurs précisé que la campagne de vaccination était "loin d'être achevée", avec seulement 5,5 millions de personnes vaccinées, et qu'elle allait se poursuivre jusqu'à l'automne prochain. "C'est en septembre que vous pourrez juger de notre politique de prévention", a-t-elle précisé.

Concernant la résiliation d'une partie de la commande de vaccins H1N1, Roselyne Bachelot a indiqué qu'il pourrait "y avoir indemnisation". "Nous sommes en train de négocier avec les fabricants de vaccins la meilleure façon de faire supporter la dépense la plus faible possible à nos concitoyens", a-t-elle ajouté.

Dans le cadre d'une intervention à Perpignan, où il présentait ses voeux au monde de la santé, Nicolas Sarkozy a soutenu la politique de sa ministre. "Le gouvernement n'en a pas trop fait". Il a simplement "tenu le cap et fait ce qu'il fallait pour protéger la population", a-t-il affirmé. "Que m'auriez-vous dit si nous avions manqué de vaccins ? Si telle ou telle personne était décédée, si elle n'avait pu se faire vacciner à temps", a-t-il interrogé, après avoir rappelé le triste épisode de la canicule 2003.

Le Monde - 13/01/2010

Je vous propose un petit retour sur la vaccination contre la grippe A (H1N1) dans le monde...

Grippe A(H1N1) : l'OMS prête à un examen sur la manière dont elle a géré la pandémie

L'OMS est prête à faire l'objet d'un examen sur la manière dont elle a géré la pandémie de grippe A(H1N1), a annoncé une porte-parole, après des accusations de certains politiciens selon lesquelles l'OMS aurait exagéré les dangers du virus sous la pression des laboratoires pharmaceutiques. "La critique fait partie du cycle d'une épidémie. Nous nous attendons et accueillons les critiques et l'opportunité d'en discuter", a indiqué Fadela Chaib. Cet examen impliquera des experts indépendants ne faisant pas partie de l'OMS et ses résultats seront rendus publics. Mais il est trop tôt pour dire quels experts seront impliqués et le moment exact où cela se fera, hormis le fait que cela se fera lorsque la pandémie se calmera, a-t-elle ajouté. Les gouvernements auront l'occasion de poser des questions à l'OMS sur le H1N1 lors d'une réunion la semaine prochaine du conseil exécutif de l'organisation internationale qui compte trente-quatre membres.

APM - 12/01/2010

mercredi 13 janvier 2010

€2 milliards pour lutter contre la grippe A

Roselyne Bachelot s'apprête à recevoir les syndicats de médecins pour négocier les modalités des vaccinations contre la grippe A en cabinet, et à présenter la nouvelle stratégie vaccinale du gouvernement. Tandis que l'annulation d'une partie des commandes de vaccins passées auprès de trois laboratoires va permettre une économie de €350 millions, des critiques émergent concernant l'ardoise de la gestion de l'épidémie, qui aurait occasionné des coûts d'un peu moins de €2 milliards, alors que le déficit attendu de l'assurance-maladie pour 2010 devrait s'approcher des €15 milliards. Outre l'achat de vaccins, la mise en place de la campagne de vaccination a coûté €485 millions au total. La facture des consultations médicales, prescriptions de médicaments et indemnités journalières s'élève à €376 millions. Il aura été consacré €20 millions à l'achat d'antiviraux, et environ €350 millions (soit €712 millions de commandes initiales divisés par deux) pour l'achat des vaccins.

La Tribune, L'Humanité, Le Nouvel Observateur, Le Point, Paris Match – 07/01/2010

mardi 12 janvier 2010

Grippe A : commission des affaires sociales du Sénat (France)

La commission des affaires sociales du Sénat souhaite "entendre rapidement" Roselyne Bachelot et les laboratoires pharmaceutiques, afin de faire le point sur la gestion de l’épidémie de grippe A. Elle espère "pouvoir disposer courant 2010" des conclusions de la Cour des comptes sur "le bon usage" des fonds alloués à cette gestion. Quatre députés demandent par ailleurs la création d’une commission d’enquête parlementaire sur le plan de vaccination du gouvernement, soutenant une récente proposition de Jean-Marie Le Guen.




Le Figaro – 07/01/2010







lundi 11 janvier 2010

Streptocoque et grippe A : une redoutable association

Des chercheurs américains et argentins ont trouvé une explication à la plus grande virulence de la grippe A en Argentine, où il a été constaté, relativement au virus, une morbidité et une mortalité supérieure à la moyenne des autres pays. Une co-infection à streptocoque serait la cause de ce plus grand nombre de cas graves ou mortels. D'après les prélèvements microbiologiques réalisés sur deux cents patients argentins, il ressort qu'une majorité de cas grippaux sévères souffraient également d'une infection à Streptococcus pneumoniae. Les chercheurs ont pu déterminer que la présence de la bactérie "multipliait par un facteur de 125 l'agressivité du virus grippal". Le streptocoque peut donc être considéré comme un facteur de risque supplémentaire de développer des complications grippales, et sa détection pourrait permettre d'identifier les patients plus vulnérables à la grippe A.

Le Nouvel Observateur – 07/01/10

dimanche 10 janvier 2010

Poisson rouge ou transparent ?

20 ans d'espérance de vie pour un poisson rouge transparent créé par des chercheurs japonais et qui pourrait atteindre une longueur de 25 cm et peser pas moins de 2 kg. La dissection est une pratique de plus en plus controversée dans les écoles au Japon. Des experts ont résolu le problème en parvenant à créer un poisson rouge transparent. L'absence de pigmentation des écailles permet en effet aux élèves de voir les différents organes internes du poisson sans pour autant avoir à le découper. "Avoir une couleur pâle n'est pas une bonne chose pour un poisson rouge qui vit dans un aquarium, mais c'est un avantage considérable pour visualiser les organes en trois dimensions", a déclaré Yokata Tamaru, professeur au département des sciences de la vie de l'université de Mie. En 2007, d'autres chercheurs annonçaient qu'ils étaient parvenus à créer une grenouille transparente. Ils les proposent à la vente aux laboratoires et aux établissements scolaires, moyennant la somme de 76€ par grenouille. La présence de 2 gènes récessifs serait responsable de la transparence de l'amphibien.

Mais alors... On ne mange plus de poisson cru au Japon ?!... Qui l'eut cru ? ;-)

samedi 9 janvier 2010

Le sport d’endurance retarde le vieillissement à l’échelle cellulaire

Des chercheurs allemands ont montré dans une étude publiée par la revue "Circulation" que la pratique régulière d’un sport d’endurance retarde le vieillissement à l’échelle cellulaire. Ce type d’activité (jogging, vélo, natation…) agirait en régulant l’expression de la télomérase, une enzyme connue pour son rôle clé dans les processus de sénescence et de cancérisation. L’érosion des chromosomes, inhibée par la télomérase, serait en fait une composante centrale du vieillissement. Inversement, l’activation de cette enzyme, dont la découverte a valu un prix Nobel à des chercheurs américains, serait un facteur de prolifération de certains cancers. "Un entraînement physique au long cours active la télomérase et réduit le raccourcissement des télomères dans les globules blancs", concluent les chercheurs allemands, soulignant que leurs travaux "sont une preuve directe de l’effet anti-âge de l’exercice physique".

Le Figaro – 05/01/09

vendredi 8 janvier 2010

L’ultra-hygiène facteur d’allergies et de maladies du coeur

Une étude publiée dans la revue "Proceedings of the Royal Society B." suggère de laisser les enfants se salir pour les protéger des maladies cardiovasculaires à l’âge adulte. "Nos recherches laissent penser que des environnements ultrahygiéniques dans l'enfance peuvent augmenter le risque d’inflammation à l'âge adulte, ce qui à son tour accroît le risque de contracter un grand nombre de maladies, notamment cardiovasculaires", a ainsi déclaré Thomas McDade, premier auteur de l'article. Ce facteur, mais aussi d’autres (pollution, diversification trop précoce de l’alimentation, recours très large aux vaccins et aux antibiotiques), est considéré comme une des causes de l’explosion des allergies. Des études ont, dans la même veine, confirmé que les enfants vivant en milieu rural souffrent moins d’allergies que les citadins. Ce phénomène pourrait même commencer dès la vie intra-utérine.

Le Figaro – 02/01/10

jeudi 7 janvier 2010

Grippe A (H1N1) : un virus grippal atypique

Didier Raoult, spécialiste des maladies infectieuses, souligne dans "La Tribune" toute la difficulté d’établir des scénarios épidémiologiques fiables concernant la grippe A. "Face au H1N1, toutes les techniques de prédiction se révèlent fausses", affirme-t-il, car elles reposent sur les pandémies grippales antérieures, qui mettent en jeu des virus très différents les uns des autres. Cette difficulté explique, selon lui, "pourquoi les stratégies des gouvernements face à la propagation du virus sont aussi variées". Pour l’heure, on ne peut que constater le caractère "atypique" de la grippe A, dont la propagation commence à ralentir en Europe "précisément au moment où se développe habituellement les grippes saisonnières". Didier Raoult préfère donc se garder de toute conclusion hâtive, car "on ne saura qu’a posteriori qui, des optimistes ou des pessimistes, avaient raison".

La Tribune – 05/01/09

Grippe A (H1N1) : le gouvernement français se prépare à un deuxième pic épidémique en février

Après une activité plus calme pendant les fêtes, avec moins de 255 000 personnes vaccinées sur la période, la France va relancer cette semaine sa campagne de vaccination contre la grippe A, en prévision notamment d’un deuxième pic épidémique pour la mi-février. Celui-ci pourrait être "plus virulent que le premier", d’après Roselyne Bachelot. Dès le début de la semaine, les vaccinations vont reprendre dans certains établissements scolaires, choisis par les préfets et les recteurs. Ce sont cette fois les infirmières scolaires qui assureront les injections, qui seront proposées aux élèves mais également aux enseignants et personnels de l’Education nationale. Les grandes entreprises et les administrations auront également la possibilité de proposer la vaccination à leurs personnels et à la famille de ces derniers. Une trentaine d’entreprises ont signé avec l’Etat des conventions allant dans ce sens. Une nouvelle campagne de communication prônant la vaccination va par ailleurs être lancée à destination des Français ne présentant pas de facteur de risque, soit 40 millions de personnes. Ils seront encouragés à se rendre avant la fin janvier dans les centres de vaccination, dont les horaires d’ouverture vont encore être élargis.

La Tribune – 04/01/10

Grippe A (H1N1) : 5 millions de Français ont été vaccinés

L’Afssaps estime que 5 millions de Français ont été vaccinés contre la grippe A (3,7 millions avec Pandemrix, 1,4 million avec Panenza), et comptabilise, dans son dernier bulletin de pharmacovigilance, la survenue de 2 600 effets indésirables, dont 115 graves, rattachés aux vaccins H1N1. Pour Pandemrix, le taux d’effets indésirables est de 6,4 pour 100 000 doses. Pour Panenza, il n’est que de 1,8 pour 100 000 doses.

Le Monde – 02/01/10

Grippe A (H1N1) : La pandémie commence à reculer en France

A fin décembre, la pandémie de grippe A a tué 12 200 personnes dans le monde, dont 6 670 aux Etats-Unis et au Canada, les deux pays les plus durement touchés. D’après l’OMS, "c’est en Europe centrale et orientale que la transmission de la grippe pandémique est actuellement la plus active", alors qu’elle tend à ralentir dans les autres régions du monde. Pour autant, "il est trop tôt et prématuré d’affirmer que l’on soit arrivés à la fin de la pandémie au niveau mondial", précise Margaret Chan, directrice de l’OMS. En France, où le virus a causé près de 200 décès, l’épidémie semble également reculer. D’après l’InVS, le nombre de consultations hebdomadaires pour symptômes grippaux (avec forte fièvre) a baissé, passant de 397 à 322 pour 100 000 habitants en une semaine. "La décrue est réelle mais la circulation du virus reste importante", nuance Françoise Weber, directrice générale de l’InVS.

La Croix, France Soir – 04/01/10

Comparatif des campagnes antigrippe A dans le monde

"Le Monde" compare dans un article les stratégies de gestion de l'épidémie de grippe A de différents pays du monde, et leurs résultats. La Suède détient un record, avec 60% de sa population vaccinée. Le gouvernement suédois avait commandé 18 millions de doses de Pandemrix à GlaxoSmithKline, mais les livraisons s'arrêteront à 10 millions, suite à un accord récemment trouvé avec le laboratoire. En Allemagne, seulement 15% de la population est pour l'heure vaccinée, soit un peu plus de 7 millions de personnes, pour 50 millions de vaccins commandés au total. Le gouvernement allemand s'apprête à négocier avec les laboratoires pour revoir ses commandes à la baisse. L'Espagne, qui avait précommandé 37 millions de doses vaccinales, n'en achètera finalement que 13 millions. Seuls 2 millions d'Espagnols sont vaccinés contre la grippe A, soit moins du quart des personnes avec facteur de risque. Aux Etats-Unis, 15,3% de la population est aujourd'hui vaccinée, soit 46 millions de personnes. En Chine, ce sont 49,9 millions de personnes qui ont accepté l'injection. Le Japon ne compte quant à lui que 13 millions de personnes vaccinées, soit 10% de sa population, après avoir commandé 77 millions de doses. Au Mexique, 5 millions de doses de vaccins ont été livrées sur les 30 millions commandées, mais seulement 400 000 personnes ont reçu l'injection, alors que le pays compte 28 millions de personnes prioritaires. Quant au Brésil, il a été commandé 40 millions de doses, mais la campagne vaccinale ne débutera qu'au premier semestre 2010.

Le Monde - 06/01/09

France : Les généralistes vont pouvoir vacciner contre la grippe A

Après avoir annoncé que les généralistes pourraient vacciner contre la grippe A dans leur cabinet, Roselyne Bachelot s'apprête à rencontrer les syndicats et le président du Conseil national de l'Ordre des médecins pour négocier les modalités de cette décision. Le ministère de la Santé explique que "le passage du pic épidémique et l'approvisionnement suffisant en vaccins permettent désormais d'ouvrir cette nouvelle modalité de vaccination, qui devrait être opérationnelle la semaine prochaine". La vaccination pourra alors être réalisée dans le cadre de "quatre dispositifs" : les centres de vaccination, les hôpitaux, les administrations et grandes entreprises, et les cabinets de médecins libéraux volontaires.

La Tribune, Le Monde - 06/01/09

mercredi 6 janvier 2010

Utilisation des neurosciences par la justice

Débat autour de l'utilisation des neurosciences par la justice "Le Figaro" indique que le Centre d'analyse stratégique, organisme rattaché au Premier ministre, vient d'organiser un séminaire consacré à l'utilisation des techniques modernes d'imagerie cérébrale dans les procédures judiciaires. D'après le quotidien, ces méthodes, employées dans certains pays pour vérifier la véracité des propos d'un accusé ou bien déterminer sa responsabilité, suscitent en France des réserves "tant pour des raisons de fiabilité scientifique que pour des questions d'ordre éthique". Côté recherche, des neuropsychologues de l'Université de Zurich ont mis en évidence en laboratoire l'activation de deux zones spécifiques du cerveau trahissant une intention malhonnête ou un projet de mensonge. Pour autant, les chercheurs se gardent bien d'affirmer la fiabilité absolue d'une telle méthode, car, comme le rappelle Angela Sirigu, directrice de recherche au Centre de neurosciences cognitives du CNRS à Lyon, "une étude en laboratoire ne peut être extrapolée à la réalité de la vie, avec toute la variabilité que peuvent présenter les individus".

Le Figaro - 12/12/09

mardi 5 janvier 2010

Maladie d'Alzheimer : rôle du gène IGF1

Une étude confirme le rôle du gène IGF1 dans la maladie d'Alzheimer Une équipe de chercheurs français, américains et israéliens publie, dans la revue américaine "Cell", une étude majeure sur le vieillissement. Ils sont parvenus à créer en laboratoire des souris qui peuvent rester "jeunes" plus longtemps et surtout, qui ne développent des signes de la maladie d'Alzheimer que très tardivement. Les scientifiques ont utilisé une technique reposant sur l'inhibition d'un gène, l'IGF1 (Insuline like growth factor). L'équipe de Martin Holzenberger, chercheur à l'Inserm (U 948), avait déjà créé des souris à l'espérance de vie augmentée grâce à l'inhibition de ce gène. Cette fois-ci, Martin Holzenberger et ses confrères américains et israéliens ont recouru à des souris programmées pour développer la maladie d'Alzheimer. L'inhibition du gène IGF1 a permis de retarder considérablement l'apparition des premiers signes de dégénérescence. Ces résultats constituent une piste sérieuse dans la lutte contre la maladie. "Si l'on parvient à retarder de cinq ans le début de la maladie d'Alzheimer, on divisera par deux le nombre de malades", assure le Pr. Françoise Forette, de l'hôpital Broca, à Paris.

Le Figaro - 11/12/09

lundi 4 janvier 2010

Enquête sur la perception des traitements prophylactiques du cancer du sein

Des chercheurs de l'Université du Michigan se sont interrogés sur les raisons des réticences denombreuses femmes présentant un risque élevé de développer un cancer du sein à prendre dutamoxifène en traitement prophylactique, alors qu'il n'est plus à démontrer que le médicament réduit considérablement ce risque. Le raloxifène, une autre molécule, ne rencontre pas davantage desuccès en prophylaxie. Pas plus que les inhibiteurs de l'aromatase ou le finastéride, qui permet de réduire le risque de cancer de la prostate. Ces chercheurs américains ont réalisé une enquête auprès de 632 femmes présentant un risque élevé de cancer du sein. Une majorité ont indiqué qu'elles étaient plutôt défavorables à ce traitement, contre 6% estimant qu'elles pourraient l'envisager si leur médecin le leur recommandait, et 1% ayant déjà pris la décision de suivre le traitement. Plus de 80% des femmes du panel ont évoqué la crainte des effets secondaires parfois graves du médicament. La même équipe de chercheurs a ensuite réalisé une enquête comparable sur le raloxifène, qui réduit aussi le risque de cancer du sein mais entraîne moins d'effets secondaires que le tamoxifène. Or, les réticences semblent rester élevées, amenant les chercheurs à conclure que, plus que la crainte des effets secondaires, ou la contrainte de prendre un médicament quotidiennement, le phénomène du "biais d'omission" joue à plein dans la décision de ces femmes. Le "biais d'omission" consiste ici àpréférer l'inaction à l'action (prendre un médicament), la première solution étant perçue comme moins risquée que la seconde.
International Herald Tribune - 17/12/09

dimanche 3 janvier 2010

4 lettres pour une maladie grave des poumons : BPCO

La Broncho-Pneumopathie Chronique Obstructive est une affection dont 95% des Français ignorent la signification. Ce manque de connaissance devrait être comblé dès l'année prochaine, grâce à une campagne d'information originale : "Les marches pour lutter contre la BPCO". Du mois de janvier 2010au mois de janvier 2011, la caravane des Marches stationnera de 10h00 à 16h00 dans 10 grandesvilles françaises. Première étape, Marseille, le 31 janvier. Le principe, informer, sensibiliser le public à la BPCO et aussi l'initier à la marche nordique. Cette activité, peu pratiquée en France, est particulièrement recommandée pour lutter contre la BPCO. Il s'agit d'accentuer le mouvement natureldes bras pendant la marche et de propulser le corps vers l'avant à l'aide de deux bâtons. Toute la partie supérieure du corps entre alors en action. La dépense d'énergie est ainsi plus importante qu'au cours d'une marche normale. Cette activité permet tout à la fois de mieux respirer grâce à une plus grande ouverture de la cage thoracique, de tonifier les muscles du corps et de renforcer les chaînes musculaires et articulaires. Cette campagne d'envergure est à la mesure de la gravité de la BPCO.Plus de 3,5 millions de Français en sont atteints, 100 000 vivent avec une assistance respiratoire, 40 000 nouveaux patients sont admis en ALD chaque année, et 16 000 en décèdent dans le même temps.

samedi 2 janvier 2010

Stratagemme la Vie ! Blog tag : 7/Jaune

Taguée ? C'est a priori pas mon "truc" ! Mais... Comme le suggère Sylvaine (ma tagueuse) c'est l'occasion de se retourner quelques instants sur le passé et de constater que pas mal d'eau s'est écoulée sous les ponts depuis la réation de ce blog !

Au passage je vous invite à visiter le blog de Sylvaine Pascual. Le blog d'Ithaque est une mine d'informations sur le développement personnel pour vivre en harmonie avec les autres et soi-même.

Que veut dire : "être tagué(e)" ? Le principe est simple: retrouver 7 images contenant du jaune publiées sur le blog et taguer ensuite 7 blogueuses. C'est l'occasion de redécouvrir quelques articles de découvrir 7 blogueuses talentueuses que j'ai plaisir à lire.

En ce début d'année, c'est un bilan plus que possitif. J'en profite pour vous remercier pour votre assiduité et vos nombreux commentaires qui enrichissent les articles au fil des jours...

Une sélection de photos contenant une touche de jaune et quelques articles que je souhaite partager à nouveau avec vous.

Plus de 150000 exemplaires vendus !!!
Bravo Pierre !
Nous attentons tes prochains titres avec impatience !

La plus grande fleur du monde !

Et quel parfum ! Elle fait tout en grand !!!

La déco toute simple... dans les rues de Bali !
Un ravissement !


Les monstres sont gentils à Bali !




Un petit coin de paradis en Chine !

Le Prince charmant !

(si si, y'a du jaune sur la photo !)



Pour parler d'Amour...



En feuilletant le blog pour sélectionner quelques articles... J'ai retrouvé les articles de fond...









Belle visite et bonne lecture !

Je remercie Sylvaine de m'avoir taguée et que je ne peux (du coup) pas taguer. "7 et Jaune" ?!... C'est parti. Puisque c'est la règle... A mon tour je tague... 7 blogeuses dans une dominante détente-créativité et j'ai le plaisir de vous présenter...


Daniela et sa sélection d'articles en cuir réalisés à la main, en Italie. Daniela C : Sublimissime !


Véronique et ses créations d'objets de décoration. Insolites et généreux !

Les coups de coeur de Floflo avec les découvertes du chat !

L'Alamanachronique de Pomme Papion que j'aime feuilleter. Fraicheur et détente garanties !

Zed aime bousculer nos habitudes et la routine. Quelques grains de sel, de sable et de piment pour avancer sur la route de la vie. Un air fou pour une grain de folie !

Des mots simples et justes pour être bien. Merci infiniment chère Castor.

Nathalie Neyrat nous invite au voyage, à la découverte de superbes paysages. Sérénité et Harmonie.

vendredi 1 janvier 2010

Bonne et Heureuse Année 2010 !

Excellente année à tous !




Que cette nouvelle année vous apporte tout ce que vous souhaitez et bien davantage encore !
Au plaisir de vous retrouver sur ce blog aussi souvent que vous le souhaiterez.
Si vous avez des idées, des questions autour des sciences, de la santé, de la vie, je vous invite à nous en faire part en laissant vos remarques sur les articles qui vous interpellent ou directement dans ma boite mail : helene@stratagemme.com
Je suis très touchée par votre assiduité et je vous en remercie.
Au plaisir de vous lire !